samedi 13 mai 2017

Canonisation des saints François et Jacinthe de Fatima

"Croyez-moi: je suis dans le Père et le Père est en moi."


La coïncidence des lectures de la messe de ce jour avec le Centenaire de la première apparition de Notre Dame à Fatima et la canonisation des saints François et Jacinthe Marto, deux des trois petits bergers qui ont vu la Vierge Marie et si généreusement obéi à toutes ses demandes, nous invite à revenir aux visions qu'elle leur a montré dans le lumière de Dieu. D'abord ils se voyaient en Dieu comme dans un miroir bienheureux. Ensuite ils voyaient le Coeur immaculé de Marie meurtri par toutes les offenses contre Dieu que sont les péchés qui se commettent. Enfin elle n'a pas hésité malgré leur jeune âge à leur montrer l'enfer où tombent les pécheurs s'ils ne se convertissent pas: ils se sont livrés alors à corps perdu aux pratiques très simples et concrètes de la dévotion au Coeur immaculé de Marie, moyen donné par Dieu dans sa souveraine miséricorde, pour que les multitudes ne soient pas perdues éternellement.


vendredi 12 mai 2017

"Dans la maison de mon Père il y a de nombreuses demeures."


Les lectures de la messe de ce jour recèlent un enseignement précieux par les temps qui courent. Dieu est si Bon qu'il peut tirer le bien même du mal: ainsi même les méchants, sans le savoir, oeuvrent à la réalisation du plan divin de salut, insondable dans sa Sagesse. Il a voulu en effet vaincre les péchés et la mort en les enlevant sur lui. Arrêtons donc de rêver de contourner la souffrance et la mort, mais attachons-nous à Jésus et suivons-le jusqu'au bout dans l'obéissance de la foi, jusque dans les demeures éternelles.

Ecouter l'homélie de la messe



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 11 mai 2017

"Un serviteur n'est pas plus grand que son maître."


La Parole de Dieu semble nous rejoindre dans une sorte de désarroi qui peut-être nous saisit, après la campagne électorale et les deux tours de la présidentielle qui nous ont sidérés: je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu'elles n'arrivent; ainsi lorsqu'elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. Affirmant ainsi sa Seigneurie sur l'Histoire comme sur chacune de nos existences, le Seigneur nous indique même comment augmenter notre foi: reprendre les merveilles de l'Histoire Sainte, nous référer aux "Jean Baptiste" de notre temps, prendre enfin en compte que sans Dieu et contre le Christ le monde ne pourra pas marcher et donc annoncer en totale simplicité Jésus seul Sauveur.




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mercredi 10 mai 2017

"Je le déclare comme le Père me l'a dit."


Une progression dans l'Evangile de la messe de ce jour, de la lumière à la parole au commandement. Nous entrons alors dans l'intimité de la Filiation divine de Jésus, parce que depuis notre Baptême nous sommes les fils adoptifs. La lumière éclaire tout homme en venant dans le monde; la parole s'adresse à chacun comme une vocation; le commandement suscite l'obéissance qui lui répond amour pour amour.




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mardi 9 mai 2017

"Personne ne les arrachera de ma main."


Dans le prolongement du Dimanche du bon Pasteur, les lectures de la messe de ce jour soulignent la qualité divine de toute la vie chrétienne. Nous sommes aimés dans l'amour trinitaire. Nous portons le nom "chrétiens" du Christ, ayant part à son Onction: le Saint Esprit constitue les arrhes de notre héritage divin. Tel est le point de départ, à partir duquel nous venons au monde.




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lundi 8 mai 2017

"Les brebis ne comptent pas vraiment pour lui."


Nous ne pouvons pas ne pas remarquer les coïncidences des lectures bibliques, qui semblent résonner très particulièrement en nos esprits alors que vient d'être élu le président de la république après la campagne et dans les circonstances que nous savons.
A l'Evangile, le mercenaire pour qui les brebis ne comptent pas vraiment, tandis que Jésus le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. Et à l'office des Lectures, hier le grand signe de la femme couronnée de douze étoiles avec le soleil pour manteau, et le dragon rouge feu qui part en guerre contre ses enfants; et aujourd'hui, dans la suite de l'Apocalypse, la Bête qui donne son pouvoir à la deuxième bête, qui dresse son image et peut même la faire parler, imposant son chiffre sur quiconque veut continuer à acheter et vendre.
Il et grand temps de nous replonger dans ces sentences de la nuit de Pâque:
Le Christ hier et aujourd'hui, commencement et fin de toutes choses, alpha et omega, à lui le temps et l'éternité, à lui la gloire et la puissance pour les siècles sans fin. Amen. Par ses saintes plaies, ses plaies glorieuses, que le christ Seigneur nous garde et nous protège. Amen




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dimanche 7 mai 2017

Dimanche IV de Pâques

"Moi, je suis la porte des brebis."


Ce Dimanche, nous sommes à quelques jours du centenaire de la première des apparitions de Notre Dame à Fatima, du 13 mai au 13 octobre 1917. C'est aussi la Journée mondiale de prière pour les Vocations sacerdotales et religieuses. C'est jour d'élection présidentielle pour la république. Et nous célébrons un Baptême.
Or ce Dimanche la liturgie nous fait entendre la parole de Jésus: je suis la porte. Et à la question: que devons-nous faire? saint Pierre répond le jour même de la Pentecôte: faites-vous baptiser. De même qu'il explique le cap de la vie chrétienne: dans sa bouche on n'a pas trouvé de mensonge.
Beaucoup seront déçus par la campagne et par les élections: mais c'est le temporel. Si vous voulez faire quelque chose qui demeure quel que soit la couleur ou le régime: vous pouvez baptiser des enfants et leur donner la vie éternelle; vous pouvez rendre présent sur l'Autel la Croix de Jésus et son plus grand amour; vous pouvez donner à manger le Corps du Christ ressuscité. Non pas de vous même: mais par les pouvoirs sacrés reçus au jour de votre ordination.