samedi 18 février 2017

"Il souffrira beaucoup et sera méprisé."


Aujourd'hui, fête de sainte Bernadette qui a vu la Vierge Marie 18 fois à la grotte de Lourdes. Elle a ensuite vécu dans l'ombre du couvent, le message d'austérité et d'intercession pour la conversion des pécheurs qu'elle avait transmis à l'Eglise. La coïncidence liturgique nous éclaire d'ailleurs par les lectures de la messe de ce jour qui insistent: la foi est un accès aux choses qui ne se voient pas. De même que la Résurrection des morts est inintelligible tant que l'on ne passe pas par la Croix.


vendredi 17 février 2017

"Celui qui veut sauver sa vie la perdra."


La méditation de l'Ecriture sur les débuts de l'Histoire et les constantes de la vie du genre humain sur terre, s'achève par l'épisode de la Tour de Babel, qui sonne pour nous comme une dénonciation du mondialisme: signature des desseins des structures supra-nationales européistes, dont les locaux sont construits sur le plan de la tour de Babel. Mais Dieu a voulu la dispersion des Nations dans le monde, comme il veut la multiplicité des familles dans la société: relations primordiales qui permettent à la personne d'advenir dans l'existence et à sa propre humanité. La gouvernance mondiale naturaliste se présenterait comme une société où l'Etat abolirait tous les liens privilégiés des parents et des enfants: seuls les totalitarismes s'y sont essayés jusqu'à présent, avec les malheurs insondables qui s'en suivirent.






Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:


Jeudi 16 février

Les premiers chapitres de la Genèse campent au début de l'histoire les grands axes qui la parcourent entièrement. Telle est "l'alliance noachique" dont nous voyons qu'elle consacre un ordre d'une remarquable violence: celui qui devient naturel après la Chute et est encore notre lot. Pourtant certains voudraient que toutes les nations soient réduites à cet ordre là, réservant à quelques élites un ordre transcendant et réservé selon lequel ils présideraient aux destinées de l'humanité. Il se trouve même des théologiens pour diffuser la séduction d'une telle alliance, étant donnée sa portée universelle, court-circuitant littéralement les appartenances religieuses, et par conséquent aussi l'unicité du Christ et de l'Eglise, et la nécessité de l'évangélisation en vue de la conversion à Jésus Christ Sauveur des hommes. Ce qui arrange bien l'idéologie du dialogue, mais non pas la question du salut éternel. Car la Bonne Nouvelle est celle de l'Alliance nouvelle et éternelle, fondée dans la Pâque du Christ, qui ouvre à tous les hommes sans distinction de race ou de condition, la conversion, la rémission des péchés, et l'accès à la vie éternelle: le partage de l'intimité du Père et du Fils dans l'Esprit Saint et la promesse des cieux nouveaux et de la terre nouvelle où la Justice habitera.

mercredi 15 février 2017

"Ne rentre même pas dans le village."


Nous entendons aujourd'hui dans la première lecture de la messe de ce jour l'origine du symbole de la colombe avec un rameau d'olivier pour la paix. Remarquons d'emblée qu'il s'agit essentiellement et d'abord de la paix et de la réconciliation avec Dieu. C'est seulement à partir de cela que peut s'envisager aussi la paix dans le monde. Tourner le dos à Dieu qui nous libère, c'est se livrer à l'antique servitude de la guerre. Car il faut y insister "l'alliance noachique" est l'ordre naturel du temps d'après la chute: c'est seulement en accueillant la charité du Christ et sa miséricorde et sa grâce que nous pouvons parvenir à cette plénitude pour laquelle nous avons été faits et prédestinés.





Mardi 14 février

Fête des saints Cyrille et Méthode, copatrons de l'Europe


lundi 13 février 2017

"Où est ton frère?"


La première lecture nous présente le premier meurtre de l'Histoire, et l'antique servitude de la guerre qui s'en est suivie. Pensons à ce que peut-être l'âme d'un meurtrier et quelle angoisse: Jésus seul peut nous sauver du sang versé. Les plus grands péchés ne lui font pas obstacle, par son Incarnation il s'est rendu proche de tout homme; mais seulement l'autosuffisance et l'incrédulité: cette génération demande un signe, mais il ne lui sera pas donné de signe.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:
et les chroniques de la semaine dernière

dimanche 12 février 2017

Dimanche VI dans l'Année

"Je ne suis pas venu abolir mais accomplir."


Tandis que nous réduisons incessamment les Commandements à la dimension de ce que nous faisons et de ce que nous ne faisons pas, Jésus les reprend un à un et les ouvre chacun à l'immensité de la charité divine qu'ils recèlent, et il la retourne au Père en action de grâces, comme Fils bien-aimé et Verbe incarné. Ils deviennent ainsi pour nous dans le même Esprit, les sources de la vie divine qui irriguent et jaillissent à la fois de toutes les vicissitudes humaines dont nos existences sont tissées.