samedi 2 mai 2015

"Seigneur, montre-nous le Père; cela nous suffit."


Aujourd'hui, fête de saint Athanase, au IV° siècle, docteur de l'Eglise. Comme en ces siècles de la crise arienne, notre temps ne croit plus vraiment que Jésus est vraiment Dieu. Alors le christianisme devient soluble dans l'esprit du monde. Comme à l'époque peu d'évêques étaient encore dans la vraie foi avec le Successeur de Pierre, de même nous ne devons pas douter que la crise de la foi que nous traversons, malgré son ampleur, ne puisse être surmontée. Encore y faut-il la droiture et le courage, et un grand détachement: ce ne sont pas nos convictions que nous essayons de faire passer, c'est la vraie foi, la foi qui sauve, dont nous portons témoignage, même devant ceux qui ne se jugent eux-mêmes pas dignes de la vie éternelle.


vendredi 1 mai 2015

"N'est-il pas le fils du charpentier?"


Aujourd'hui, fête de saint Joseph travailleur.
La première lecture, au livre de la Genèse, nous permet de voir dans quelle aliénation terrible est tombé le monde de l'économie, de la vie séculière, de la famille, depuis le divorce consommé entre Dieu et l'homme avec l'idéologie mortifère des pseudo Lumières. Peut-être faut-il revenir à quelques fondamentaux, en particulier celui-ci, rappelé par Benoît XVI des sommets intellectuels où il rencontrait bien peu de gens: la première dignité est de se nourrir soi-même. Un certain nombre de problèmes macro et micro-économiques trouveraient ici à peu de frais leur solution, pourvu qu'on ait l'humilité de renoncer au cauchemar prométhéen de la toute puissance mondialiste universelle qui débouche sur l'abîme infernal.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 30 avril 2015

"Si quelqu'un reçoit celui que j'envoie, il me reçoit moi-même."


Aujourd'hui, fête de saint Pie V. Le Pape de la mise en oeuvre de la réforme catholique voulue par le Concile de Trente, le Pape  de la victoire de Lépante arrachée au ciel par puissance du Rosaire récité dans toute la Chrétienté. L'efficacité du Rosaire a-t-elle diminuée, ou bien sommes-nous trop orgueilleux pour le prendre en main "afin que l'humanité puisse envisager la possibilité d'un avenir moins sombre"? Les lectures de la messe de ce jour nous enseigne clairement l'humilité. Certes, nous ne sommes pas dignes de délier les sandales du Christ, nous non plus. Cependant, nous devons avoir foi en les merveilles qu'il veut faire en nous et par nous: si quelqu'un reçoit celui que j'envoie, il me reçoit moi-même; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m'a envoyé.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 29 avril 2015

Ste Catherine de Sienne, co-patronne de l'Europe

"Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses."


Nous célébrons aujourd'hui la fête de Sainte Catherine de Sienne, docteur de l'Eglise et co-patronne de l'Europe. Les lectures évoquent différents aspects de sa vie. Mais nous devons aussi les prendre comme la Parole que Dieu annonce à l'Europe pour la convertir: et probablement sans doute la jeter à bas de son orgueil, pour qu'elle se tourne vers lui. Si nous disons que nous sommes sans péché, nous sommes des menteurs; mais si nous confession nos péchés, nous avons un défenseur devant le Père: Jésus Christ, le Juste. 



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 28 avril 2015

"C'est à Antioche que pour la première fois, les disciples reçurent le nom de chrétiens".


Aujourd'hui, fête de deux saints dont le trait d'union est la consécration à Marie: saint Pierre-Marie Channel et saint Louis-Marie Grignion de Monfort. Déjà fin XVII° début XVIII°, saint Louis-Marie Grignion de Montfort remarquait que la cause de tous les malheurs était que tant de catholiques méprisaient leur Baptême. Que dire en notre temps d'apostasie de masse? La consécration à Marie est précisément le moyen le plus efficace pour nous permettre de tenir les engagements de notre Baptême dans une grande fécondité. La devise de saint Jean Paul II est empruntée à Montfort: totus tuus ego sum et omnia mea tua sunt, je suis tout à toi, Marie, et tout ce qui est à moi est à toi. 



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 27 avril 2015

"Il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix."


Avant le Christ, l'humanité était comme partagée en deux: d'une part le Peuple élu, d'autre part, l'immensité des nations païennes. Or, en engloutissant toute iniquité dans sa Passion, et en ressuscitant le troisième jour comme il l'avait dit, Jésus a étendu les privilèges d'Israël à l'ensemble du genre humain. Tous peuvent accueillir par la foi en Jésus Christ la Bonne Nouvelle de l'adoption divine. Nous pouvons avoir une idée de cette paix du genre humain que Jésus a scellée dans son sang, en suivant les problématiques de plus en plus courantes en France, qui l'eût dit? Moi je ne mange pas de ceci, et moi je ne mange pas de cela: entre halal et qasher nous voyons quelles divisions et germes de violence se répandent de nouveau dans tout le corps social. Et la sainte laïcité prétendrait imposer la paix par renoncement de chacun au meilleur de lui-même: tous peuvent en juger également. L'humanité n'aura pas la paix si elle ne se tourne pas vers la Miséricorde divine, avertit Jésus; relayé par le Vicaire du Christ en un Jubilé extraordinaire à partir du 8 décembre prochain.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 26 avril 2015

Journée mondiale de prière pour les vocations

"J'ai le pouvoir de la donner, j'ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau."


Le grand sacrement de l'Eglise entière, et toute vocation en elle, jaillit du mystère pascal de Jésus. Le concile de Trente centrait sa théologie du sacerdoce sur la dimension salvifique sacrificielle: comme le chantera tout à l'heure l'une des préfaces eucharistiques du temps pascal, le Christ est à lui seul le prêtre, l'autel, et la victime. Mais Vatican II a voulu souligner plutôt dans le sacerdoce, la dimension salvifique d'évangélisation: comme le donnent à comprendre les deux premières lectures de la messe de ce jour, il faut d'abord savoir que Jésus nous a sauvés, pour venir à la table de son eucharistie; et on y reçoit ce qui ne sera jamais de ce monde, mais donné sans cessse de façon renouvelée par Dieu lui-même, c'est-à-dire sa propre vie.