samedi 17 février 2018

"Il lui dit: suis-moi."


Jésus exprime dans l'Evangile de la messe de ce jour, ce que nous confessons à chaque fois que nous récitons le grand Credo à la messe: pour nous les hommes et pour notre salut, il descendit du ciel. Comme le remarquait saint Jean Paul II en abordant le grand Jubilé de l'An 2000: le christianisme est la religion de Dieu qui cherche l'homme. Dès après la chute: Dieu appela l'homme et lui dit "où es-tu?". Et pour le retrouver il a envoyé son Fils qui s'est fait homme: "voici l'homme" dira Pilate au coeur de la Passion. Comprenons alors, que par delà l'amour du prochain, tel que proné dans la prophétie d'Isaïe, c'est la relation à Dieu Créateur et Sauveur qu'il nous faut d'abord retrouver, par la grâce du Christ.

vendredi 16 février 2018

"Des jours viendront où l'Epoux leur sera enlevé: alors ils jeûneront."


On voit à quel point le christianisme est autre chose que les traditions religieuses de l'humanité, quand on voit la façon dont il aborde la pénitence. Elle est tout entière orientée à retrouver Jésus dans sa Passion et sur la Croix, pour recevoir son amour et lui répondre: c'est donc la charité qui est l'essentiel de notre Carême. Saint Jean explique pourquoi: l'amour vient de Dieu et Dieu est Amour. Si tu vois l'amour dans ton coeur, commente saint Augustin, alors sois en paix: Dieu est dans ton coeur.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 15 février 2018

"Choisis donc la vie."


Au tout début de notre retraite de Carême, le Seigneur nous propose le thème des deux voies: la vie ou la mort. Le problème est que le choix n'est ni symétrique ni neutre. Bien plus, les ombres de ce monde semblent immédiatement rejoignables, et les les réalités divines sont invisibles. Il y faut le secours de la foi et la grâce d'entendre la parole du Christ jusqu'à la fin de la phrase: le dernier mot n'est pas "tué" mais "le troisième jour il ressuscitera".




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 14 février 2018

Mercredi des Cendres

"Laissez-vous réconcilier avec Dieu."


Dès l'entrée en Carême, il faut penser: Jésus crucifié pour nous, mort et ressuscité afin que nous ayons en lui la vie éternelle. Nos pénitences et sacrifices auront alors pour but de nous rapprocher de Jésus: lui montrer que nous honorons ses souffrances et que nous voulons nous y associer par sa grâce. Délivrés de nos péchés par son amour et son pardon, nous entrons dans la vie éternelle, commencée pour nous à notre Baptême. C'est là que nous retrouvons ce rite fabuleux des Cendres: laissés à nos seules forces, aux mains de nos péchés et aux mensonges du monde, nous ne pourrons que finir en poussière; mais unis à Jésus par la foi, l'espérance et la charité, nous sommes déjà ressuscités dans notre âme, et il a promis de ressusciter aussi même notre corps à la fin des temps.


mardi 13 février 2018

"Vous ne comprenez pas encore?"


Alors que le Carême ne commence que demain, il semble que dans une sorte de sainte impatience, le Seigneur nous exhorte à la conversion de la façon la plus directe. Tant de points d'interrogation dans la bouche de Jésus: pourquoi? Parce que vu qui il est et ce qu'il a fait et ce qu'il a dit, il est invraisemblable que nous ayons si peu la foi. Il est grand temps de prendre au sérieux toutes ces réalités chrétiennes, parce qu'elles sont celles du ciel alors que nous sommes encore sur la terre, et que du coup nous pourrions en effet tout manquer.




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lundi 12 février 2018

"Aucun signe ne sera donné à cette génération."


Pourquoi aucun signe? Mais parce que le Signe c'est Jésus Christ en personne, le Verbe fait chair. Le temps des préfigurations est terminé: désormais ce sont les réalités divines qui nous sont accessibles dans la Sainte Humanité de Jésus. Elle passe la figure de ce monde, et ses pouvoirs: la Croix de Jésus et sa charité infinie demeure.




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dimanche 11 février 2018

Dimanche VI dans l'Année

"Je le veux: sois purifié."


Aujourd'hui, fête de Notre Dame de Lourdes et Journée mondiale des Malades: que nous célébrons dans la coïncidence liturgique du Dimanche, fête de la Résurrection du Seigneur qui a la préséance.
L'enchaînement des guérisons opérées par Jésus au début de l'Evangile selon saint Marc, conduit invinciblement à une analogie entre la lèpre et le péché. Or, nous sommes révulsés par la maladie, mais nous nous accommodons très bien des péchés. Alors que va commencer le Carême, pensons que les âmes en été de péché sont bien pires que les corps dévorés par la maladie, et comprenons que notre conversion n'est pas une coquetterie spirituelle, mais l'enjeu du salut.