samedi 28 juin 2014

"Comment se fait-il que vous m'ayez cherché? C'est chez mon Père que je dois être."


Puisse les sept années qui nous préparent au centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima, hâter le triomphe annoncé de son Coeur Immaculé, à la gloire de la très sainte Trinité. Ces paroles du Pape Benoît XVI en 2010 invitent notre engagement courageux à servir les intentions du Coeur Immaculé de Marie, qui sont celles mêmes du Sacré Coeur de Jésus, la volonté salvifique universelle de Dieu. Avoir l'humilité de prier pour la conversion des pécheurs, et offrir pour eux des sacrifices: en quelques années beaucoup sont devenus des saints par ces pauvres pratiques. Pourquoi une telle efficacité spirituelle, sans parler de ceux qu'elle contribue à sauver? Prier pour la conversion des pauvres pécheurs: c'est faire montre d'une foi surnaturelle dans la soumission aux décrets insondables de Dieu; c'est professer l'espérance contre toute espérance parce que à vue humaine, on est devant des coeurs endurcis; c'est vivre la charité la plus désintéressée, en plaisant à Dieu seul dans l'amour des ennemis.


Non à la mondanité spirituelle

Tous les Dimanches nous mettons en ligne le commentaire d'un numéro de l'exhortation apostolique "Evangelii Gaudium" du Pape François, pour nous arracher la mondanité spirituelle. Une énorme conversion à recevoir avec humilité et courage.
L'Eglise "sancta et semper reformanda" du Concile, c'est maintenant!

du 29 juin au 31 août

Reprise de l'émission du matin sur Radio Espérance, 8h07 tous les jours

vendredi 27 juin 2014

"Devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur."


Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé. Nous voyons alors comment Dieu répond aux péchés des hommes. Nous voyons aussi comment chaque péché qui est une désobéissance, un mensonge, une peur, est enlevé, réparé, par la confiance, l'obéissance, la charité de Jésus. Il ne se reprend pas lui-même, nous ayant aimés il nous aime jusqu'au bout, jusqu'à la mort. Un amour totalement fiable, mais aussi absolument sûr, parce qu'il a vaincu la mort: Jésus est ressuscité. On entrevoit alors ce qui est dans ce Coeur, et qui fait son unité avec le Père dans la communion de l'Esprit Saint, et qui fait que le Sacré Coeur de Jésus et le Coeur immaculé de Marie sont comme un seul coeur, et aussi chacun de nos coeurs si nous voulons bien entrer dans ce mystère de la Miséricorde divine: c'est le désir ardent de la conversion des pécheurs, et spécialement de ceux qui vont mourir.
Demain, nous honorerons le Coeur Immaculé de Marie. L'Eglise, en effet, a toujours vu le Coeur de Marie avec le Coeur de Jésus dedans: il est son Fils; et le Coeur de Jésus avec le Coeur de Marie dedans: elle est sa Mère, la personne qu'il a le plus aimé dans le monde.


jeudi 26 juin 2014

"Il ne suffit pas de me dire Seigneur Seigneur, pour entrer dans le Royaume."


La coïncidence de la fête de saint Jose-Maria Escriva de Balaguer, fondateur de l'Opus Dei, nous invite à entendre les lectures de la Messe de ce jour dans la perspective de l'apostolat des laïcs et de la nouvelle évangélisation. L'Opus Dei vise en effet à la formation des fidèles du Christ, pour qu'ils puissent tenir le poste qui est le leur, dans tous les domaines de leur vie humaine, dans la grâce du Christ et le service de leurs frères, pour la gloire de Dieu. Et c'est là que l'état du monde nous saute au visage: le Seigneur avait pourtant annoncé tout cela, affirme la première lecture. Transgressant sciemment, par tous les pouvoirs d'un état moderne, chacun des Dix Commandements de Dieu: comment rêvions-nous que les choses puissent aller?


mercredi 25 juin 2014

"C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez."


Le Mercredi, comme la liturgie nous en donne la possibilité, nous célébrons la messe en l'honneur de saint Joseph; et comme on le fait sur Radio Espérance, nous prions, le jour du conseil des ministres, pour ceux qui sont actuellement au pouvoir. Et providentiellement, nous entendons l'Evangile où Jésus nous dit: ils viennent à vous déguisés en brebis, mais au dedans, ce sont des loups voraces. Et aussi: c'est à leur fruits que vous les reconnaîtrez. 

mardi 24 juin 2014

Solennité de la Nativité de saint Jean Baptiste

A paraître après l'été


Nadia-Marie FORNEROD

BAPTISTE
enfant de lumière



PREFACE

Au moment où les mots de génétique et de bioéthique sont sur toutes les lèvres, des scientifiques aux médias en passant par l'Hémicycle et les débats citoyens, auxquels participent même des religieux, ce livre vient providentiellement témoigner que la question essentielle n'est pas celle des manipulations biotechnologiques, mais qu'il s'agit d'abord et en dernière analyse, d'êtres humains et d'humanité.

Il n'y a en effet que des hommes, des femmes, des enfants, dans ce récit-témoignage. Un couple qui apprend la cardiopathie lourde de son troisième enfant à quelques semaines de sa naissance; un petit garçon, menacé de mort à chaque seconde, qui surplombe peu à peu de toute sa stature un combat pour la vie, qu'il mène en vrai soldat pendant plus d'une douzaine d'années; une maman tout à l'unisson de son petit qu'elle épaulera toujours de façon poignante, le nourrissant de sa propre substance et le donnant pour ainsi dire à la lumière et à lui-même par trois fois, jusque dans la mort; des médecins à l'empathie touchante, qui transfigure leur haute compétence; d'autres qui dissimulent leurs limites sous un terrible professionnalisme; un personnel para-médical au dévouement de tous les instants, parfois vulnérable qui se réfugie alors dans l'automatisme des gestes à accomplir ; une famille mobilisée autour des plus faibles de ses membres; une église quelquefois démunie; des petites gens bouleversés par un petit corps presque sans vie dont ils ont mystérieusement perçu la démesure de l'âme; des clowns; etc. Tels sont les protagonistes de ce livre.

Avec Baptiste, on est souvent dans l'Hôpital. On va aussi à l’École. On a aussi des projets fous qu'on ne réalisera jamais, mais qu'importe ? On est dans la vie quotidienne: la mienne, la vôtre; et on entrevoit soudain l'insondable profondeur des existences qui s'y révèlent. Vers quelles cimes peut-on s'élever dans les souterrains d'une pédiatrie moderne? « Tomber vers le haut », comme l'a dit un philosophe contemporain. Car dans les salles d'attente ou aux Urgences, l'angoisse qui vous étreint d'une sorte d'impuissance, ne vous empêche pas de réfléchir ; et si la nuit, le seul éclairage est celui des voyants clignotants de toutes sortes d'appareils, il est une autre clarté qui nimbe doucement les êtres au rythme de leur respiration intérieure, que l'on apprend à reconnaître.

Ainsi donc, l'humanité ne ressemblerait pas à la divinité par le rêve prométhéen de toute-puissance, qui a déjà viré plusieurs fois au cauchemar. Elle est à l'image de Dieu par la charité: quand la compassion universelle se fait active, lorsque l'on ne revendique plus l'impeccabilité, mais qu'on partage humblement ce que l'on a de meilleur avec tous, sans juger, sans condamner, sans accabler, patiemment.

Puisse ce livre redonner à chacun le goût de l'humain, et à tous le désir de vivre, et d'aider à vivre, tout simplement.
« Il était la lampe qui brûle et qui éclaire, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. » (Jésus à propos de Jean le Baptiste, en Jn 5, 35)


15 août 2011
Abbé Guy Vandevelde
Ancien aumônier du Val de Grâce

lundi 23 juin 2014

Vigile de la Nativité de saint Jean Baptiste

"Préparer au Seigneur un peuple capable de l'accueillir."


En ces temps de la nouvelle évangélisation, nous célébrons la Vigile de la Nativité de saint Jean Baptiste, nous rappelant que saint Jean Marie Vianney avait ajouté le prénom de Baptiste lors de sa confirmation, prophétisant que lui aussi voulait conduire les foules au Rédempteur. Et tandis que par saint Jean Paul II l'Eglise a été mise comme en grand Avent, dans la perspective de la manifestation glorieuse du Seigneur, nous voulons préparer au Seigneur un peuple capable de l'accueillir.


dimanche 22 juin 2014

Solennité du Corps et du Sang du Seigneur

"Ma chair est la vraie nourriture et mon sang est la vraie boisson."


Dès son élection au trône de Pierre, le Pape François s'est attaqué à ce qu'il appelle la mondanité spirituelle, que ses grands prédécesseurs appelaient simplement l'esprit du monde qui envahit l'Eglise. Cette mondanité spirituelle n'est nulle part plus triste, plus odieuse, que dans l'Eucharistie. Comment garder simplement les comportements du monde, si nous croyons vraiment que c'est son Corps, que c'est son Sang? Dans l'Ancien Testament, le Seigneur se plaignait déjà: si je suis Dieu, où est ma crainte; si je suis Père, où est mon respect?