samedi 30 avril 2016

"Vous n'appartenez pas au monde."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de la Vierge Marie, Notre Dame de Clarté.
Européens, nous sommes touchés dans la première lecture, d'entendre que l'Evangile est passé sur le continent, avec les conséquences que l'on sait pour le christianisme, pour l'Eglise et pour le monde, comme un appel au secours. Puissions-nous le comprendre au lieu de nous retrancher derrière le relativisme religieux pseudo respectueux de la liberté de conscience: alors que l'esprit de l'homme est fait pour la vérité et non pas pour l'erreur ou le mensonge. On comprend alors l'hostilité implacable de la sécularisation contre le nom chrétien.


vendredi 29 avril 2016

Fête de sainte Catherine de Sienne, co-patronne de l'Europe

"Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée."


Si les lectures de la messe de ce jour illustrent la vie de sainte Catherine de Sienne, elles sont aussi un double avertissement urgent pour la conversion des Européens. D'abord dans la première Lettre de saint Jean: la nécessité pressante de confesser nos péchés, de reconnaître que nous faisons fausse route et au lieu de nous précipiter dans l'abîme, nous saisir de la main miséricordieusement tendue par le Seigneur. L'Evangile souligne clairement le besoin vital que nous avons de retrouver l'âme contemplative qui a fait l'Europe: tandis que Marthe n'hésite pas à interrompre le Seigneur, aveuglée qu'elle est par ses oeuvres, il nous faut répudier le cauchemar de la toute-puissance, pour ouvrir les yeux à la bonté de Jésus qui ne rougit pas d'être encore avec nous malgré notre effrayante pauvreté.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 28 avril 2016

"Pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite."


La joie alors que la Passion est déjà commencée? Et qu'en est-il encore de nous par les temps qui courent? Nous ne sommes plus sous l'ancienne alliance, mais dans l'Alliance nouvelle et éternelle. Le culte nouveau: on y parle bien encore de Commandement, mais c'est celui qui ouvre une demeure mutuelle, Dieu en nous et nous en Dieu. Non pas à cause de nos mérites, mais depuis notre baptême. Le 28 avril est justement la fête de deux grands saints consacrés à Marie: saint Pierre Marie Channel, et saint Louis Marie Grignion de Montfort. La consécration à Marie afin de pouvoir tenir les promesses de notre Bapteme, consacrant notre corpt et notre âme, nos biens intérieurs et extérieurs et la valeur même de nos bonnes actions, pour avoir part aussi à la récompense après le combat, si nous persévérons jusqu'à la fin.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 27 avril 2016

"En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire."


Les lectures de la messe de ce jour s'éclairent mutuellement, mais nous ne pouvons pas les entendre sans les résonances de ce qui traverse actuellement l'Eglise en matière de sacrements, de doctrine, de pastorale. L'enjeu est bien le centre de la foi chrétienne: le Christ donne de porter du fruit jusque dans la vie éternelle, parce que nous sommes greffés sur sa Personne même, Verbe incarné, Rédempteur, Chef de l'Eglise qui est son Corps. L'ancien monde s'en est allé: la justification est une création nouvelle.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 26 avril 2016

"Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix."


Evangile lumineux, que celui de ce jour, pour les temps qui s'ouvrent devant nous. Je vous laisse la paix: Jésus est déjà engagé dans sa Passion. On peut être dans la paix sur la parole de Jésus et dans son Coeur, pourvu qu'on la reçoive de lui et à sa manière, qui n'est pas celle du monde. Quelle est-elle? Je m'en vais et je reviens vers vous: je vais mourir et ressusciter. Il nous faut le croire, comme lui-même en était si sûr qu'il venait d'instituer l'Eucharistie, gage de résurrection et de vie éternelle pour toutes les générations de l'Eglise, et donc aussi pour la nôtre. Non seulement la paix, mais aussi la joie. Entendons-nous bien? La joie de passer de ce monde vers le Père et d'avoir avec le Christ notre vie cachée en Dieu. Nous devons vivre de plus en plus dans la simplicité et une sorte d'immédiateté de la foi: ce n'est pas un ensemble de convictions auxquelles se cramponner, mais la seule réalité qui surnagera à tous les effondrements jusque dans l'Eglise. Malheur à qui aurait oublié que tout l'ordre sacramentel est pour le temps de ce monde qui passe: ce qui demeure c'est la justification de nos âmes immortelles dont ils sont le signe et le moyen, qui deviendra glorification si nous persévérons jusqu'à la fin. Les temps ne sont donc pas inquiétants, mais l'accomplissement des promesses du Seigneur Jésus est la bienheureuse espérance, presque enthousiasmante, chaque génération se disant: cela va être à nous. Désormais je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient le prince du monde: ce n'est plus le temps des grandes apologies d'évidences, ni celui des dénonciations. il faut se préserver pour le bon combat et ne pas se tromper d'adversaire. Notre constance vient de notre foi: telle est notre victoire sur le monde. Nous allons voir comment Jésus aime le Père et fait comme le Père le lui a commandé. Tout est donc désormais contenu dans cette parole que le Christ lui-même a donné par Miséricorde divine comme ultime planche de salut: Jésus, j'ai confiance en toi.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 25 avril 2016

Fête de saint Marc

"Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création."


Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé; celui qui refusera de croire sera condamné. Qui ose encore le dire ou même seulement le penser? Pourtant celui qui parle est Jésus ressuscité, vainqueur de toute iniquité et vainqueur de la mort. Réfléchissons à ce que les autres religions ou idéologies dominantes ont réalisé dans leur société et au plan civilisationnel; repensons à deux mille ans de christianisme dans toutes les cultures et sur tous les continents. Le temps est court: il faut faire son choix et se décider, car rien ne va plus.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 24 avril 2016

Cinquième Dimanche de Pâques

"Voici que je fais toutes choses nouvelles."


J'ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle. Merveilleuse annonce. L'Apocalypse est passée dans l'optique courante comme la catastrophe universelle. Mais pour nous, chrétiens, elle sera la manifestation glorieuse de Notre Seigneur Jésus Christ. Quelle impatience et quel enthousiasme alors! A moins que nous ne soyons pas dans la simplicité ni la vérité de la Foi, et la bienheureuse espérance, et l'ardente charité?