samedi 26 septembre 2015

"Ils avaient peur de l'interroger."


Aujourd'hui, célébration de l'Onction des Malades au cours de la messe.
Nous commençons par la bénédiction de l'eau, nous rappelant la consécration de notre Baptême. Mais nous le faisons "à l'ancienne", avec exorcisme du sel et de l'eau avant les bénédictions. Il s'agit en effet d'une message fort à l'adversaire, partie en latin, partie en français: il importe de faire place nette avant que ne puisse se répandre l'effusion divine, exactement comme avant la profession de foi en la Sainte Trinité, on commence par renoncer à satan.


vendredi 25 septembre 2015

"Jésus était en prière à l'écart."


On dit que les marins sont superstitieux. Mais il y a aussi au fond de nous toujours un reste de paganisme, qui nous fait penser que la foi devrait nous éviter les épreuves. Or nous voyons ceci dans l'Evangile. D'abord, pour que nous ayons la foi, il faut que Jésus prie pour nous. Ensuite nous devons accepter ce retournement que la Croix soit le lieu non pas de notre abandon, mais de notre salut, première conversion. Enfin, nous devons garder les yeux de notre foi sur la Résurrection d'entre les morts, deuxième conversion. Alors nous serons dans la lumière et la paix, capables de la traversée d'ici-bas.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 24 septembre 2015

"Qui est cet homme dont j'entends dire de telles choses?"


Nous  célébrons aujourd'hui la messe pour la Famille, avec une certaine solennité et fort concours de peuple, pour nous unir à la Rencontre internationale des Familles à Philadelphie qui sera couronnée par la venue du Pape. Nous célébrons en forme d'action de grâces et en puissante intercession, étant donné les enjeux de la famille non seulement pour l'Eglise mais aussi pour la sauvegarde du genre humain, avant même la question de son salut éternel. Et les lectures de la messe de ce jour nous présentent providentiellement deux axes de notre réflexion, de notre examen de conscience et de notre engagement renouvelé. Avec la première lecture, c'est notre indolence depuis des dizaines d'années, alors qu'on détruisait la famille. Avec l'Evangile, l'incapacité radicale des pouvoirs publics à même simplement concevoir ce que c'est que la famille. Plutôt que des individus qui se vendent, comme l'on dit maintenant, c'est une famille que nous aimerions avoir à la tête de l'Etat.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 23 septembre 2015

"Il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons."


Aujourd'hui, fête de saint Pio de Pietralcina, Padre Pio.
Providentiellement, les lectures de ce jour évoquent pour nous les grands axes de la vie et du ministère de ce mystérieux capucin. Et d'abord sans doute, sa lutte frontale, ouverte, contre le démon. Prêtre uni au Christ sur la Croix, jusque dans la manifestation tangible des saints stigmates de la Passion, il est placé au coeur de la mission de Jésus lui-même: il est venu détruire les oeuvres du diable, affirme saint Jean dans sa première Lettre. Ensuite les guérisons, matérialisé de façon durable par la Casa di Solievo, maison de réconfort, qu'il a fondé, hôpital ultramoderne qui prolonge le rayonnement des guérisons qu'il obtenait. Mais comment manquer la racine: la lutte contre le péché dans le secret du confessionnal, et plus profondément encore dans la nuit des âmes où il mettait parfois avec vigueur les projecteurs de la miséricorde: comme le donne à comprendre la première lecture, la miséricorde ne peut s'exercer que par le repentir du pécheur. Tel est le mouvement intérieur qu'il faut susciter, et qui est la transcription humaine, dans la conscience du pécheur, de la miséricorde qui déjà le touche et veut lui rendre vie, fût-elle en putréfaction, selon le mot de Jésus à Sainte Faustine. L'humilité, enfin, et la pauvreté du fils de saint François d'Assise, dont l'Evangile que nous entendons ce jour était la charte de l'Ordre qu'il fondait: avec la joie d'être tout entier de Dieu, par Dieu, avec Dieu et pour Dieu. Le prêtre ne se comprend pas lui-même ici-bas, on ne pourra le comprendre qu'au ciel, disait le saint Curé d'Ars: si le prêtre se comprenait, il mourrait aussitôt.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 22 septembre 2015

"Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu."


Aujourd'hui, messe pour le Saint Père. On remarque l'insistance avec laquelle il demande qu'on prie pour lui. Peut-être parce qu'il est conscient de mettre son âme en péril par le jeu qu'il noue, pressentant le démon partout à l'affût et voulant autour de lui les fidèles en rang serrés pour lui faire obstacle. De fait les lectures de ce jour insistent encore une foi sur le sens surnaturel, non pas seulement de la vie chrétienne, mais de toute chose, y compris la marche de l'Histoire. Communion surnaturelle dans la sainte Eglise, mais aussi revirement improbables des dirigeants: car tous les coeurs sont dans la main du Tout Puissant.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 21 septembre 2015

Sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise:



Fête de saint Matthieu

"Il lui dit: Suis-moi. L'homme se leva et le suivit."


En cette fête de saint Matthieu, notre prière va bien sûr tout d'abord vers le Saint Père notre Pape François qui effectue actuellement un voyage apostolique aux Amériques et participera à la fin de la semaine aux VIII° Journées mondiales de la Famille à Philadelphie. On sait en effet que la devise du Pape est "miserando atque eligendo" que l'on traduit par "lui faisant miséricorde il le choisit" ou bien "le choisissant il lui fit miséricorde" une phrase tirée du commentaire de saint Bède le Vénérable sur la vocation de Matthieu, qu'on lit à l'Office des Lectures de ce jour. La vie chrétienne est sous le signe de la miséricorde divine: nous sommes tous des convertis dans l'Eglise.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 20 septembre 2015

"Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux."


Les mystère pascal de Jésus dépasse totalement nos capacités. Impossible de concevoir la gravité du péché; plus inaccessible encore les profondeurs de la Miséricorde divine. Les Apôtres ont donc peur. Mais nous-mêmes, abordons souvent ces grandes vérités chrétiennes de façon "mondaine" comme dit le Pape François, c'est-à-dire selon les conceptions du monde, terriblement superficielles. Que faire alors pour être en vérité avec Jésus? Il nous propose d'entrer dans le mystère de sa sainte Enfance. L'Enfant Jésus de Beaune, le petit Roi de Grâce, invitait ainsi la vénérable Marguerite de l'Eucharistie: puise dans ma sainte Enfance les grâces que personne ne pense à venir y chercher, elles te permettront de tout traverser.