samedi 27 février 2016

"Je me lèverai, j'irai vers mon Père."


Aujourd'hui, dans la célébration du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, messe en l'honneur de la Vierge Marie Mère de la Réconciliation. La prière pour la conversion des pécheurs est l'une des démarches centrales de l'Année Sainte. Car, on le comprend massivement de la parabole dite "de l'enfant prodigue", le problème n'est pas de savoir si Dieu va pardonner ou non, mais bien que le pécheur revienne à lui. Encore faut-il ne pas perdre de vue qu'elle répond aux pharisiens, et que donc, malgré une richesse proprement inépuisable, elle vise le frère aîné: on peut être auprès de Dieu et passer complètement à côté de ce qu'il nous donne. Puissions-nous par une conversion vraiment divine, entendre la vérité de ce qu'il dit: toi, mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi.


vendredi 26 février 2016

"C'est là l'oeuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux."


L'Evangile de la messe de ce jour montre magnifiquement comme le Seigneur Jésus récapitule tout en sa Personne: l'histoire de Joseph le patriarche, l'allégorie de la vigne d'Isaïe, les psaumes, qui servent au Christ d'abord pour se révéler, et aux Apôtres ensuite pour l'annoncer. Devant une telle convergence qui s'étend aussi à l'histoire du genre humain et à notre existence personnelle, allons-nous enfin nous abandonner avec confiance entre ses mains?




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 25 février 2016

"Un grand abîme a été établi entre nous et vous."


Peut-être voudrions-nous nous rassurer à l'écoute de la parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare, en nous disant qu'il s'agit d'une parabole adressée aux pharisiens. Mais elle contient des enseignements graves et incontournables, que nous n'aimons pas toujours envisager. En particulier celui d'un grand partage de l'humanité. Non qu'il y ait une prédestination au mal: tous sont appelés à la vie éternelle par pure bonté. Mais au fur et à mesure de nos existences, de nos choix, de nos omissions, peu à peu nous prenons ces voies divergentes qui nous éloignent les uns des autres et nous établissent insensiblement d'un côté ou de l'autre côté. Mais qui le dira, sinon Dieu qui sonde les coeurs et les reins, afin de rendre à chacun selon ce qu'il fait, ce qu'il est, ce qu'il est devenu.




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mercredi 24 février 2016

"Ma coupe, vous la boirez."

Trieste

Le dernier verset de l'Evangile de la messe de ce jour nous permet de comprendre qu'il s'agit essentiellement de la révélation du mystère du Christ, et non pas d'une simple leçon d'humilité somme toute de bon aloi lorsqu'on est élevé dans l'Eglise à quelque dignité. Est-ce bien au vrai Jésus que nous sommes attachés par la foi: celui qui meurt et ressuscite pour nous sauver? Et comme membre du Christ, acceptons-nous avec reconnaissance qu'il en soit ainsi pour nous aussi?




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mardi 23 février 2016

"Le plus grand parmi vous sera votre serviteur."


Pas de malentendu à propos de l'Evangile de la messe de ce jour. Le Seigneur Jésus est à l'origine de la dignité du sacerdoce royal de tous les baptisés: mais il est aussi à l'origine de la constitution hiérarchique du Peuple de Dieu, avec le sacerdoce ministériel, qui comme son nom l'indique est au service. De quoi? De la sanctification des baptisés dans l'exercice du sacerdoce commun: sainteté personnelle et apostolat universel.




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lundi 22 février 2016

Fête de la Chaire de saint Pierre

"Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise."


En ces temps de sécularisation et tandis que des puissances obscures cherchent à imposer le naturalisme, il est important de redire la qualité surnaturelle de l'Eglise dans sa structure, son enseignement, sa mission, ses sacrements. En effet, l'enjeu des pouvoirs exorbitants qui lui ont été remis et singulièrement au Successeur de Pierre, le Pontife Romain, n'est rien de moins que le salut éternel. Nous avons dans l'Eglise et par elle, une intimité, une familiarité avec le seul vrai Dieu, le Dieu vivant, la Sainte Trinité du Père et du Fils et du Saint Esprit, Créateur et Rédempteur, Juge universel. 




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dimanche 21 février 2016

Deuxième Dimanche de Carême

"Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai choisi: écoutez-le."


A l'heure des ténèbres, le Seigneur priera ainsi: Père donne-moi la gloire que j'avais auprès de toi avant la création du monde. La gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique plein de grâce et de vérité, et que les Apôtres entrevoient sur la montagne de la Transfiguration, est la plupart du temps cachée, pour permettre au Seigneur d'entrer dans sa Passion et jusque dans la mort. Elle resplendit dans la Résurrection le troisième jour, comme Jésus l'avait dit. Qu'y a-t-il de nouveau? Ce qu'il y a de nouveau c'est que la gloire du Christ est chargée de toute l'iniquité qu'il a prise sur lui, et de tous les péchés qu'il a engloutis dans sa Miséricorde; elle a fracassé la mort. Elle nous sauve, elle nous justifie, elle nous sanctifie et fait rayonner sur nous la vie même de Dieu.