samedi 22 novembre 2014

"Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants: tous vivent en effet pour lui."


Aujourd'hui, fête de sainte Cécile, patronne des musiciens. Mais le 22 novembre est aussi la fête nationale du Liban. Saint Jean Paul II avait écrit: si le Liban venait à disparaître, ce serait une grande perte pour l'humanité. Pourquoi? C'est un pays-message, avait expliqué le Saint Père. Quel est le message? C'est le seul pays du Proche Orient et de tout le monde arabe, dans lequel les chrétiens ne sont ni réduits à la dhimmitude ni institutionnellement persécuté. Or la raison n'est pas le laïcisme sécularisé, mais la nécessité constitutionnelle que le président de la république libanaise soit toujours un chrétien. Ainsi donc, les chrétiens sont dans leur personne même, le rempart contre la barbarie en ce monde.


vendredi 21 novembre 2014

"Celui qui fait la volonté de mon Père: voici mon frère, ma soeur, ma mère."


Aujourd'hui, fête de la Présentation de la Vierge Marie. C'est traditionnellement un jour où les religieux et religieuses font profession ou renouvellent leurs voeux. Mais c'est surtout l'ouverture discrète mais universelle de l'Année de la vie consacrée, promulguée par le Pape François jusqu'à la Présentation du Seigneur, dans un peu plus d'un an. Par là, il n'est pas douteux que le Saint Père continue son combat contre l'idéologie dominante, puisque les trois voeux lui sont très précisément contraires: pauvreté, chasteté, obéissance. Mais le Souverain Pontife voudrait aussi par là arracher l'Eglise elle-même à la sécularisation rampante: la vie religieuse est en effet tournée par essence vers le Ciel. Tandis qu'habituellement nous demandons plein de choses aux religieuses et aux religieux, nous leur offrirons pendant plus d'un an le soutien fraternel de notre prière et de notre reconnaissance, en leur montrant une estime telle que nous pourrons même imaginer nos enfants en carmélite ou en missionnaire.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 20 novembre 2014

"Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix!"


Nous retrouvons Jésus qui pleure sur la Ville, comme il y a quelques semaines. Mais cette fois, la Lecture en regard est l'Apocalypse et l'adoration de l'Agneau, debout et comme égorgé. Jésus dans son Incarnation et sa Pâque est devenu le Seigneur de l'Histoire: premier-né de toutes créatures, premier-né d'entre les morts afin qu'il ait en tout la primauté. Il récapitule tout dans sa Personne, et tout se retrouve en lui sauvé, purifié, sanctifié, élevé, transfiguré: de ses larmes sur Jérusalem, est née l'Eglise, sainte, sans tâche, comme une fiancée parée pour son Epoux. Voilà pourquoi, à nous, l'Ange dit: ne pleure pas, voilà qu'il a remporté la victoire. Admirable échange de ses larmes et de notre joie. Rien ne doit jamais nous impressionner ici-bas: c'est avec Jésus que nous sommes cachés en Dieu, et ce que nous serons ne paraît pas encore; mais seulement lorsqu'il se Manifestera d'un bout du monde à l'autre.


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mercredi 19 novembre 2014

"Jésus marchait en avant de ses disciples pour monter à Jérusalem."



L'Evangile de ce jour nous propose la version lucannienne de la parabole des talents que nous avons entendue Dimanche dernier selon saint Matthieu. Ce qui fait la différence, c'est bien sûr le dernier verset, comme en commentaire de la parabole: Jésus monte à Jérusalem pour être tué et le troisième jour ressusciter. Il n'égorge donc pas ses ennemis, comme d'autres, mais donne sa vie pour ceux qui deviennent par son sacrifice même, ses amis. Nous pouvons alors projeter la Personne de Jésus sur tous les personnages de la parabole: celui qui se fait enlever même ce qu'il a, dans un dépouillement pour nous à jamais insondable; celui qui porte du fruit; celui qui entre dans la joie de son Père; celui enfin, comme le célèbre la première lecture, qui siège à la droite de Dieu, instaurant le culte nouveau de son adoration filiale et éternelle, jusque dans sa chair glorifiée.



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mardi 18 novembre 2014

"Il enseignait ce qui concerne Jésus Christ avec une assurance totale."


Aujourd'hui, fête de la dédicace des basiliques de saint Pierre et de saint Paul à Rome. C'est là que les pèlerins se rendent ad limina apostolorum justement, et reçoivent l'indulgence plénière ayant resserré leur lien avec la Sainte Eglise, intendante de tous les biens du Christ. 
Le maître mot des lectures de la messe de ce jour, est "assurance totale", en grec paresia comme le répète souvent le Pape François: le remède pour nos catholiques timorés et schizophrènes. Cette assurance est la force de l'Esprit qui nous habite: la force de la Troisième Personne de la Trinité qui est Dieu tout puissant et immortel. Or, il est en nous comme l'autre Paraclet envoyé par le Père, parce que Jésus se donne continuellement à son Eglise et lui partage continuellement sa propre vie, ce qu'il reçoit lui-même éternellement du Père.



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lundi 17 novembre 2014

"Vois. Ta foi t'a sauvé."


Aujourd'hui, fête de sainte Elisabeth de Hongrie, au début du XIII° siècle, siècle de lumière s'il en est. On remarque tout de même que pour devenir saint, et rapidement, l'une des voies les plus accessibles soit de faire du bien aux pauvres. On comprend alors l'insistance du Pape François à nous tourner vers eux: l'intention, pour notre époque qui s'enfonce dans les péchés, est peut-être tout simplement de retrouver la sainteté. Paradoxalement, les grands malheurs de notre temps seraient alors comme des réservoirs d'énergies spirituelles à déployer. Surtout que le même Pape François, comme ses grands prédécesseurs, affirme que la plus grande pauvreté est d'être pauvre de Dieu: aller vers les pauvres c'est donc aussi les évangéliser; ce qui devrait déjà faire un tri parmi ceux qui voudront profiter de nos bons offices! Et restaurera en tout cas plus de vérité dans les relations.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 16 novembre 2014

"Entre dans la joie de ton maître."


Curieusement, les options pastorales du lectionnaire, l'actuel ou celui qui sera en vigueur à partir de Dimanche prochain, proposent  de ne pas lire plus de la moitié de la parabole des talents: trahissant ainsi l'intention du Seigneur, rendant la deuxième lecture de la messe inintelligible, et consacrant une terrible dérive de la doctrine catholique du salut, universellement attestée dans la prédication commune et les conversations courantes. Ces "pasteurs" oublient simplement que nous avons affaire à des hommes pécheurs, et à des chrétiens assoupis. C'est ceux-là que Jésus dans sa miséricorde s'efforce de secouer avant qu'il ne soit trop tard, quand retentira la sentence funeste: jetez-le dehors dans les ténèbres; là il y aura des pleurs et des grincements de dents.



Du Lundi au Vendredi, nous mettons sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi, le "coucou" du matin sur Radio Espérance. Cette semaine, lecture commentée de l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium du Pape François, sur l'évangélisation par l'annonce et l'accueil du kérygme:
  • accueil de l'Evangile et conversion morale;
  • temps et patience de nos cheminements;
  • accompagner sur le long terme;
  • raisons anthropologiques de la patience;
  • non imputation du mal et conversion encore nécessaire.