samedi 24 septembre 2016

"Le Fils de l'homme va être livré aux mains des hommes."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de Notre Dame de Consolation. La Parole de Dieu vient pour ainsi dire à notre rencontre à travers les lectures de la messe de ce jour. D'abord avec le magnifique texte de Qohéleth, sur ces années dont tu diras "je ne les aime pas", au crépuscule de la vie empreint de nostalgie et de totale simplicité. Mais c'est là l'Ancien Testament. Nous, nous sommes du Nouveau Testament, l'alliance nouvelle et éternelle: nous avons reçu non pas le souffle de vie du Commencement, mais le Saint Esprit du Père et du Fils, par qui nous vivrons éternellement, si nous avons le courage paisible d'aller à Jésus et le recueillir sur ses lèvres à l'Heure de son plus grand amour. Jésus dit: tout est accompli, et inclinant la tête, il transmit l'Esprit.


vendredi 23 septembre 2016

"Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup."


Aujourd'hui, fête de saint Padre Pio, capucin. Sa vie est bien connue, à cause des nombreux charisme spectaculaires qu'il exerçait, et notamment ses démêlés avec le diable. Mais il savait ce que coûte le salut éternel d'une âme immortelle, aussi prêchait-il la valeur rédemptrice de la souffrance acceptée par amour et pour le salut des pauvres pécheurs, vivant lui-même éminemment dans le saint sacrifice de la messe l'union à Jésus crucifié jusque dans les stigmates. Rien de doloriste comme l'on dit aujourd'hui: il est le fondateur de la Casa del solievo, hôpital à la pointe de la technologie, et mieux encore dans l'effusion de la charité du Christ, seul remède dont tous ont réellement besoin.




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jeudi 22 septembre 2016

"Qui est cet homme dont j'entends dire de telles choses?"


Aujourd'hui, messe pour les Malades, pour ceux qui les soignent, pour ceux qui les servent, pour ceux qui les visitent, et leurs familles.
Providentiellement, les lectures de la messe de ce jour, nous dépeignent l'ambiance dans laquelle nous avançons: d'une part cynisme brutal, d'autre part pessimisme lassé. C'est là précisément que retentit La nouvelle, Bonne Nouvelle de l'Incarnation du Fils de Dieu, de la mort et de la résurrection du Christ. Et tout nous devient alors entraînement en vue de l'étreinte éternelle et bienheureuse du Dieu vivant, le Père et le Fils et le Saint Esprit.




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mercredi 21 septembre 2016

"L'homme se leva et le suivit."


Fête de saint Matthieu, apôtre et évangéliste.
Les lectures de la messe de ce jour nous permettent de réfléchir à l'impact de l'Evangile dans nos vies. Au plan personnel, il nous retourne vers Dieu. Mais il s'agit aussi d'une convocation à rejoindre l'Eglise, le Corps mystique, jusqu'à atteindre la stature du Christ dans sa plénitude.




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mardi 20 septembre 2016

"Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir."


Aujourd'hui, messe en l'honneur des saints martyrs de Corée.
Tes frères veulent te voir: ceux qui écoutent la parle et la mettent en pratique. Le temps de la vision bienheureuse viendra après cette vie, si nous persévérons. Ici-bas et en-deçà du voile, c'est le régime de la foi, une manière de posséder déjà ce qu'on ne voit pas. Ainsi aussi de Marie Madeleine rencontrant Jésus ressuscité le matin de Pâques: cesse de me toucher, va dire à mes frères; ainsi aussi des serviteurs à Cana: faites tout ce qu'il vous dira.




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lundi 19 septembre 2016

"On la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière."


Nous ne pouvons entendre parler de lumière dans l'Evangile, sans repenser aux phrases phares de l'encyclique Lumen Fidei du Pape François, à laquelle avait d'abord travaillé son prédécesseur au cours de l'Année de la Foi: il y a plusieurs lumières, mais seule la Lumière de la Foi éclaire le parcours de l'homme du début à la fin, c'est à dire depuis sa prédestination dans le sein du Père avant la fondation du monde, jusqu'à son éternité bienheureuse dans la communion de la Sainte Trinité, si l'Evangile le rejoint et s'il se convertit au Christ Sauveur.




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dimanche 18 septembre 2016

Dimanche XXV dans l'Année

"Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'argent."


On comprend mieux ce que peut voir d’idolâtrique et blasphématoire le culte de l'argent, en se reportant à la racine sémitique du nom qui lui est donné ailleurs dans l'Evangile: mammon, de ma'moun, qui signifie refuge très sûr, ce qui est mis en sûreté. Ce qui nous place au coeur de l'idéologie sécuritaire qui nous tyrannise, refermant le monde sur une sécularisation financière qui prétend tout assurer, au propre et au figuré. Sauf que, comme le dit Jésus, cet argent est trompeur. Il faut même dire menteur et homicide comme celui qui est derrière. Menteur à un point que nous ne pouvons imaginer bien que tous le sachent sans vouloir y croire. Pour le dire en une formule où chaque mot porte, bien que ce ne soit pas une boutade: il vient d'être voté par la représentation nationale la loi qui permet au gouvernement d'interdire aux assureurs, en cas de crise, d'honorer les rachats partiels ou définitifs que leurs clients demanderaient sur leur assurance-vie.




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