samedi 7 janvier 2017

Premier Samedi du mois

Premier Samedi du mois qui nous prépare au centenaire de la première apparition de Notre Dame à Fatima le 13 mai 1917, en réparation pour les offenses contre le Coeur immaculé de Marie.


"C'est lui qui est le Dieu vrai et la vie éternelle."


Au moment où nous abordons le premier Samedi de nos cinq mois consécutifs en l’honneur du Cœur immaculé de Marie et en réparation des offenses contre l’Immaculée Conception, il est touchant de voir la Parole de Dieu nous rejoindre et nous encourager.
Dans la première lecture en effet, saint Jean à la fin de sa première Lettre invite justement à prier pour la conversion des pécheurs afin qu’ils puissent se reprendre, se convertir et être sauvés. L’Apôtre évoque aussi l’horreur de l’enfer, que notre Dame avait laissé entrevoir aux trois pastoureaux de Fatima, stimulant ainsi leur zèle à prier et à se sacrifier pour éviter que leurs frères ne se perdent éternellement. C’est d’ailleurs par leur ferveur dans cet engagement généreux que Jacinthe et François se sont sanctifiés en quelques mois. A nous aussi la Vierge Marie promet de donner les grâces nécessaires à l’heure de notre mort, pour que nous puissions être sauvés et avoir part à la vie éternelle. L’apôtre enfin, exhorte à ne pas se soumettre aux idoles, c’est-à-dire aux mensonges de ce siècle, puisque depuis notre Baptême nous avons l’onction de la vérité : l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ, la détestation du péché et de tout ce qui conduit au mal, l’obéissance de la foi. Or c’est justement afin de nous permettre d’être fidèles aux promesses de notre baptême qu’intervient la consécration à Marie, demandée aussi par Notre Dame pour la dévotion réparatrice à son Cœur immaculé. Saint Louis Marie Grignion de Montfort l’avait magistralement démontré : pas de plus sûr moyen, ni de plus simple à mettre en œuvre, pour façonner Jésus en nous, ce qui est l’enjeu de la vie chrétienne depuis notre Baptême, que de nous couler avec confiance et abandon, en Marie, comme Jésus lui-même à l’instant de son Incarnation. C’est alors la méditation des mystères du Rosaire, qui nous offre autant de sources puissantes où nous abreuver : au Sacré Cœur de Jésus et au Cœur immaculé de Marie qui sont comme un seul cœur dans l’accueil et la généreuse dédicace à la volonté de Dieu.
Si tant de désobéissances offensent le Seigneur et sa Mère, Dieu a permis que la réparation des offenses au Cœur immaculé de Marie libère sur notre monde et en particulier sur les pauvres pécheurs, les ressources sans cesse renouvelées de ses miséricordes. L’Evangile de ce jour, qui conclut le témoignage lumineux de saint Jean Baptiste, résonne lui aussi comme un encouragement à nous sacrifier pour Dieu et pour nos frères, selon l’appel pressant et salutaire de Notre Dame à Fatima. Pas du tout dans un dolorisme morbide, étranger à l’Evangile, mais bien comme l’attestation du plus grand amour qui est de donner sa vie pour ceux qu’on aime, emporté dans les flots de charité jaillis du Cœur du Christ et nous baignent de toute part : celui qui a l’épouse est l’Epoux ; mais l’ami de l’Epoux qui se tient là et entend sa voix est ravie de joie ; telle est ma joie et elle est parfaite ; il faut que lui grandisse et que moi je diminue.


vendredi 6 janvier 2017

Solennité de l'Epiphanie du Seigneur

"Ils lui offrirent leurs présents: de l'or, de l'encens et de la myrrhe."


En cette solennité de l'Epiphanie du Seigneur, nous sommes invités à envisager surtout deux axes pour notre vie spirituelle: la lumière de la Foi, et l'adoration du vrai Dieu. La lumière de la Foi est la seule qui puisse éclairer tout le cheminement de l'homme, depuis sa création par Dieu jusqu'à l'éternité bienheureuse qui lui est promise dans l'obéissance de la foi. L'adoration est réservée à Dieu seul et nous dégage de toutes les aliénations d'ici-bas.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 5 janvier 2017

"Ne soyons pas comme Caïn."


Détruire les oeuvres du diable, c'est mettre fin à la haine et au meurtre. Comment Jésus en triomphe-t-il? Par l'amour. C'est ce que nous révèlent aussi les chrétiens d'Orient qui pardonnent à leurs meurtriers: ils les regardent avec compassion parce qu'ils sont morts au-dedans et n'auront pas la vie éternelle et bienheureuse. Mais pareillement, ceux qui nous entourent, perclus d'orgueil et d'égoïsme paisible, sont des morts vivants: celui qui n'aime pas demeure dans la mort. Nous devons avoir assez de charité et de courage pour leur dire la vérité, les rappeler à la vie.




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mercredi 4 janvier 2017

"Maître, où demeures-tu?"


Saint Jean le dit sans aucune ambiguïté, de façon concise et synthétique: c'est pour détruire les oeuvres du diable que le Fils de Dieu s'est manifesté. On reproche quelquefois à nos gouvernants de ne pas nommer l'ennemi: comme s'ils étaient en guerre contre des camions qui écrasent des gens. Mais qu'en est-il donc de la prédication courante de l'Eglise? Que l'ennemi soit désigné et que nous mettions en oeuvre les armes spirituelles capables de le vaincre. Ne sommes-nous pas au centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima? Avons-nous pris au sérieux ses avertissements et ses demandes? Ou sommes-nous trop orgueilleux et pas assez croyants?




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mardi 3 janvier 2017

Le Saint Nom de Jésus

"J'ai vu et je rends témoignage: c'est lui le Fils de Dieu."


Pour le Saint Nom de Jésus, la coïncidence liturgique nous offre le splendide témoignage de saint Jean Baptiste: en quelques versets, il aligne les titres les plus hauts de Jésus Christ. Agneau de Dieu. Derrière son précurseur, mais passé devant lui parce que jouissant d'un grand infiniment supérieur, puisque préexistant à toute la création comme Fils éternel et bien-aimé. Unique Source transcendante avec le Père de l'Esprit Saint, et reconnu comme Fils de Dieu parce que sur lui repose l'Esprit de Dieu et c'est lui qui le transmet. Tel est le fondement infrangible de notre propre divinisation dont s'émerveille saint Jean.




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lundi 2 janvier 2017

"Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas."


Quand on voit avec quelle ferveur on cherchait à savoir qui était Jean Baptiste, s'il n'était pas le Messie, comment on cherchait la Face du Seigneur, on peut se demander ce qu'il en est de nous: et s'était manifesté dans la chair, n'en sera-t-il que plus insignifiant? Les paroles de saint Jean Baptiste sont comme un reproche: au milieu de vous se tient celui que vous méconnaissez. De même, oserons-nous au moins penser, à défaut de le dire, comme saint Jean dans la première lecture: le menteur n'est-il pas celui qui refuse que Jésus soit le Christ, celui-là est l'anti-Christ; quiconque refuse le Fils n'a pas non plus le Père. Ne risquons pas la honte d'être loin de lui à son avènement.




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dimanche 1 janvier 2017

Solennité de sainte Marie Mère de Dieu

"Marie retenait tous ces événements et les méditait dans son coeur."


Le premier jour de l'Année du Seigneur est opportunément consacré à la Vierge Marie dans sa Maternité divine. Comme le rappelait le Saint Père, le Fils de Dieu ne s'est pas déguisé en homme, il est vraiment devenu un homme et Marie est vraiment sa Mère; et Marie est la Mère de Dieu: car son fils est vraiment Dieu. Mais l'Evangile fait aussi allusion, le huitième jour, à la circoncision de Jésus: c'est la première fois qu'il verse son précieux Sang pour nous, il est venu pour cela. L'année 2017 du centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima, trouve dès le premier jour un encouragement à nous dédier généreusement à la dévotion au Coeur Immaculé de Marie, en réparation des offenses qui lui sont faites et pour la conversion des pécheurs: l'intérêt de cette dimension de réparation est qu'elle nous fait immédiatement comprendre que Marie, Jésus, Dieu, sont des Personnes bien réelles, bien vivantes, qui nous aiment et que nous aimons.