lundi 16 novembre 2015

"Jésus, Fils de David, prends pitié de moi."


Aujourd'hui, troisième et dernier jour de deuil national: nous célébrons la messe pour demander le pardon des péchés. Le violet est en effet couleur de deuil liturgique, mais aussi de pénitence.
Le mal n'est pas absolu: ce sont des péchés qui montrent toute leur horreur, alors que nous nous y habituons si bien dans les temps moins troublés. Nous demandons au Seigneur de pardonner d'abord nos péchés: car en vérité nous ne savons ni le jour ni l'heure ni le comment. Pardon pour les péchés des victimes: car le fait d'avoir été tué sauvagement n'en fait pas des saints pour autant. Pardon pour les péchés de ceux qui président à la marche du pays: car bien des raisons passent avant le souci primordial du bien commun. Pardon pour les péchés des tueurs: qui pourra les arracher à la haine, sinon la miséricorde divine? Tandis que se multiplient systématiquement les célébrations oecuméniques comme une évidence en ce genre de situation, c'est plutôt des Sacrements de l'Eglise dont nous avons l'impérieux besoin: eux-seuls, en effet, pardonnent les péchés, et redonnent la lumière de la vie.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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