samedi 20 juin 2015

Un apport décisif

Sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise, mise en ligne de la video de l'entretien de H. Juvin sur tvlibertes.com Vous ne perdrez pas votre temps. Chaque minute est un projecteur sur la réalité: le sortilège est neutralisé, les yeux s'ouvrent, on comprend ce qui se passe et ce qui est à faire.

"Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père sait que vous en avez besoin."


Aujourd'hui Samedi, messe en l'honneur de la Vierge Marie, Secours des Chrétiens.
Lorsque Jésus est là, tout devient simple, évident, naturel. Nous comprenons alors que le souci vient du péché: comme si nous étions seuls, abandonnés à nous-mêmes, menacés, perdus. Il nous faut donc triompher de l'angoisse par la volonté que comporte l'acte de foi. C'est ce qu'illustre aussi saint Paul dans la première lecture: quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. Oui, la lumière de Dieu me montre ma faiblesse, mais elle révèle surtout le secours que Dieu m'apporte pour la traversée d'ici-bas, dont le terme est l'éternité bienheureuse, c'est-à-dire la jouissance de Dieu que rien ne menacera plus. 


vendredi 19 juin 2015

"Là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur."


Commentaire de la première Béatitude par Jésus lui-même: Heureux les pauvres de coeur, le royaume des cieux est à eux. Qu'est-ce à dire? Faites-vous des trésors dans le ciel, là où il n'y a pas de mites ni de vers qui dévorent, pas de voleurs qui percent les murs pour voler. Dépouillement, richesse: curieusement dans la première lecture, alors que saint Paul veut aussi se vanter, qu'aligne-t-il comme titres de gloire? Non pas tout ce qu'il a fait d'immense pour l'Eglise, avec la grâce de Dieu, mais tout ce qu'il a subi de la part des méchants. C'est qu'en effet, il s'agit du salut éternel des hommes: et là, personne ne peut dire, c'est par ce que j'ai fait que j'ai sauvé quelqu'un. Dieu seul sauve, et il nous faut nous en remettre totalement à Lui qui fera tout servir en nous, pour cette oeuvre de rédemption. Nous voici alors pauvres en nous, mais riches de Dieu, pour une oeuvre qui demeurera éternellement en joie partagée.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 18 juin 2015

"Et ne nous laisse pas entrer en tentation."


C'est le jour où nous entendons, dans toute l'année liturgique, le Notre Père dans la traduction nouvelle de la Liturgie. Vous n'avez pas fait attention? Vous avez raison, l'essentiel du Notre Père est ailleurs: et d'abord dans la grâce inouïe d'appeler Dieu Notre Père. Quand on voit quelles horreurs on peut commettre en pensant honorer Dieu quand on ne le connaît pas, on devrait se complaire sans fin dans ce beau nom de Père qui nous est partagé par Jésus dans la prière. Mais disons tout de même un mot de la "tentation". Chacun s'improvise là expert en spiritualité, Dieu peut faire ceci ou ne doit pas faire cela, etc. Mais la question n'est pas tellement d'entrer en tentation que d'en sortir. En fait, le problème n'est pas celui d'une traduction: le problème est que nous ne voulons toujours pas accepter la Croix de Jésus.



Pour mémoire, sur le site du catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 17 juin 2015

"Dieu aime celui qui donne joyeusement."


Aujourd'hui Mercredi, messe en l'honneur de saint Joseph.
L'Evangile de ce jour fait immanquablement penser au Carême, puisque nous l'entendons le Mercredi des Cendres. C'est l'occasion de rappeler que le Carême est une retraite annuelle, qui doit donc irradier l'ensemble de notre vie chrétienne: le style en est pénitentiel. C'est-à-dire non pas d'avoir des faces de Carême toute l'année, mais revenir sans cesse à la source en nous qui n'est autre que Dieu lui-même depuis notre Baptême: l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissant pour la vie éternelle. On comprend alors pourquoi notre générosité est joyeuse et pourquoi elle est inépuisable. C'est Dieu qui le premier vient à nous et atteste son amour et nous remplit de sa miséricorde et nous ouvre ses trésors: et alors à son action salutaire, notre coeur reprend vie et se dilate.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 16 juin 2015

"Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait."


Aujourd'hui, comme la Liturgie nous en donne la possibilité, messe pour les chrétiens persécutés.
Pas de mondanité spirituelle: Jésus parle ici de notre consécration baptismale, nous avons revêtu le Christ, nous sommes les enfants de Dieu. On dit que les sociétés secrètes ont des codes pour que les membres se reconnaissent même dans les camps adverses: mais les liens d'éternité ont-ils à nos yeux moins d'importance? Nous partageons Dieu même: qui dit mieux pour nous unir? On comprend alors dans quelle profondeur divine retentit cette autre parole de Jésus: aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent. Dans les temps de persécution, des grâces énormes sont données: ce que l'on s'efforce d'obtenir tout au long d'une vie chrétienne, est donné soudain en quelques instants, dans la puissance de l'Esprit.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 15 juin 2015

"Si quelqu'un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui."


Dans le sermon sur la Montagne, nous retrouvons de nombreuses sentences typiquement chrétiennes, dont plusieurs sont passées dans le langage courant. Nous devons prendre bien sûr d'abord la page que nous venons d'entendre au niveau de notre vie chrétienne personnelle: la source de la charité divine jaillit au centre de notre âme depuis notre Baptême, et elle est inépuisable. Mais il nous faut aussi la prendre au niveau de la vie de la société et de notre engagement temporel. Nous avons en effet sous les yeux l'état d'une société que les catholiques ont abandonnée. Ils attendent tout des pouvoirs publics, parce que l'Etat tyran tue toute initiative: pourtant pendant des siècles ils assumaient tout et le reste, en un progrès constant de civilisation et d'équilibre qui n'a aucun autre exemple dans l'histoire du genre humain. Faut-il rappeler qu'il y a dans l'Eglise, des registres de la filiation et de la famille, des tribunaux, de l'éducation, etc.? Alors!



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 14 juin 2015

"Il expliquait tout à ses disciples en particulier."


Notre Saint Père le Pape François a une parole dure sur l'Eglise de ce temps: elle ne doit pas se résigner à une telle stérilité de l'Evangile, qui est un scandale. Ne voit-il pas l'engagement admirable de tant de catholiques depuis le Concile dans les diocèses, les paroisses, les mouvements? La résignation est un péché contre l'Espérance. Mais il faut tout de même savoir que ce que nous vivons n'est pas une fatalité ni même une épreuve de Dieu, mais les conséquences logiques, naturelles, des comportements, des décisions et de la prédication ecclésiastique pendant des décennies. En particulier trois erreurs concernant la nature de la foi, la liberté de la foi, et l'esprit de la foi. Pourquoi pas une génération de jeunes catholiques qui au lieu de subir les modes, les créeraient dans l'enthousiasme de ceux qui les suivraient?