samedi 31 octobre 2015

"Quand tu es invité, va te mettre à la dernière place."


Aujourd'hui Samedi, comme la liturgie nous en donne la possibilité, nous célébrons la messe en l'honneur de la Vierge Marie, Porte du Ciel. C'est en effet devant son icône que l'on recommande aux musulmans de prier et de méditer pour trouver la force de se tourner vers le Salut. Mais c'est aussi la veille de la Toussaint: Marie nous prépare ainsi aux grandes grâces de cette solennité pour nous-mêmes et pour toute l'Eglise, en nous tournant vers le Ciel, notre vraie patrie. Et c'est là que la première lecture vient providentiellement y insister: il y a bien une Porte. Pour ce qui est de Dieu, elle est toujours et définitivement ouverte par Jésus Christ; pour ce qui est de chacun d'entre nous: il faut en passer le seuil et y entrer résolument, sans regarder en arrière.


vendredi 30 octobre 2015

"C'est de leur race que le Christ est né."


Avec les 50 ans de la Déclaration conciliaire Nostra Aetate sur les relations de l'Eglise avec les religions non-chrétiennes, dont l'idée était au départ celle des relations de l'Eglise avec le Judaïsme, on se rend compte que l'on a depuis souligné de façon de plus en plus unilatérale, la continuité de la Révélation judéo-chrétienne, en perdant de vue peut-être l'élément de rupture, rappelé providentiellement par la première lecture de la messe de ce jour: j'ai dans le coeur une grande tristesse, une douleur incessante. Pourquoi? Parce que les Juifs n'ont pas reconnu le Messie en Jésus de Nazareth, et ils refusent encore la Bonne Nouvelle du Salut, l'Evangile de Notre Seigneur Jésus Christ.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 29 octobre 2015

"Qui pourra nous séparer de l'amour du Christ?"


Aujourd'hui, comme la liturgie nous en donne la possibilité, et poussés par les circonstances, nous célébrons la messe pour l'Eglise, en exercice de notre plus puissante intercession: l'Eucharistie. L'Eglise est en effet attaquée par les media qui essayent de faire entrer les idées du monde sous couvert du Synode des Evêques. Mais elle est aussi menacée, comme l'ont montré les déclarations de nombreux évêques qui montrent une régression de la théologie morale en deçà de l'Encyclique Veritatis Splendor de saint Jean Paul II, dans la rectitude de la doctrine et dans son unité pastorale. Et c'est là que la Parole de Dieu par les lectures de la messe de ce jour, fait retentir à nos oreilles la magnifique espérance: aucune créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ. Lui qui se penche toujours sur nous et son Eglise comme la poule qui rassemble ses poussins sous ses ailes.




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mercredi 28 octobre 2015

Fête des saints apôtres Simon et Jude

"Il passa la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples, en choisit Douze."


Le Seigneur lui-même priait. Les Douze, fondations de l'Eglise, sont nés de la prière de Jésus. Ici une nuit; à l'Heure suprême il prie encore pour eux et pour ceux qui croiront sur leur parole: il se consacre lui-même afin qu'ils soient consacrés dans la vérité. C'est dans la prière de Jésus que se trouve la réconciliation et l'unité profonde de deux mouvements qui semblent opposés dans les lectures de ce jour, divorce apparent jusque lors du dernier Synode: d'une part l'édification de l'Eglise comme temple du Seigneur; d'autre part, la sortie à la rencontre des hommes.. pour les invités au festin du Royaume. Seul le sens de la foi, l'esprit surnaturel, permet cette harmonie que les saints ont vécu au paroxysme.




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mardi 27 octobre 2015

"A quoi le règne de Dieu est-il comparable?"


Les lectures de la messe de ce jour s'éclairent mutuellement. Nous comprenons ainsi d'emblée l'éclairage pascal de toute notre vie humaine et chrétienne. Nous sommes quelquefois découragés par le fait que la foi ne contourne ni les épreuves ni la mort, alors que cela est au contraire la garantie la plus sûre que nous sommes réellement sauvés. Les péchés sont engloutis; la mort n'a pas été contournée mais traversée et fracassée par Jésus; épreuves et souffrances achèvent le dépouillement du viel homme, pour que resplendisse l'enfant de Dieu dans l'éternité bienheureuse, sans craindre de le voir ressurgir.




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lundi 26 octobre 2015

"Toute la foule était dans la joie, à cause de toutes les actions éclatantes qu'il faisait."


Saint Paul dans la première lecture de ce jour désigne le grand Acteur de notre vie chrétienne: le Saint Esprit, qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Nous devons faire effort pour relayer son action dans notre âme, en posant les actes de foi, d'espérance et de charité qui s'opposent aux séquelles du péché en nous: à la peur et au soupçon qui nous détournent de Dieu, nous retournons vers lui par la docilité et la patience, une douceur confiante, que la liturgie de l'Onction des personnes âgées appelle "un courage paisible".




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dimanche 25 octobre 2015

"Confiance, lève-toi, il t'appelle."


Les observateurs ont été frappés il y a trois semaines, par la coïncidence liturgique, qui faisait retentir le jour de la messe d'ouverture du Synode sur la vocation et la mission de la Famille dans l'Eglise et dans le monde, le passage d'Evangile où Jésus affirme: ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas. Il est donc significatif d'entendre tandis que se célèbre à Rome la messe solennelle de conclusion du Synode, le récit de la guérison de l'aveugle Bartimée. Le grand message serait alors d'ouvrir nos yeux sur la merveille de la Famille et la puissance dont le Seigneur l'a chargée pour la restauration de la civilisation et le relèvement de nos sociétés.