samedi 1 novembre 2014

Solennité de la Toussaint

"Soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux."


En cette fête de tous les Saints, le défi pour nous qui sommes encore sur la terre est double: d'une part, espérer qu'il y a une éternité bienheureuse après la mort; d'autre part, tâcher d'être du nombre de ceux qui en profiteront. La Parole de Dieu dans les lectures de ce jour, nous indique qui sont ceux-là. C'est aujourd'hui l'espérance et la foi. Demain, pour la commémoration des fidèles défunts, ce sera la charité: Dieu juge les personnes, et nous-mêmes, ne pouvons pas savoir si nos chers défunts sont au paradis, sauf ceux que l'Eglise déclare comme tels, alors nous offrons pour eux des prières, des messes, des sacrifices, afin que s'ils sont encore au Purgatoire, ils puissent accéder à la lumière bienheureuse en voyant le Seigneur face à face, parce qu'ils lui seront semblables. Foi, espérance et charité, plus fortes que la mort, puisqu'elles sont en nous le commencement et le gage de la vie éternelle.


vendredi 31 octobre 2014

"Ne va-t-il pas l'en retirer aussitôt, le jour même du sabbat?"


Aujourd'hui, comme la liturgie nous en donne la possibilité, messe votive en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus. L'Evangile nous indique d'ailleurs avec quel élan le Seigneur se porte vers nous pour nous arracher à l'abîme où nous plongent nos péchés. La vie chrétienne appelle ainsi un progrès dans la connaissance de l'amour de Dieu pour que notre réponse nous emporte à notre tour tout entier en Dieu: c'est ce qu'explique saint Paul dans la première lecture. Par cette capacité de connaître et d'aimer, infusée en nous et développée par la foi, l'espérance et la charité, nous pourrons étreindre le Seigneur pour une éternité bienheureuse, dans la lumière de la gloire.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:
Jeudi 30 octobre

"Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes."


Aujourd'hui, messe en l'honneur du saint Nom de Jésus. Nous pensons le plus spontanément à la Divinité du Christ, ainsi qu'à son Corps lacéré au cours de la Passion qui nous sauve. Mais nous contemplons moins souvent son Âme très sainte, peut-être parce que nous ne savons pas où la situer. Mais Jésus, vrai Dieu et vrai Homme, a une âme comblée de toutes les grâces qui lui permettent d'être à la hauteur de la divinité de sa Personne, et dans laquelle il ressent amour et tristesse, comme nous le pressentons dans l'Evangile de ce jour. Jésus sait bien que le Temple doit disparaître pour laisser place au culte en Esprit et Vérité qu'il instaure en sa Personne et qui sera dans l'Eglise l'Alliance nouvelle et définitive. Mais Enfant, il montait au Temple, avec Marie et Joseph, et il est encore habité par l'émerveillement et la ferveur de ses douze ans. .. Mais vous n'avez pas voulu!



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 29 octobre 2014

"On viendra de l'orient et de l'occident, prendre place au festin dans le Royaume."


Aujourd'hui, Mercredi, et comme la liturgie nous en donne la possibilité, messe votive en l'honneur de saint Joseph: patron de la vie spirituelle, protecteur de la sainte Eglise, patron de la bonne mort. Et providentiellement, la Parole de Dieu pour la messe de ce jour, vient comme marquer ces trois grandes dimensions de la puissante intercession de saint Joseph.



Pour mémoire sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 28 octobre 2014

"Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu."


Aujourd'hui, fête des saints Apôtres Simon et Jude.
La parole de Dieu nous révèle la hauteur et la profondeur d'où jaillissent les relations entre nous dans la sainte Eglise: choisis par Dieu en Jésus Christ, nous devenons concitoyens des saints; après une nuit de prière, Jésus reçoit du Père ses Apôtres, et en eux, comme le manifestera une autre veille de prière au cours de la Passion, tous ceux qui croiront en lui sur leur parole. On ne choisit pas les autres chrétiens, on les reçoit dans l'acte même qui nous sauve nous-mêmes; de même que dans la famille, on ne choisit ni ses enfants ni ses parents, ni ses frères et soeurs, mais on les reçoit dans l'acte même qui nous pose nous-mêmes dans l'existence.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 27 octobre 2014

"Femme, te voilà délivrée de ton infirmité."


Aujourd'hui, la Parole de Dieu, aborde les deux grands axes de la vie spirituelle où se situe notre conversion. Dans la première lecture, saint Paul insiste sur notre appartenance au grand Corps de la sainte Eglise dont le Christ est la tête. C'est à partir de ces grands mystères que peu à peu nous tâchons de vivre notre vraie vie. L'Evangile précise que même ou surtout notre relation à Dieu a besoin de purification: Dieu est amour, et c'est dans l'amour que nous l'honorons. C'est le culte en esprit et en vérité, qui consiste à vivre selon sa présence, quelles que puissent en être les espèces.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 26 octobre 2014

"Voici le second qui lui est semblable: tu aimeras ton prochain comme toi-même."


Saint Paul, dans la deuxième lecture de ce XXX° Dimanche Ordinaire affirme deux choses fondamentales pour bien comprendre l'Evangile du grand Commandement: être les imitateurs de Dieu, et craindre la colère qui vient. Ce qui est frappant, c'est le contexte polémique de la révélation du Commandement de l'Amour de Dieu. Il faut pourtant voir qu'en refusant d'obéir au Seigneur, nous sommes tombés dans des esclavages dont les anciens n'avaient même pas idée: nous avons simplement négligé le fait que nos libertés sont blessées par le péché, et donc incapables par elles-mêmes de persévérer dans le bien, sauf avec le secours de Dieu. On comprend alors pourquoi la grande urgence est non seulement celle de notre conversion personnelle, mais aussi de travailler courageusement à la christianisation de nos institutions elles-mêmes... comme y avait insisté depuis cinquante ans le Concile Vatican II, indiquant précisément en cela la mission de la très grande majorité des membres de l'Eglise que sont les laïcs, et particulièrement ceux qui sont engagés dans les liens sacrés du mariage et la vie familiale.