"N'avez-vous pas encore la foi?"

Aujourd'hui fête de saint Thomas d'Aquin, docteur de l'Eglise, et le maître pour nous tous en théologie. La coïncidence liturgique insiste justement, avec chacune des lectures de la messe de ce jour, sur la foi: la tempête apaisée, et le fameux chapitre 11 de la Lettre aux Hébreux. Saint Thomas d'Aquin explique très bien comme la foi nous infuse, nous transfuse la façon dont Dieu lui-même voit toutes choses: ce qui transforme et enrichit considérablement notre regard, et nous élève à une dignité telle qu'elle est ici-bas l'anticipation de la gloire qui en sera d'ailleurs la récompense.

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"Nuit et jour, la semence germe et grandit, il ne sait comment."

Aujourd'hui, messe en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus et en réparation.

Les lectures de la messe de ce jour insistent sur la persévérance qui nous est si nécessaire en cette étape que nous abordons déjà. Ainsi de la force de germination de la semence dans l'Evangile, et les exhortations de la Lettre aux Hébreux: l'endurance pour accomplir la volonté de Dieu afin d'obtenir la réalisation des promesses.

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Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

L'évangélisation par les familles

"Ravive le don gratuit de Dieu."

Aujourd'hui, fête des saints Tite et Timothée, évêques.

Messe pour la paix à l'HIA Desgenettes. La coïncidence liturgique avec la fête des successeurs des Apôtres donne à penser que la paix dans le monde a à voir avec l'évangélisation. Pour le dire simplement comme Jésus à sainte Faustine: le genre humain ne connaîtra pas la paix s'il ne se tourne pas résolument vers ma miséricorde. Dans son message pour la 50° Journée mondiale de prière pour la Paix le 1er janvier dernier, le Pape François reprend un thème qu'il avait abordé dès le début de son pontificat: nous vivons au XXI° siècle une guerre mondiale par morceaux. Pourquoi une telle violence? Parce que de nos jours, l'adversaire doit être anéanti, alors que jusqu'à il y a peu, il était seulement quelqu'un qui a des intérêts opposés aux miens, et il faudra bien tôt ou tard discuter. Le Saint Père propose alors la non-violence active, un terme pas spontanément catholique, mais qu'il explicite comme disposition au pardon, estime de l'adversaire capable de vérité et de justice, et surtout conviction ancrée dans la foi et l'espérance, que l'amour de Dieu est sans limite et plus fort que les péchés et que la mort.

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Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

Consignes pour l'évangélisation

Neuvaine au petit Roi de Grâce

Aujourd'hui commence la neuvaine au petit Roi de Grâce, l'Enfant Jésus de Beaune, du 25 janvier au 2 février: nous pouvons puiser dans la sainte Enfance de Jésus des trésors de grâces dont on n'a pas idée et qui peuvent nous permettre la traversée de l'étape que nous abordons déjà. Si l'orgueil affiche partout le triomphe apparent du péché, l'humilité de l'esprit d'enfance nous permettra de surmonter toutes les difficultés.

Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous

car rien n'est impossible à Dieu.

Fête de la Conversion de saint Paul

"J'arrêtais hommes et femmes et les jetais en prison."

Un homme sanguinaire qui n'a que Dieu à la bouche et croit servir la grandeur de sa Loi en jetant en prison et tuant tous les contrevenants: ça fait penser à quoi? N'idéalisons pas ce qu'était saint Paul d'avant sa conversion. On comprend alors qu'il revienne toute sa vie sur cette rencontre de Damas: le Christ m'a aimé et il s'est livré pour moi, et il m'a jugé digne de me confier le ministère de la prédication apostolique, pour annoncer aux nations la miséricorde divine. Ce n'est pas la Loi qui nous sauve, mais l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ. Et de nos jours, que sommes-nous fondés à espérer? Aujourd'hui comme il y a 2000 ans, nos vies comme aussi la marche du monde, dépend de la Providence divine et de notre ferveur à prier pour notre conversion et celle des plus grands pécheurs.

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Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

Confiance dans les sacrements comme ressources spirituelles

"Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une soeur, une mère."

Aujourd'hui, fête de saint François de Sales, grand intercesseur de la Semaine mondiale de prière pour l'Unité des chrétiens, puisqu'il était évêque de Genève résidant à Annecy. Son Introduction à la vie dévote, permet de comprendre comment mettre en oeuvre le meilleur de la vie chrétienne dans tous les états de vie. Le culte nouveau que les lectures de la messe de ce jour concentrent aussi dans cette phrase du psaume reprise par Jésus en entrant dans le monde: me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté. La restauration de l'unité visible n'est pas dans la négociation dialogique, mais dans l'ouverture loyale et toujours plus profonde à la volonté de Dieu qui nous convertit et nous donne les uns aux autres comme des frères en se faisant reconnaître comme notre Père.

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Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

Une prière non pas superficielle mais mystique

"Il est possédé par un esprit impur."

Guidés dans nos méditations pour la Semaine mondiale de prière pour l'Unité des chrétiens, par les lectures de la messe de chaque jour, nous récusons un point particulièrement détestables et dangereux: le fait à longueur de célébration de se réconcilier, de se pardonner, de se respecter, de changer son regarde, comme si nous passions ordinairement notre temps à nous détester cordialement. Mais les guerres de religion sont des XVI et XVII siècle: rien de plus marquant depuis, en fait de guerre? Et encore sont-elles clairement aux yeux des historiens, des guerres politiques où la religion elle-même compte si peu: c'est évident pour la naissance de l'anglicanisme, c'est également certain pour l'Europe du nord et sa faveur envers Luther, et la saint Barhelemy a été décidée en conseil secret du roi, et non pas à l'archevêché de Paris et encore moins à Rome. Bref, il est à craindre que de telles célébrations oecuméniques relaient plutôt des slogans pratiques à l'idéologie dominante que l'attitude générale des chrétiens d'aujourd'hui.

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Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

Apprendre l'art de la prière

Dimanche III dans l'Année

"Venez à ma suite et je vous ferai pêcheurs d'hommes."

Notre méditation pour la Semaine mondiale de prière pour l'Unité des chrétiens porte, comme nous y invitent les lectures de la messe de ce Dimanche, sur l'Evangélisation. Le lien avec l'unité visible des chrétiens est établi par Jésus lui-même dans sa prière sacerdotale, au moment où il fait le sacrifice de sa vie: que tous soient un, afin que le monde croie que tu m'as envoyé. Le Concile, comme en écho affirme que la division visible des chrétiens fait obstacle à la plus noble des causes, l'évangélisation, dont on oublie que l'enjeu est tout de même le salut éternel des âmes.

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