samedi 30 janvier 2016

"Passons sur l'autre rive."


Aujourd'hui Samedi, comme la liturgie nous en donne la possibilité, et tandis que nous célébrons le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, nous célébrons la messe en l'honneur de la Vierge Marie Mère de Miséricorde. Et les lectures de la messe de ce jour viennent providentiellement soutenir notre espérance. La tempête apaisée parce que le Seigneur nous arrachera à la mort. La pénitence de David, parce que le Seigneur est vainqueur aussi du péché.


vendredi 29 janvier 2016

"Il expliquait tout à ses disciples en particulier."


Aujourd'hui Vendredi, comme la liturgie nous en donne la possibilité, messe en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus. Quel bonheur de pouvoir nous réfugier dans la douce amitié de Jésus. D'autant plus que la première lecture de la messe de ce jour nous permet de comprendre l'horreur du péché dans son engrenage qui nous perd. En vérité notre seule espérance contre toute espérance est la Miséricorde de notre Dieu. Nous restons terriblement vulnérables, mais Dieu combat pour nous.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 28 janvier 2016

"Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau?"


Aujourd'hui, fête de saint Thomas d'Aquin, docteur de l'Eglise.
Rares sont les théologiens qui ont vu la majeure partie de leur oeuvre passer dans le Magistère. Nous profitons de cette occasion pour éclaircir la doctrine des Indulgences, afin que la démarche du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde soit bien comprise. Dans les péchés graves et mortels, il faut considérer la faute et la peine. Lorsque nous venons à Jésus dans la Confession, il nous remet la faute: nous ne sommes plus coupables, il nous a pardonnés. Il nous remet aussi la peine éternelle: nous n'avons plus à subir la peine de l'enfer pour ce péché. Il nous remet aussi une partie des peines temporelles dont nous étions débiteurs, puisque nous avons offensé non seulement Dieu lui-même, mais aussi l'ordre créé, la sainte Eglise, les autres, nous-même. Dans sa Miséricorde, il nous laisse une partie des peines temporelles à porter nous-même: il réhabilite ainsi notre dignité en nous permettant de restaurer nous-même pour une part la justice. C'est le sens de tous les maux que nous supportons, de toutes les bonnes actions que nous faisons.
C'est là qu'interviennent les Indulgences. Dans sa pédagogie, l'Eglise Mère et Maîtresse, nous propose des actions précises à faire dans des temps précis, dans des conditions précises, et décrète par son autorité que celles-ci vaudront pour les peines temporelles de nos péchés. Soit pour une part, que Dieu connaît, ce sont les indulgences partielles. Soit pour toutes les peines temporelles qui relevaient encore de nous, et c'est l'indulgence plénière: ayant reçu le pardon de la faute, la rémission de la peine éternelle, la rémission d'une partie des peines temporelles, par la Confession, et ayant satisfait pour le reste des peines temporelles, par les oeuvres de l'Indulgence, plus rien ne nous empêche d'être tout à Dieu.
Si nous mourons dans ces dispositions, le Ciel nous est immédiatement ouvert. Nous pouvons également appliquer les indulgences partielles ou l'indulgence plénière à un défunt: si celui-ci a reçu le pardon de ses fautes, la rémission de la peine éternelle, et la rémission d'une partie des peines temporelles parce qu'il a reçu l'absolution avant de mourir, et s'il lui restait encore une partie des peines temporelles à expier, les indulgences partielles que nous lui appliquons lui en suppriment une partie; si nous lui appliquons une indulgence plénière, il reçoit la rémission de toutes les peines temporelles: nous lui ouvrons le Ciel! Il y a donc bien la capacité, par la vie chrétienne, d'être réellement et totalement libéré du mal et du péché: d'où notre jubilation en ce temps de grâce, de miséricorde et de justice, si du moins nous le mettons à profit.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 27 janvier 2016

"Ecoutez: voici que le semeur sortit pour semer."


Le Seigneur Jésus explique lui-même la parabole. Pourtant combien n'entendent pas et ne comprennent pas? Alors nous saisit une sorte de compassion qui est celle du Coeur de Dieu qui ne veut pas qu'un seul de ses petits ne se perde: Il a envoyé le Fils en terre pour cela, mourir pour nos péchés et ressusciter pour notre vie. Notre espérance est dans la constance de la Miséricorde du Seigneur. L'attitude de David proposée dans la première lecture doit aussi nous instruire: mais non, petit bonhomme, ce n'est pas toi qui me construiras une maison; c'est moi qui te construirai une maison et j'y ferai habiter mon nom pour toujours. Prophétie de Nathan qui trouve par Jésus Christ et en lui, malgré nos péchés et à travers notre mort, un accomplissement et un dépassement dans la Sainte Eglise pour l'éternité.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 26 janvier 2016

"Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une soeur, une mère."


Aujourd'hui, fête des saints Timothée et Tite, évêques.
Saint Paul y insiste, nous n'avons pas reçu un esprit de peur, mais un esprit de force. Nous devons revenir à ces certitudes de notre foi, qui ne dépendent pas de notre ferveur, mais de notre condition nouvelle depuis notre Baptême. Il faut redire que le pouvoir temporel a été remis par le Christ, à qui il appartient, aux Baptisés, dans le sacerdoce royal dont il les ennoblit dans l'effusion de son Esprit et la puissance de sa mort et de sa résurrection. Si l'état du monde ne nous plaît pas, c'est à nous-mêmes qu'il faut nous en prendre: et cela si possible avant que ne vienne le Juge universel, qui demandera à chacun les comptes de sa gestion. Nous excuser alors sur nos dirigeants, sera un accablement de plus: car nous aurons supporté si longtemps ce que notre conscience réprouvait.
Pour cela, il est urgentissime de profiter du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, pour raviver en nous le don de Dieu. Et en fait d'imposition des mains, c'est la matière du sacrement de Pénitence et réconciliation: l'invitation est donc claire à user souvent pour ne pas dire systématiquement de ce Sacrement. On vient d'évoquer, pour ceux qui auraient du mal à "se trouver" des péchés, les énormes omissions qui nous concernent au premier chef. Alors il faudrait tous être des saints? Comment aurions-nous l'audace de penser qu'il pût en être autrement, après la douloureuse Passion de notre Chef? Pourrait-elle être inefficace? L'Evangile devrait-il être stérile?
Le temps est venu de mettre en oeuvre les armes surnaturelles les plus puissantes que saint Paul indique sans artifice à saint Timothée: prends ta part de souffrance pour l'annonce de l'Evangile. Voilà tout. Et si la perspective de la Croix ne nous enthousiasmait pas: laissons-nous du moins attirer par la certitude d'être enfin utile et performant. Sans oublier que le Christ reviendra par Miséricorde faire Justice. Saint Pierre complète ici saint Paul: puisqu'il faut souffrir, que ce soit en faisant le bien plutôt qu'en faisant le mal.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 25 janvier 2016

Fête de la Conversion de saint Paul

"Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé; celui qui refusera de croire sera condamné."

La 11F saluant le Foch en fin de mission

La Conversion de saint Paul qui conclut la Semaine mondiale de prière pour l'unité des Chrétiens reçoit cette année, Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, un éclairage tout particulier et qu'il ne nous faut pas manquer. Il était un persécuteur sauvage des chrétiens, et nous attendons cette année aussi sur le chemin de Damas, des conversions aussi spectaculaires que la sienne. Le Seigneur ne s'est pas contenté en effet de mettre un point final à son oeuvre de persécuteur: il lui a manifesté aussi la douceur bouleversante de celui qui le sauve de ses péchés et l'honore d'une telle confiance qu'il en fait son Apôtre, le Docteur des nations. Encore faut-il que nous ayons avec nos contemporains, le foi et la simplicité de mettre en oeuvre les pouvoirs surnaturels dont le Seigneur nous a investit en nous enjoignant d'annoncer l'évangile à toutes créatures: à commencer par chasser les esprits mauvais.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 24 janvier 2016

"Aujourd'hui s'accomplit ce passage de l'Ecriture que vous venez d'entendre."


Nous célébrons ce Dimanche, exceptionnellement, la messe pour l'unité des Chrétiens. Sans exposer l'ensemble de la doctrine catholique de l'oecuménisme, nous mettons à profit les lectures de la Parole de Dieu pour recadrer l'ensemble. Le commencement de l'Evangile selon saint Luc est sans ambiguité: la Parole de Dieu, c'est la chaîne ininterrompue et fidèle des témoins oculaires, rapportant au coeur de l'Histoire du genre humain, les événements de Jésus Christ. Le reste n'est qu'erreur ou mensonge. Mais cette Parole annoncée a son efficacité proprement divine: elle n'est pas remise à la ferveur des témoins, mais mise en oeuvre dans les actions du Christ et de l'Eglise qui communique la grâce: les Sacrements, et éminemment l'Eucharistie, rendant présent Jésus lui-même. L'effusion de sa charité, accueillie par la foi est la seule espérance d'unité pour les hommes, dans l'union intime avec Dieu, et certainement pas sans le Christ et contre son Eglise.