vendredi 3 mars 2017

"Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas?"


L'un des fruits de la dévotion au Coeur immaculé de Marie avec le premier Samedi du mois, c'est de rejaillir sur le premier Vendredi du mois, et ainsi nous sommes conduits au Christ par Marie. Même dévotion réparatrice, qui nous permet de rejoindre la grande cause du salut des pécheurs: notre propre confession en réparation, et notre intercession pour nos frères.
Mais peut-être faut-il aussi prendre la fin de l'Evangile de la messe de ce jour comme une prophétie de Jésus inquiétante pour notre temps ultracontemporain: car il ne suffit pas de dire Seigneur Seigneur pour entrer dans le Royaume, mais il faut faire la volonté du Père.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:
Jeudi 2 mars 2017

"Celui qui veut sauver sa vie la perdra."


Une contradiction semble se trouver entre l'invitation du Seigneur à Moïse: choisis donc la vie; et l'appel de Jésus: à prendre sa croix pour le suivre. On ne soulignera jamais assez comme l'acte de foi porte finalement sur la Résurrection le troisième jour. Loin d'une contradiction, c'est la révélation du salut: adhérer de tout notre être à la Parole de Dieu, seul digne de foi. Y compris dans un style pénitentiel, puisque le Seigneur vient nous sauver de nos péchés en ouvrant la possible conversion.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 1 mars 2017

Mercredi des Cendres

"Convertissez-vous et croyez à l'Evangile."


Le Carême est coloré pour nous cette année par le centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima demandant depuis cent ans l'établissement dans le monde de la dévotion à son Coeur immaculé. C'est une dévotion réparatrice, qui, comme celle de la Miséricorde divine, nous met de plein pied avec la dimension pascal du Carême: consolant le Seigneur Jésus, comme l'on dit en spiritualité, par notre amour en retour, et rejoignant la grande intention de tout son Mystère comme Verbe incarné et Rédempteur, par la prière pour la conversion des pécheurs.


Mardi 28 février 2017

"Voici que nous avons tout quitté pour te suivre."


Comme en anticipation du Carême, l'Evangile de la messe de ce jour nous donne le sens profond du dépouillement. Dont nous ne pensons pas qu'il s'accomplira en définitive à l'instant de notre mort. Là retentit la promesse de Jésus: il recevra le centuple avec des persécutions, et la vie éternelle. Tout le registre pénitentiel est donc essentiellement pascal, au double enjeu: croire que sur la Croix nous ne sommes pas abandonnés mais encore avec Dieu; et croire en la résurrection pour une éternité de délices en Dieu.

Ecouter l'homélie de la messe



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lundi 27 février 2017

"Mais alors qui peut être sauvé?"


L'Evangile de la messe de ce jour comporte un avertissement inquiétant pour notre époque ultra contemporaine: le regard de Jésus dont on nous parle sans arrêt, peut être rendu vain. Mais tous les autres éléments cadrent aussi parfaitement: l'argent qui tyrannise tout, les Commandements piétinés, la vie éternelle méprisée. Et aussi la Miséricorde divine comme ultime planche de salut, dont le Coeur immaculé de Marie pourrait bien être le seul lieu où elle nous restera accessible, si l'on entend bien les paroles de Notre Dame à Fatima il y a cent ans. 




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dimanche 26 février 2017

Dimanche VIII dans l'Année

"Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice."


L'Evangile de ce jour n'appelle aucun commentaire. Si ce n'est que le souci nous reprend toujours: il est un effet du péché originel. Mais justement celui qui parle est le Rédempteur, et non pas un rêveur de la situation d'avant la chute. Reste quand même que notre temps à ceci de particulier que ce sont les fondements mêmes de la Création qui sont faussés. Les grand prédateurs mondiaux se sont emparés de la reproduction humaine et du climat, après avoir fait main basse sur l'agriculture et le vivant. Pour avoir une idée de la menace, il suffit de savoir que la logique industrielle est la standardisation et le profit, tandis que ces réalités créées relèvent de la surabondance foisonnante et de la gratuité. Si les demandes de Notre Dame à Fatima il y a cent ans ne nous ont pas permis de conjurer les malheurs dans lesquels nous nous sommes plongés, parce que nous les avons négligées -il faut remarquer en effet que les requins des profondeurs prennent simplement appui sur des péchés que nous commettons- elles peuvent peut-être en l'honneur du centenaire des apparitions, nous permettre de garder la foi lors des événements annoncés, afin d'avoir part aux récompenses dans les demeures éternelles.