samedi 21 décembre 2013

"Voici mon bien-aimé qui vient: il regarde par la fenêtre, il guette à travers le treillage."


La joie du Seigneur est notre rempart. Rien dans le monde, dans l'Eglise, autour de nous ou en nous-mêmes ne doit nous voler la joie du Seigneur: car il vient. L'exultation de Jésus avant même de naître, et qu'il transmet déjà à tous ceux qui l'approchent, est notre héritage. Il y a là plus fort que tous les pouvoirs d'ici-bas. Son bras est fort, ses trophées l'accompagnent, car il est sorti en vainqueur et pour vaincre encore.


vendredi 20 décembre 2013

"Voici la servante du Seigneur: qu'il me soit fait selon ta parole."


Le récit de l'Annonciation nous fait comme toucher l'instant de l'Incarnation du Verbe: le sommet insurpassable de toute l'oeuvre de Dieu dans la Création et dans la Rédemption. Jamais il n'y aura plus de Don de Dieu qu'il n'y en a eu à cet instant. L'instant où l'éternité touche le temps, où l'Eternel entre dans le temps, le conduisant immédiatement à sa plénitude tout en respectant sa chronologie. Le tout petit petit Jésus va en effet grandir, mais tout ce qu'il sera il l'est déjà: tout ce qui advient par la suite n'est que la manifestation de sa plénitude dès cet instant. On comprend alors la puissance de la Vierge Marie en ces temps qui sont les derniers: l'instant de l'Incarnation advient dans son sein, elle est la Mère de Dieu.


jeudi 19 décembre 2013

Messe de funérailles à la chapelle de l'HIA Desgenettes:

"Je suis Gabriel: je me tiens en présence de Dieu."


Croyons-nous vraiment que Dieu peut agir dans l'histoire et dans chacune de nos vies? En posant souvent cette question, le Pape Benoît XVI pointait avec sûreté notre manque de foi: comme si l'efficacité était aux moyens de ce monde, tandis que nous laissons à Dieu les perspectives éternelles auxquelles il sera toujours temps de penser. Mais les causes secondes, comme l'on dit en métaphysique, ne sont efficaces que dans la dépendance immédiate de Dieu. Si le sécularisme enferme le monde dans ses limites, et l'homme dans son orgueil, le mystère du Verbe incarné se présente comme un Enfant, avec sa Mère, dans la sainte Famille: il y a là ce qui met en déroute les prétendus pouvoirs de ce monde. Pas étonnant alors, que les combats actuels aient pour enjeux précisément l'enfant, et sa mère, et la famille.


mercredi 18 décembre 2013

Entendu sur Radio Espérance

Retrouvez sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise, deux émissions entendues sur Radio Espérance: en commentaire des derniers numéros de l'Encyclique Lumen Fidei, pour restaurer la famille et relever la cité des hommes.
"Ne crains pas de prendre chez toi Marie."


L'Annonciation à saint Joseph: comme il nous est bon d'entendre cet évangile aujourd'hui! Alors que partout les pères sont exclus de toute reconnaissance, voici que pour le mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu, vrai Homme et vrai Dieu, le Seigneur confirme à saint Joseph sa volonté qu'il soit là et l'enrichit de toutes les grâces qui lui permettront d'être auprès du Fils bien-aimé, conçu du Saint Esprit et né de la Vierge Marie : papa! De fait, il reçoit la charge de lui donner son nom: "Jésus", le Seigneur sauve, et encore "Emmanuel" c'est-à-dire Dieu avec nous.
L'action des Hommen avant-hier devant le Grand Orient de France, vient providentiellement nous aider à redécouvrir comment les papas aiment leurs enfants. L'amour d'un papa n'est pas une simple copie "masculine" de l'amour de la maman. Tous ceux qui iront contre les droits des enfants nous trouveront en travers de leur route, proclame leur manifeste.  Qu'ils soient remerciés pour leur simplicité et leur courage. 
En révélant la relation unique qu'il a avec le Père éternel, Jésus n'a pas pu ne pas se référer à ce qu'il avait vécu auprès de saint Joseph: le Père aime le Fils et il lui montre tout ce qu'il fait; et tout ce que fait le Père, le Fils le fait pareillement. Saint Joseph, nous découvrons mieux en notre temps la grâce inouïe qui fut la vôtre, et c'est sans doute pour goûter plus puissamment votre paternelle intercession, que le Saint Père a voulu que vous soyez désormais mentionné à chaque messe célébrée, juste après la saint Vierge, comme en apposition, au grand mystère de l'Incarnation rédemptrice. Nous avons confiance de vous savoir là, pour nos familles, pour le droit des enfants, et pour retrouver le sens sacré de la maternité que vous avez protégée.

mardi 17 décembre 2013

"Voici la table des origines de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham."

Vers les terres australes

Il est très touchant de voir le dessein de Dieu cheminer de génération en génération. Comment ne pas comprendre que le mystère de l'Incarnation est un mystère de condescendance divine, d'accompagnement de celui qui depuis le commencement trouve ses délices à demeurer au milieu des hommes? L'un des signes de crédibilité du Christ, c'est qu'il accomplit toutes les prophéties: mais il n'est pas seulement la clé des Ecritures, il est aussi la clé, le centre et le but de toute histoire humaine.


lundi 16 décembre 2013

"Ce héros, je l'aperçois, mais pas pour maintenant; je le vois, mais pas de près."


L'Evangile d'aujourd'hui démasque l'hypocrisie de l'agnosticisme contemporain: nous ne savons pas? Comme le rappelle le Saint Père, c'est publiquement que Dieu donne ses bienfaits aux méchants et aux bons: c'est donc aussi publiquement qu'il doit être honoré par tous ceux qui en profitent! Et on peut en dire autant au sujet du Christ, et de l'Eglise: chaque européen était jusqu'à il y a peu bénéficiaire d'un splendide héritage civilisationnel et spirituel, dont l'agnosticisme prétendu le prive désormais. On comprend l'énergie avec laquelle le Pape François s'efforce de relancer le dynamisme de la nouvelle évangélisation.


dimanche 15 décembre 2013

"En attendant la venue du Seigneur, ayez de la patience."



Le grand critère de l'évangélisation, martelé par le Saint Père est celui que nous entendons dans l'évangile de ce 3° Dimanche de l'Avent: la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Nous devons reconnaître en eux Jésus Christ qui s'est identifié à eux. Mais nous devons surtout saisir l'opportunité qu'ils représentent de faire voler en éclat la dictature mondiale de l'idéologie actuellement dominante: il n'est pas vrai que la dignité de la personne consiste dans l'isolement égoïste sur la richesse, le pouvoir et la santé. C'est au contraire dans le partage du bien commun qui se renouvelle sans cesse et auquel chacun contribue par son humanité même, en toute charité, que se trouve la possibilité d'un développement intégral de tous et de chacun.