mercredi 17 mai 2017

"La gloire de mon Père c'est que vous portiez beaucoup de fruit."



Les lectures de la messe de ce jour pointent deux axes de réflexion d'importance et de grande actualité. D'abord la fécondité de l'Evangile: dont nous avons pratiquement perdu le goût, églises vides, déchristianisation accrue, désaffection du mariage, absence de tranches entières d'âge sont normales pour nous. Ensuite le retour de la Loi (charia n'est que la traduction du mot en arabe) qui nous impose une régression de deux mille ans. Au contraire, la vraie religion apporte avec le pardon des péchés la paix du coeur, et avec la victoire sur la mort cette première résurrection qu'est la charité dans l'espérance de la gloire éternelle et de la résurrection de la chair. C'est tout.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 16 mai 2017

"Tu peux laisser ton serviteur s'en aller en paix."


Aujourd'hui funérailles chrétiennes pour un militaire mort subitement.
La mort est toujours à l'horizon de la vie des militaires, et parfois ils se rencontrent. Mais là, c'est la mort subite. Ce n'est pas une marque de bière: c'est le signal tragique de notre condition humaine. L'avenir ne nous appartient pas; le temps est plus court que nous ne pensons. Nous faisons tant de projets, de saints projets même, et puis voilà. Voilà quoi? Le catholique est très bien armé pour ces situations: celui qui dit son chapelet dit cinq fois par jour "que ta volonté soit faite" et cinquante fois "priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort"; et au centre de chaque Je vous salue Marie, il y a "Jésus".




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 15 mai 2017

"Nous viendrons chez lui et nous nous ferons chez lui une demeure."


Nous avons dans l'Evangile de ce jour la première annonce par Jésus de la venue de l'Esprit Saint en qui nous recevons déjà participation à l'héritage divin qui nous est promis. Or l'obéissance de la foi, ce processus par lequel nous entendons la Parole du Christ, la recevons dans notre intelligence  jusqu'à incliner notre volonté à y adhérer, est un processus spirituel qui permet que notre communion à Dieu soit authentiquement le don de nous-mêmes, du plus profond de nous-mêmes, en réponse à son amour. Selon le mot de saint Paul: l'Esprit de Dieu s'unit à notre esprit.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 14 mai 2017

Dimanche V de Pâques

"Seigneur, montre-nous le Père, cela nous suffit."


Nous ressentons tristement notre solidarité avec le monde qui se referme sur une sécularisation de plus en plus oppressante. Pourtant les lectures de la messe de ce Dimanche marquent une ségrégation qui est celle de la foi: pour les uns le Christ est le rocher; pour les autres une pierre qui fait tomber. Mais cette conversion de la foi en appelle une autre, dans sa dimension pascale: c'est de passer avec le Christ de ce monde vers le Père. Il n'est pas venu pour faire que les choses soient viables ici-bas pour toujours, mais pour nous donner part à la vie éternelle auprès de Dieu.