samedi 30 août 2014

"Entre dans la joie de ton maître."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de la Vierge Marie, Porte du Ciel.
Nous devons nous réjouir de ce que par deux fois, le Seigneur annonce: entre dans la joie de ton maître. Cependant, une sentence funeste reste à éviter: mauvais serviteur. Pour cela, la première lecture, aux Corinthiens, nous est salutaire: Dieu n'a-t-il pas choisi ce qui fou pour confondre ce qui est sage? ce qui est faible pour confondre ce qui est fort? ce qui n'est pas pour confondre ce qui est? C'est donc notre péché et notre indigence qui nous font nous refermer sur nous-mêmes. Mais la foi se rassure: Jésus Christ est notre trésor; sa puissance se déploie dans notre faiblesse.


vendredi 29 août 2014

"La faiblesse de Dieu est plus forte que l'homme."


Nous célébrons dans la communion de toute l'Eglise, le martyre de saint Jean Baptiste, qui a été décapité pour une affaire de divorcés remariés: manière quelque peu sinistre de nous trouver un puissant intercesseur pour le prochain synode romain sur la famille.
La coïncidence liturgique a voulu cette année que nous entendions l'évangile de la décollation de saint Jean Baptiste, en même temps que le début de la Première Lettre aux Corinthiens, qui célèbre Jésus Christ et Jésus Christ crucifié: il faut qu'il grandisse et que je diminue, avait dit Jean Baptiste. Persuadons-nous une bonne fois que la faiblesse de Dieu est plus forte que l'homme, et la joyeuse annonce est d'être dans la partie du vainqueur!


jeudi 28 août 2014

"Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail."


Aujourd'hui, la fête de saint Augustin est l'occasion de prier pour l'Eglise qui est en Algérie: et de prendre conscience, de manière peut-être tragique, que si l'Eglise a promesse de vie éternelle, des chrétientés ou des églises peuvent disparaître, même après avoir été florissantes, soit à cause des coups portés de l'extérieur, soit par défaut de conversion de leurs membres.
On lit généralement l'Evangile que nous venons d'entendre en l'appliquant à la veille de notre propre vie spirituelle: mais la conversion de saint Augustin, comme aussi ce qu'explique Jésus, nous invite aussi à envisager la veille pour la conversion de nos frères. Quelle est donc cette nuit de veille, sinon celle de la Pâque de Jésus?


mercredi 27 août 2014

"Achevez donc ce que vos pères ont commencé."


Aujourd'hui, fête de sainte Monique: que son intercession soutienne l'espérance surnaturelle des mamans qui souffrent à cause de la conduite de leurs enfants.
L'Evangile de ce jour nous aide à comprendre ce que dit saint Paul quelque part: la malédiction de la Loi. Plus on s'efforce d'obéir aux Commandements, et plus en découvre qu'en définitive nous ne pourrons jamais honorer le Seigneur comme il faut: cela au mieux; au pire: la dette de nos péché augmente sans cesse, et comment obtenir le pardon, expier, réparer? Paradoxalement, le défi ultime de Jésus aux pharisiens, constitue l'annonce de la plus splendide manifestation de la miséricorde divine.


mardi 26 août 2014

"Voilà ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger le reste."


Aux quelques versets que nous venons d'entendre, nous pouvons nous rendre compte à quel point le Pape François nous met dans le droit fil de l'Evangile. Nous pensons bien sûr à ce qu'on a appelé les querelles de l'après Concile, qui ont discuté à n'en plus finir de ce qui en principe ne se discutait pas, pendant que le monde s'en allait à sa perte. Le Pape François a mis un point final à tout cela: mes géants de prédécesseurs ont largement éclairé et décidé toutes ces questions, donc on n'y revient plus, et on se retourne vers le monde avec la Croix du Seigneur, pour le sauver, s'il est encore temps.


lundi 25 août 2014

Fête de saint Louis, roi de France

"Vous donc, soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait."

Aujourd'hui, fête de saint Louis, patron secondaire de la France, patron du Diocèse aux Armées Françaises, au 8° centenaire de sa naissance: 1214-2014.

On s'évertue quelquefois à retrouver une sainteté anémiée de saint Louis comme modèle du laïc chrétien, alors qu'en réalité c'est bien sûr dans l'exercice de son métier de roi qu'il s'est sanctifié. Un métier qui exigeait de lui une générosité dans le don de soi dont nos dirigeants modernes n'ont pas idée. Preuve, s'il en est, qu'on peut devenir saint en politique, car elle n'est justement pas cette cloaque répugnante que l'on subodore dès qu'on lève le nez actuellement vers les hautes sphères de l'Etat.
Le roi a pour seule ambition le bonheur de son peuple. Non pas de lui assurer tous les plaisirs et la licence de toutes les perversions, mais l'ordre et la justice.
Saint Louis était parfaitement convaincu que l'ordre temporel a pour fin d'aider le plus grand nombre à parvenir à la vie éternelle: c'est pourquoi, en plus de donner l'exemple tourné vers le Ciel, il ne promulguait que des lois en conformité à la loi éternelle et aux Commandements divins. Tout autre chose qu'une charia qui s'impose brutalement à tous: la conscience sans cesse renouvelée de la dignité du dernier de sujet, partenaire du Dieu vivant pour l'éternité. D'où sa compassion et son respect envers les pauvres. Un sens de la dignité de la personne humaine dont nos temps n'ont plus idée: n'envisageant son expression qu'en affamant et assoiffant les plus vulnérables avec la dernière cruauté, jusqu'à ce que mort s'en suive.
Prince de la Fille aînée de l'Eglise, il assumait avec justesse sa mission comme Fils aîné de protéger sa Mère, la sainte Eglise, et de lui permettre de remplir au mieux sa mission divine au service des âmes. Ce qui ne faisait pas de lui un subalterne du Pape. Il savait rappeler si besoin était que le roi de France est empereur en son royaume, contre toute pression temporelle; il faisait remarquer fermement que l'excommunication n'est pas un outil politique, mais une arme spirituelle pour amener les pécheurs à la pénitence.
Saint dans une unité de vie assumant son devoir d'état, tout centré sur la recherche de la face du Seigneur, et le service le plus éminent du prochain.


25 du mois: Noël en l'honneur du Petit Roi de Grâce

Aujourd'hui 25 août, 25 du mois, Noël en l'honneur du Petit Roi de Grâce, l'Enfant Jésus de Beaune: par ma sainte Enfance, tu pourras traverser toutes les épreuves.


Et le Verbe s'est fait chair
et il a habité parmi nous

dimanche 24 août 2014

"Et vous, que dites-vous? Pour vous, qui suis-je?"

Langkawi (Malaisie)

Nous lisons dans un document romain récent: au supermarché des propositions religieuses, les gens ont le droit d'entendre l'annonce claire et sans équivoque de la vraie foi; l'amour de Dieu, la victoire du Christ sur le péché et sur la mort, et la vie éternelle accessible dès ici-bas dans la sainte Eglise. Savons-nous faire entendre cette annonce sans équivoque? Pour cela, il faudrait que nous ayons déjà les idées claires, nous-mêmes. Pour nous rendre compte, demandons-nous: où puisons-nous de quoi nourrir nos réflexions à propos des grands problèmes de ce temps, comme l'immigration, l'économie qui tue, la famille, le dialogue inter-religieux? Répétons-nous les analyses entendues la veille à 20h sur les organes de la propagande idéologique? Allons-nous y de notre impressions du moment? Répercutons-nous la parole de Pierre?



Non à la mondanité spirituelle (7/10) : EG 98

Retrouver sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise, le commentaire du n° 98 de l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium du Pape François contre la mondanité spirituelle: