samedi 13 juillet 2013

CEP LOUVETISME SUISSE


Mise en ligne du topo spirituel quotidien
sur la prière avec les loups

à partir du 22 juillet, s'il plaît à Dieu

On Ne Lâche Rien

"Je crois en Jésus Christ, qui est assis à la droite de Dieu le père tout puissant."

Aujourd'hui, Messe en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus. Les lectures nous donne de réfléchir sur la marche de l'histoire, dans laquelle chacune de nos existences se déroulent. De la descente du patriarche Jacob en Egypte et de l'Exode glorieux du Peuple de Dieu quatre cents ans après: à la fuite de la Sainte Famille en Egypte et au retour du Fils de Dieu à Nazareth pour trente ans de vie cachée avant que ne s'ouvre l'Exode du Premier Né vers le Ciel où il promet de nous prendre avec lui. Mais l'Evangile lui-même, vécu depuis 2000 ans par les chrétiens, semble devenir simplement un quotidien de persécutions, sur notre continent où les naïfs pensaient les démocraties établies pour toujours, et la paix acquise à jamais.

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jeudi 11 juillet 2013

On Ne Lâche Rien

"Je crois en Jésus Christ, qui est monté aux cieux."

Le Tour pour Tous
(photo internet)

Aujourd'hui, fête de saint Benoît, patron de l'Europe. Messe parmi les Troupes de Montagne, à l'occasion d'une passation de Commandement.

Texte de l'homélie
« Alors, qu'est-ce qu'il y aura pour nous? » Une question que nous n'oserions pas poser, et que le Seigneur, dans sa délicatesse, formule lui-même pour nous dans son Evangile, parce qu'elle monte quelquefois des tréfonds de notre coeur: lorsque nous voyons ce que sont devenus dans nos vies, et parfois sous la pression des circonstances, nos beaux projets; ou lorsque nous envisageons ces contre-valeurs dont semblent imprégnées les existences de tant de monde qui nous entoure. Alors, qu'est-ce qu'il y aura pour nous? La réponse du Seigneur est parfaitement claire: « Tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des soeurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup plus, et il aura en héritage la vie éternelle. » Ainsi donc, lorsque ce genre de questions affleurent à notre conscience, la réponse est un immense acte de foi qui nous remet en face de notre vraie stature: nous sommes faits pour la vie éternelle, dont le Seigneur nous indique qu'elle peut effectivement être notre héritage.

Nous tourner vers le Ciel: consolation facile, courante, surtout si le deuil se présente; ou bien plutôt courage de celui qui veille debout sur la montagne, « comme s'il voyait l'invisible », pour reprendre l'expression qui est dite de Moïse, sur le Mont Sinaï, aux débuts de la Révélation. Surtout que la première lecture y insiste: « alors tu comprendras la justice, l'équité, la droiture: les seuls sentiers qui mènent au bonheur. » Justice, équité, droiture: des valeurs qui ont toujours eu cours dans les Armées, et même encore aujourd'hui. Mais on les pensait devenues étrangères à la société civile, jusqu'à ces tout derniers temps, où ils sont de plus en plus nombreux, complètement improbables, à se tenir là: leur seule présence fait voler en éclat beaucoup de mensonges, tandis qu'ils nous rendent à tous, une folle espérance. Justice, équité, droiture: c'est en tout cas dans cette direction que se trouve la vraie vie, et le bonheur.

Mais la grâce de ce jour, est peut-être tout simplement la coïncidence liturgique qui fait que nous célébrons le 11 juillet la fête de saint Benoît, patron de l'Europe. L'Europe, une perspective toujours présente à nos engagements, à nos missions, ainsi qu'à la politique, au sens noble du terme. Nous avons là une affirmation massive, de ce qui est absolument évident, dès qu'on ouvre ses yeux: les racines chrétiennes de l'Europe. Mais nous avons surtout avec saint Benoît, ce qui permet de faire une civilisation ou de la restaurer. La devise de l'Ordre bénédictin, tout d'abord: prie et travaille; et ensuite cette impulsion fondamentale qu'il a transmis, jusqu'au continent lui-même, au sens presque physique, et dont nous vivons encore: la priorité de l'amour de Dieu et du Christ, et la charité fraternelle universelle; avec cette touche que l'on peut encore expérimenter lorsqu'on va dans les abbayes bénédictines: l'accueil de celui qui passe, et auquel le Père Abbé, le chef des chefs dans cette maison, vient rendre l'humble service de lui laver les mains ou les pieds.


Il est certain qu'en nous détournant de Dieu, nous avons presque tout perdu: et encore notre dotation originelle était-elle si riche qu'il a fallu bien du temps pour tout dilapider. Mais en nous retournant vers Dieu, nous pouvons tout retrouver: Dieu n'est pas rancunier, au contraire, il lui plaît de donner non pas à la mesure de nos pauvres mérites, mais à la mesure sans mesure de sa propre générosité. Nous terminerons sur une petite réflexion de quelqu'un qui disait récemment: le prochain qui me parlera de l'obscurantisme du moyen-âge, je lui dirai: « construis d'abord une cathédrale, ensuite nous parlerons. »

mercredi 10 juillet 2013

On Ne Lâche Rien

"Je crois en Jésus Christ, qui le troisième jour est ressuscité des morts."

Aujourd'hui, comme la liturgie nous en donne la possibilité, et comme nous y encourage clairement le Saint Père, nous célébrons la messe en l'honneur de saint Joseph. Et nous nous rappelons spécialement qu'il est la patron de la bonne mort. Mais l'évocation dans la première lecture, du patriarche Joseph, nous aide à comprendre comment la Providence agit avec nous: non pas une sorte de protection magique, mais un amour familier qui sait utiliser même le mal, même notre mort, pour faire parvenir jusque dans la vie éternelle.

Soutien de Russie au printemps français

mardi 9 juillet 2013

illégal = hors-la-loi

"Je crois en Jésus Christ, qui est descendu aux enfers."

Nicolas ne dormira pas en prison ce soir: que Dieu soit béni. Cependant, la "sortie de crise" comme l'on dit, est encore loin devant nous. Les paroles de l'Evangile selon saint Jean sur celui qui fait la vérité, sont plus que jamais d'actualité.On peut dire que nous aurons eu en France une Année de la Foi, particulièrement vécue, et nous en attendons des fruits énormes, pour un retour du bien commun.
Nous avions à la messe, le texte de la lutte de Jacob avec l'Ange, dans laquelle la tradition spirituelle reconnaît ce que c'est que la prière. La clef en est peut-être cette parole que le Pape émérite Benoît XVI répétait souvent au début de son pontificat: Dieu toujours plus grand. Là s'éclaire aussi la parole mystérieuse de l'Evangile: le Royaume de Dieu souffre violence, et seule les violents s'en emparent.

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lundi 8 juillet 2013

Illégal = hors-la-loi

"Je crois en Jésus Christ, qui est mort et a été enseveli."

Nous n'avons pas seulement le manteau du Seigneur pour nous réconforter, mais son Corps ressuscité, et son âme, et sa divinité, reçu en Eucharistie. Il est lui-même le chemin vivant, seul médiateur entre Dieu et les hommes.

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dimanche 7 juillet 2013

illégal = hors-la-loi

"Je crois en Jésus Christ qui a été crucifié."

Ce Dimanche, pèlerinage à Rome des séminaristes et des novices. Le Saint Père n'a pas manqué de souligner la dimension missionnaire de la vocation et de toute la vie chrétienne. Au vrai, la foi est extrêmement simple et se résout à ce regard toujours fixé sur la vie éternelle: réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux.

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