samedi 19 mars 2016

Solennité de saint Joseph

"Ne crains pas de prendre chez toi Marie."


Lorsque Dieu entre dans la vie d'un homme, les choses ne se passent pas comme il l'aurait d'abord prévu. Mais il se trouve élevé aux voies de Dieu. Remarquons que tous les privilèges et grâces que saint Joseph a reçu pour tenir la place du Père auprès de l'Enfant Jésus, lui sont venues au titre de sa consécration à Marie et à sa mission auprès du Rédempteur. Il en sera de même aussi pour nous. Commente ne pas voir que la parole de l'ange à saint Joseph, ne crains pas de prendrez chez toi Marie, se retrouve au pied de la Croix, après que Jésus ait dit à Marie: voici ton fils; et au disciple: voici ta Mère. Saint Jean ajoute aussitôt: dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui. 

vendredi 18 mars 2016

"Tu n'es qu'un homme et tu te fais Dieu."


Au seuil de la Semaine Sainte, on peut dire: mission accomplie. Jésus est venu pour révéler l'amour du Père en se donnant à reconnaître comme le Fils bien-aimé et Verbe incarné. C'est réussi: on a parfaitement compris ce qu'il voulait dire, mais on le refuse et c'est pour blasphème qu'il sera condamné. Pourtant il a donné des preuves, et c'est bien cela qu'on ne lui pardonne pas. Que je dise: "je suis Dieu" cela n'intéressera personne, on me prendra un fou qui veut se rendre intéressant. Mais dans le cas de Jésus, c'était insupportable, parce que c'était crédible: c'était là, irréfutable, infasifiable, irrécupérable.




Une semaine chargée: décryptage et réinformation par i-media sur tvlibertes.com


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 17 mars 2016

"Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu."


Dernière étape de notre retraite quadragésimale avec les Catéchumènes: l'évangile de la résurrection de Lazare. On affirme évidemment la résurrection du Christ, centre de la foi chrétienne. Mais cet évangile appelle aussi deux points de conversion de notre part. Tout d'abord, les Pères de l'Eglise ont vu dans ces quatre jours de Lazare au tombeau, le symbole de la putréfaction hideuse des péchés, auxquels nous-mêmes semblons si habitués. Mais le Baptême nous arrache à cette cloaca maxima qu'est devenu le monde en se détournant de Dieu, et nous donne part à la sainteté de Dieu. Mais surtout, nous ne sommes pas baptisés pour durer immortels ici-bas: mais bien pour entrer dans la vie éternelle avec le Père et le Fils et le Saint Esprit. Ce qui doit renouveler profondément le regard que nous portons sur tout et tous.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 16 mars 2016

"C'est de Dieu que je suis sorti et que je viens."


On passe par degré tous les pouvoirs d'ici-bas: mais Jésus est au-dessus. Il est Dieu né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu. On comprend alors qu'il affirme: celui qui garde ma parole connaîtra la vérité et la vérité le rendra libre. Contre tous les totalitarismes, la foi est la victoire, parce qu'elle nous rattache à Dieu lui-même qui vient nous sauver et a préparé pour nous une Ville où demeurer: son propre Coeur. Voilà pourquoi les persécutions ne manquent jamais et elles ont toujours le même prétexte: ce n'est pas alors le temps de nous décourager comme si nous avions été abandonnés, c'est au contraire le moment de goûter, de savourer la puissance de la foi.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 15 mars 2016

"Si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés."


Tous ceux qui regardaient vers le Serpent de bronze, au sommet du mât, étaient sauvés.Il s'agit bien sûr du Christ, comme le marque la correspondance des deux lectures de la messe de ce jour. Mais nous devons penser aussi à nous, aux chrétiens. Nous sommes livrés en spectacle aux anges, aux hommes et au monde, dit saint Paul. Et tous ceux qui regarderont vers nous, ainsi livrés à la vindicte médiatique ou politique, Dieu travaillera à leur salut. Voilà les dimensions immenses du mystère de la Rédemption bien plus profonde que nos personnes, et qui pourtant nous transperce. Voici le jugement du monde, la victoire du Crucifié, proclame la première Préface eucharistique de la Passion. Le haut prix de la Miséricorde. Ne soyons étonnés de rien. Tenons ferme. Tenons bon. Consentons presque enthousiastes dans notre union à Jésus vainqueur, toujours vivant.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 14 mars 2016

"Je ne suis pas seul. J'ai avec moi le Père qui m'a envoyé."


Pour bien comprendre l'Evangile de la messe de ce jour, il faut considérer ce que les théologiens appellent la "présence d'immensité". Dieu est l'Être infini, il est partout. Or chacune des Personnes divines vit cette présence d'immensité personnellement. On comprend alors que Jésus est toujours avec le Père non pas seulement dans une communion totale de volonté, de connaissance et d'amour "il est avec moi parce que je fais toujours ce qu'il lui plaît", mais en ce que Jésus qui est vrai Homme est aussi vrai Dieu, et Dieu le Fils, parce que le Père l'engendre éternellement et continuellement un seul Dieu avec lui: Dieu de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 13 mars 2016

Cinquième Dimanche de Pâques. Temps de la Passion

"Va, et désormais ne pèche plus."


La femme adultère: page d'Evangile d'une brûlante actualité. Où est donc le problème? La Torah ordonne de lapider ces femmes: eh bien lapidons-les, comme on le fait dans tant de pays aujourd'hui. Si cela nous fait horreur, alors nous voilà en occident: l'adultère en promotion dans le métro, et l'universelle fornication. Ou l'horreur du mal ou la tyrannie du péché. Seul Jésus appelle à la conversion et en donne la grâce et la force: par la puissance de sa Miséricorde. La confession pour résoudre les problèmes de notre monde? Oui: qui dit mieux?