mardi 17 novembre 2015

"Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu."


La parole de Jésus chez Zachée est profondément consolante. La submersion du mal n'est pas à redouter: Jésus est là et il est vainqueur. La conversion est donc encore possible: sa grâce nous permet de changer de vie. La paix que Jésus établit avec Dieu et entre nous, n'est pas un voeu pieux mais une réalité que nous pouvons constamment tirer de sa Personne même et de son Offrande.
A cet égard, il y a une acception du martyre proprement chrétienne, tout autre que celle évoquée au Livre des Martyrs d'Israël, et aux antipodes de l'exaltation meurtrière du djihad islamique. Si le motif d'un tabou alimentaire pouvait nous sembler dérisoire, la fidélité à la loi de Dieu relève la dignité de celui qui sacrifie ainsi sa vie. Mais pour le chrétien, il s'agit de ressembler au Christ et de saisir avec reconnaissance la grâce de pouvoir lui rendre amour pour amour, en donnant à notre tour notre vie, par amour pour lui et pour nos frères, unissant notre offrande à la sienne, lui qui a donné sa vie par amour pour le Père et pour nous. En vérité, l'existence eucharistique de tout chrétien est le mystère où s'accomplit la demande du Notre Père: délivre-nous du Mal.


Sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise, entretien du général Didier Tauzin sur tvlibertes.com




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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