samedi 8 novembre 2014

"Je sais vivre de peu, je sais aussi avoir tout ce qu'il me faut."


Au lendemain du premier Vendredi du mois consacré au Sacré Coeur de Jésus, nous célébrons comme la liturgie nous en donne la possibilité, la messe en l'honneur de la Vierge Marie, Porte du Ciel. Nous faisons ainsi plus que coup double puisque: dans la lumière de la Toussaint, nous reconnaissons que tous sont passés par Elle pour entrer au séjour bienheureux; nous nous appuyons sur son intercession maternelle afin qu'avec le pardon de nos péchés, nous obtenions la grâce de la persévérance finale et la gloire dès l'instant de notre mort; nous la supplions aussi dans la miséricorde divine de secourir nos chers défunts qui sont au Purgatoire; c'est l'icône de Marie Porte du Ciel qui est proposée à la vénération des musulmans pour qu'ils se convertissent au Christ, parviennent à la vérité et embrasse la foi qui sauve.
Les lectures de la messe de ce jour deviennent alors limpides.


vendredi 7 novembre 2014

"Tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés."


Aujourd'hui, premier Vendredi du mois: messe en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus. 
A vrai dire, nous avons un petit pincement de coeur à entendre le Seigneur affirmer: les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. En effet, quelques voyous obtiennent quelque chose en quelques jours, tandis que les catholiques par centaines de milliers et même millions ne réussisent pas à enrayer l'enchaînement des transgressions parlementaires. Providentiellement la Parole de Dieu dans les lectures de ce jour, nous indique trois attitudes qui doivent être les nôtres.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 6 novembre 2014

Aujourd'hui, messe pour les Défunts de l'année à l'HIA Desgenettes. Ecouter l'homélie de la messe sur le site de l'aumônerie catholique:


A la confrérie du saint Rosaire, méditation des Mystères lumineux avec et pour les malades:



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 5 novembre 2014

"Je partage ma joie avec vous tous. Et vous, de même, réjouissez-vous."


Aujourd'hui Mercredi, et comme la liturgie nous en donne la possibilité: messe en l'honneur de saint Joseph. C'est aussi le jour où, comme on le fait sur Radio Espérance, nous prions pour la France et ceux qui la gouvernent actuellement. 
La Parole de Dieu vient d'ailleurs providentiellement nous encourager: vous brillez comme les astres dans l'univers au milieu d'une génération égarée et pervertie. Comment? En tenant fermement la parole de vie. Laquelle? Celle que Jésus proclame dans l'Evangile en forme d'invitation de son plus grand amour:Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Comme le Christ sait par lui-même ce qu'il y a dans l'homme, il nous propose de nous asseoir et de réfléchir d'abord.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 4 novembre 2014

"Venez, maintenant le repas est prêt."


Aujourd'hui, fête de saint Charles Borromée.
Avec l'hymne aux Philippiens dans la première lecture, nous sommes conduits d'emblée au coeur du mystère chrétien et de tous les paradoxes évangéliques: il s'est abaissé, c'est pourquoi Dieu l'a élevé. Comment alors, ne pas reconnaître dans l'Evangile de ce jour, Jésus lui-même, dans la figure du serviteur qui sort chercher inlassablement les pauvres, les aveugles, les estropiés, selon le Commandement du Père, afin de les conduire au festin. Mais les invités ne viennent pas: ils sont retenus simplement par les activités de ce monde: pour légitimes qu'elles soient, elles leur font manquer la vocation bienheureuse. C'est la mondanité spirituelle dénoncée par le Pape François, plus gravement encore: la sécularisation qui se passe de Dieu. Nous comprenons alors qu'il n'y a pas d'autre voie, pour répondre à l'appel du Maître, que d'imiter sa conduite. Il nous faut nous abaisser, renoncer aux fausses certitudes d'ici-bas, aux mensonges du délire prométhéen d'une toute puissance de l'homme, pour accueillir la grâce du Christ, et entrer courageusement dans les dépouillements: en nous libérant peu à peu des chaînes mortelles, ils nous rendent disponibles à l'effusion de Dieu lui-même, en Qui nous vivrons éternellement bienheureux.

Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 3 novembre 2014

"Parce qu'ils n'ont rien à te rendre: cela te sera rendu à la résurrection des justes."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de la Sainte Trinité. La Parole de Dieu pour la messe de ce jour, vient providentiellement nous guider vers la contemplation du mystère de la Charité. Et nous comprenons alors d'emblée qu'elle est d'abord Dieu lui-même, sa nature, en même temps que la vie des Trois Personnes divines. Et ce que nous appelons la charité à notre niveau, sont les dons créés par lesquels la Charité divine nous est communiquée: c'est à dire nous est rendu participable. L'Evangile devient alors très clair: le terme n'est pas les relations entre nous, mais leur ouverture jusqu'en Dieu.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 2 novembre 2014

Commémoration de tous les fidèles défunts

"Requiem aeternam, dona eis Domine, et lux perpetua luceat eis."


C'est devant l'hécatombe sans précédent dans toute l'histoire du genre humain lors de la Grande Guerre, que le Souverain Pontife a autorisé tous les prêtres du monde à célébrer trois messes le jour des Morts: redoutable tradition d'un siècle, qui nous aide à retrouver le sens de l'efficacité surnaturelle de notre vie chrétienne. En s'attaquant aux Indulgences, Luther ruinait toute solidarité spirituelle entre nous et nous poussait dans l'individualisme qui nous tue. Les sacrements furent sauvés: mais ce sont les prêtres qui célèbrent les sacrements. Alors que les indulgences, tous les baptisés peuvent les gagner et les offrir pour leur défunts: eau bénite, signe de croix, cierge béni, prière, le saint Nom de Jésus, tout cela ce sont des indulgences partielles. Elles peuvent devenir plénières, si en plus nous allons nous confesser: travailler au salut de notre âme, et ouvrir le Ciel à un défunt de notre choix!