samedi 22 juillet 2017

"J'ai vu le Seigneur".


Aujourd'hui, fête de sainte Marie Madeleine, grande pénitente et apôtre des apôtres, leur portant l'annonce inouïe: du tombeau vide d'abord, et du Seigneur toujours vivant. Tonalité décidément pascale de sa fête, renforcée cette année par la coïncidence liturgique avec, dans la lecture cursive de l'Exode en première lecture de la messe de ce jour, le récit de la sortie d'Egypte: cortège de l'ancienne à la nouvelle Alliance et jusqu'au Ciel. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.


vendredi 21 juillet 2017

"Il y a ici plus grand que le Temple."


Les lectures de la messe de ce jour mettent en évidence le malentendu radical qui a causé la chute de la première Alliance, et qui est passé jusqu'à nous, même s'il ne peut remettre en question l'Alliance nouvelle et éternelle qui est indéfectible: mais c'est par là que nous pouvons faire défection. Le texte de l'Exode sur la Pâque est lu solennellement le soir du Jeudi Saint: l'essentiel est donc cultuel. Mais la Pâque a été aussi la sortie de l'esclavage d'Egypte; de sorte que les bienfaits qui rejaillissent au plan temporel de l'oeuvre de Dieu nous suffisent très largement et nous ne sommes pas si intéressés du reste.


jeudi 20 juillet 2017

"Vous trouverez le repos pour votre âme."


Le Nom de Dieu, intraduisible, imprononçable, insondable et pourtant révélé et donné en gage de sa présence indéfectible: je serai votre Dieu et vous serez mon peuple. Je suis qui je suis, ou plus proche de la racine sémitique: je vis, je suis le vivant, la vie c'est moi. Une puissance de Vie qui engloutit toute iniquité et toute mort, et qui se donne à nous pour être aussi notre vie.


mercredi 19 juillet 2017

"J'ai vu l'oppression."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de saint Joseph à qui nous confions tous nos besoins temporels et spirituels. Haut patronage qui éclaire singulièrement les lectures de la messe de ce jour. On sait quelle fécondité spectaculaire la révélation du Nom de Dieu au buisson ardent a provoquée, avec Moïse, à main forte et à bras étendu. Pourtant, l'alliance, déclarée ancienne depuis, a manqué l'essentiel en ne reconnaissant pas Jésus. Au contraire, dans l'Evangile, c'est aux petits que sont révélés les mystères du Père: et cette alliance nouvelle est éternelle, parce que le tout-Petit est vraiment Dieu lui-même, le Verbe incarné.


mardi 18 juillet 2017

"Ces villes autrefois se seraient converties."


C'est encore par miséricorde, quand Jésus fait des reproches. Mais prenons-le donc au sérieux, même si c'est déjà bien tard. L'Europe est le seul continent dont toute la civilisation est tissée de l'Evangile de Jésus Christ: nous lui tournons le dos depuis trop longtemps et il ne se passerait rien? Alors considérons au moins que les banques dissimulent une banqueroute universelle à grand renfort de monnaie papier sans plus rien derrière, après quoi ils annoncent qu'ils prendront notre argent qui est déjà entre leurs mains: et il ne se passerait rien? Et ces milliers, et dizaines de milliers et centaines de milliers de gens qui arrivent en déferlement ininterrompu: ils mangent et ils boivent et ils sont là avec leur habitudes à eux, et il ne se passerait rien?


lundi 17 juillet 2017

"On aura pour ennemis les gens de sa propre maison."


Aujourd'hui, messe votive de Notre Dame du Mont Carmel, ce qui éclaire singulièrement les lectures de la messe de ce jour. Si je n'ai pas Dieu lui-même, j'estime ne rien avoir du tout. Dès lors même ce qui nous vient de Dieu semble s'évanouir, et par delà le créé, la foi rejoint au coeur, Dieu seul. Du coup on comprend mieux l'Evangile du combat spirituel, et la première lecture de la détresse du peuple de Dieu au pays d'Egypte: l'austérité de la foi nous achemine à la béatitude de la vision, si nous persévérons.


dimanche 16 juillet 2017

Dimanche XV dans l'Année

"A vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux."


L'explication de la parabole du semeur par Jésus lui-même se passe d'autres commentaires, mais nous en soulignons deux choses: la nécessité d'accueillir la Parole; et son efficacité qui nous ouvre la vie éternelle après les tribulations de cette vallée de larmes. Et là, nous retrouvons l'horreur de notre époque: le coeur de ce peuple s'est alourdi: ils sont devenus durs d'oreille, ils se sont bouché les yeux de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n'entendent, que leur coeur ne comprenne, qu'ils ne se convertissent - et moi, je les guérirai.