samedi 31 janvier 2015

"Le soir venu, Jésus dit à ses disciples: passons sur l'autre rive."


Aujourd'hui, fête de saint Jean Bosco.
La Parole de Dieu nous replonge dans l'atmosphère de l'Année de la Foi il y a déjà quelques années, pour laquelle le Pape Benoît XVI prolongeait la litanie de la Lettre aux Hébreux "grâce à la foi... grâce à la foi... grâce à la foi..." jusqu'à nos jours: nous comprenions alors que les grands mystères chrétiens sont pour nous, c'est notre lot, notre mission, notre vie. Mais l'insistance est encore accentuée par Jésus dans l'Evangile, où la foi nous apparaît bien comme l'organisation de notre transfert vers le ciel: le soir venu, sur sa parole, exactement comme lui, avec lui, par lui et en lui, passant de ce monde vers le Père, si nous supplions humblement la grâce de la persévérance finale.


vendredi 30 janvier 2015

"Dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé."


Aujourd'hui, comme la liturgie nous en donne la possibilité, messe pour les Chrétiens persécutés: vous avez soutenu le dur combat des souffrances, tantôt solidaires de ceux qu'on traitait ainsi, tantôt, et peut-être plus tôt qu'on ne pense, donnés en spectacle sous les insultes et les brimades. Jésus insiste alors dans l'Evangile, sur la puissance de la grâce divine. Et la Lettre aux Hébreux nous indique comment persévérer dans le combat: vous avez accepté avec joie qu'on vous arrache vos biens, car vous étiez sûrs de posséder un bien encore meilleur, et permanent.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 29 janvier 2015

"Continuons sans fléchir d'affirmer notre espérance, car il est fidèle celui qui a promis."


Aujourd'hui, messe pour l'Eglise aux Armées Françaises, en intercession pour les Journées d'Etude des Aumôniers la semaine prochaine, dans le cadre de la formation permanente.
L'avertissement évangélique est clair quoique mystérieux: celui qui a on lui donnera encore; celui qui n'a pas se fera enlever même ce qu'il a. C'est qu'en effet, il nous faut retrouver le sens de la plénitude du don qui nous est fait depuis notre Baptême: agrégés au Christ, nous marchons sur ce Chemin vivant qu'il est lui-même dans sa chair, pour parvenir à la bienheureuse espérance. Voilà pourquoi il est désastreux de penser au nombre des baptisés qui ont déserté l'Eglise, comme le dit encore la Lettre aux Hébreux: comment voudrions-nous que notre monde soit dans un meilleur état, alors que la plupart de ceux qui sont habilités sur terre à puiser dans les trésors des Sacrements, ne le font pas, abandonnant ainsi leurs frères à leur malheur, en se privant eux-mêmes de tous les secours de Dieu. Et que dire alors, quand viendra le jugement?



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mercredi 28 janvier 2015

"Ils portent du fruit: trente, soixante, cent, pour un."


Aujourd'hui, fête de saint Thomas d'Aquin, docteur de l'Eglise.
La Parole de Dieu insiste sur l'efficacité de la grâce du Christ. Nous devons nous le redire, parce que nous sommes polarisés par les résultats matériels, alors que la vie même de Dieu nous est donnée, et nos péchés pardonnés, et la mort elle-même vaincue. Le coeur de la vraie religion est l'Incarnation par laquelle les humbles choses de la vie quotidienne ont exprimé l'amour de notre Dieu, et la Résurrection en laquelle nous régnerons avec le Christ, si nous souffrons avec lui. Saint Thomas d'Aquin voyait cette toute puissance de Dieu comme coïncidant avec son Être infini, dont il donne participation à toutes choses chacune selon sa mesure. Le Baptême commence de réaliser en nous cette capacité éternelle de Dieu.



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mardi 27 janvier 2015

"Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une soeur, une mère."


Faire la volonté de Dieu: c'est cela le culte en Esprit et en Vérité. Jésus Christ l'a instauré dans sa chair, opérant une véritable révolution dans toute l'histoire des religions. En ces temps où l'inter-religieux tend à devenir l'unique religion imposée par les pouvoirs publics, il est salutaire d'entendre et de nous redire ce qu'affirme la Lettre aux Hébreux: il supprime l'ancien culte pour établir le nouveau. Car les religions, même ce que nous appelons désormais l'Ancien Testament, sont comme vidés de toute consistance, de toute vérité, de toute efficacité, au regard de l'Adoration du Fils Bien-Aimé offrant son Corps et son Sang pour nous sauver, dans la Dédicace de son Âme et de toute sa Personne au Père, poussé par l'Esprit éternel. Telle est la consécration fondamentale de notre Baptême, que nous développons toute notre vie au moyen des autres Sacrements. Mais même l'Eucharistie, pour éminente qu'en soit la dignité et le Mystère, n'est célébrée que pour nous permettre d'entrer dans ce Culte nouveau, chacun en nous offrant nous-mêmes sur l'autel de notre coeur.



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lundi 26 janvier 2015

"Tu dois réveiller en toi le don de Dieu que tu as reçu."


Aujourd'hui, fête des saints Timothée et Tite, Evêques. 
Nous sortons à peine de la Semaine mondiale de prière pour l'Unité des Chrétiens, et l'Evangile nous avertit: si les gens d'une maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir. Regardons en face comment nous nous traitons entre catholiques: pas de quartier et aucune pitié, les laïcs contre les prêtres même lorsqu'ils n'ont pas fait de mal, les prêtres contre les évêques, les épiscopats nationaux par rapport au Pape, le Souverain Pontife et la Curie romaine peut-être. Contre cela, le Seigneur nous propose dans la première lecture, trois choses: raviver le don de Dieu, c'est à dire retrouver l'orientation éternelle de notre vocation chrétienne; docilité à l'Esprit, non pas de peur, mais de force c'est à dire de courage à parler en face, d'amour c'est-à-dire de charité a priori, et de raison, c'est à dire de fidélité à la vérité révélée; et enfin, ce que nous négligeons et oublions toujours, prendre une part de souffrance pour la fécondité spirituelle.



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dimanche 25 janvier 2015

Clôture de la Semaine mondiale de prière pour l'Unité des chrétiens

"Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes."


Nous célébrons ce Dimanche la messe dans une communion toute particulière avec le Souverain Pontife qui préside les Vêpres à la basilique de Saint Paul Hors les Murs à Rome, pour la clôture solennelle de la Semaine mondiale de prière pour l'Unité des Chrétiens. La conjoncture que traverse notre pays nous invite à méditer cette parole du Concile: l'unité des disciples du Christ est le gage le plus sûr et l'espérance de la paix du genre humain. Et il représentait tous les hommes pour ainsi dire en cercles concentriques attirés vers ce centre qu'est l'Eglise catholique, dépositaire de la plénitude de la vérité et des moyens de salut: les baptisés catholiques, les baptisés non catholiques, les hommes qui connaissent Dieu mais ne confessent pas le Christ, les hommes de bonne volonté. Il y a donc une sorte d'appel intérieur au coeur de tout l'homme, de tout peuple, de toute culture, de toute langue à la vérité et à la communion avec Dieu qui se trouve dans la Sainte Eglise. Ces grâces de la bienveillance divine universelle ne suffisent pas à être sauvé, mais elles orientent tant qu'il est possible vers les sources du salut, auxquelles on accède en se détournant de ses péchés, par la conversion au Christ et le sacrement du Baptême. Saint Thomas d'Aquin se demandait déjà: le Christ est-il le Chef, la Tête de tous les hommes? Tous sont-ils les membres de son Corps mystique, l'Eglise? Et il répondait sans hésiter: oui, mais certains le sont en acte, d'autres le sont en puissance, d'autre enfin le sont en acte et en puissance, d'autres encore le sont seulement en puissance et ne le seront jamais en acte. Nous retrouvons alors, en termes clairs ce que le Concile Vatican II avait repris dans la Constitution dogmatique Lumen Gentium sur l'Eglise, bien loin des dérives relativistes qu'on lui a faussement attribuées depuis.