samedi 18 avril 2015

"Aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient."


Mine de rien, la Parole de Dieu tous ces jours, nous permet d'entrer dans le Mystère pascal, en nous faisant méditer sur les sacrements de l'Initiation chrétienne: après le Baptême dès la Vigile pascale, et la Confirmation avec le discours de Pierre le jour de la Pentecôte, l'Eucharistie avec la multiplication des pains hier et le discours sur le Pain de Vie dans les jours prochains, s'il plaît à Dieu. Or, l'Evangile de ce jour nous permet de souligner dans l'Eucharistie un certain nombre d'aspects auxquels nous ne pensons pas toujours: et tout d'abord le fait que ce soit de nuit, les vents contraires sur le lac, dans l'absence apparente de Jésus. Mais lorsqu'il se révèle, nous sommes au but. 


vendredi 17 avril 2015

"C'est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde."


Le pharisien Gamaliel propose aux Juifs un raisonnement qui traverse les siècles jusqu'à nous: si ce n'est pas de Dieu, cela tombera; si c'est de Dieu, on ne pourra pas l'abattre. De même les cinq mille hommes nourris par Jésus avec cinq pains et deux poissons, font ce raisonnement: il fait comme Moïse qui donne la manne au désert, c'est donc lui le Prophète qui doit venir. Pourtant, la conclusion de ces raisonnements ne parvient pas par eux-mêmes à la foi. Il y faut en plus se détourner du mal et du péché, et s'orienter résolument vers le Père et la vie éternelle, si l'on veut connaître Jésus en vérité et avoir part à sa vie.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 16 avril 2015

"Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main."


Saint Jean Paul II dans l'encyclique Veritatis Slendor insiste fortement sur la dignité de la conscience humaine: comme le dit le Concile, le sanctuaire inviolable où Dieu lui-même parle. La dignité de l'homme est donc d'apprendre ce qui est bien et d'y persévérer. Et le Saint Père a cette remarque: on peut parfois être empêché de faire le bien, mais il n'est jamais permis de faire le mal. Plutôt mourir. On comprend alors le magnifique enseignement de saint Jean: le Christ, vrai Dieu et Homme parfait, reçoit l'Esprit sans mesure. Mais nous aussi, recevons l'Esprit à la mesure de la Sagesse divine et de notre collaboration à la grâce, régime divin d'existence.



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mercredi 15 avril 2015

"L'Ange du Seigneur ouvrit les portes de la prison et les fit sortir."


Le Seigneur ne nous arrache pas à notre condition mortelle: comme le dit le Missel Romain, il se sert de notre condition mortelle pour nous affranchir de la mort. L'essentiel pour le Christ est de nous sauver de la damnation éternelle et de nous partager sa propre vie, qu'il reçoit lui-même du Père comme Fils bien-aimé. Telle est la double Bonne Nouvelle qu'il faut absolument que les hommes sachent: nous sommes sauvés de la damnation, et le Ciel nous est définitivement ouvert. Telle est la lumière de la Foi, mais aussi son épreuve: car les apparences montrent encore le mal triomphant et chacun est encore touché par la mort temporelle.



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mardi 14 avril 2015

"Nul n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel: le Fils de l'homme."


Comment donc le miracle de la charité fraternelle a-t-il été possible? D'une part, le Seigneur Jésus nous a libéré de tous nos péchés, établissant en sa Personne la paix universelle. D'autre part, les chrétiens se sont trouvés soudain riches de Dieu même: plus de concurrence possible dans une telle surabondance. Si l'on ne peut rien emporter d'ici-bas, en revanche, nous avons une première avance sur notre héritage éternel, promis par Celui qui ne ment pas et tient ses promesses bien au delà de tout ce que l'on pourrait demander et même imaginer.



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lundi 13 avril 2015

"Ce qui est né de la chair est chair; ce qui est né de l'Esprit est esprit."


Les premières semaines du Temps pascal, la Parole de Dieu est une catéchèse sur la Baptême et les grâces qui nous sont données. Lorsque Jésus lui-même explique, les choses sont limpides: ce qui est de la terre termine à la terre, ce qui est de Dieu termine en Dieu. A nous donc, de nous tenir toujours dans ce registre nouveau et divin de notre existence: et s'il nous faut encore honorer les servitudes de notre vie ici-bas, surtout n'y investissons pas totalement notre âme. Au contraire, tout devient matière à exercer la foi, l'espérance et la charité, vertus théologales qui sont littéralement la respiration de Dieu en nous.



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dimanche 12 avril 2015

Dimanche de la Miséricorde divine

"Avance ton doigt ici, et vois mes mains; avance ta main, et mets-la dans mon côté."


Misericordiae Vultus. La bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde divine est parue hier soir. Du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016 s'il plaît à Dieu, nous sommes invités à nous tourner vers la miséricorde du Père, la contemplant dans la Personne de Jésus Christ, et la mettant en oeuvre par la puissance de l'Esprit Saint dans notre monde. Peut-être faut-il dissiper un terrible malentendu. La miséricorde divine est infinie, cela ne veut pas dire: continuons à pécher allégrement, puisque l'amour de Dieu est infini. Cela veut dire: nous pouvons arrêter de pécher et demander pardon, parce que l'amour de Dieu est infini. Nous ne sommes pas condamnés au malheur dès ici-bas et dans l'éternité: Jésus nous a libérés, il nous a sauvés de nos péchés et nous partage sa propre vie.