samedi 20 février 2016

"Vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de la Vierge Marie disciple du Seigneur, la première des messes en l'honneur de la Vierge Marie pour le temps du Carême. Nous comprenons alors d'emblée, et nous sommes aidés à mettre en oeuvre, que l'obéissance et la docilité dans la confiance, sont l'essentiel de la vie chrétienne, de la vie du Christ, Verbe incarné et Fils bien-aimé. Nous ne prenons pas garde à l'orgueil inouï qu'il y a à vouloir indiquer ce qui est à faire alors que pécheurs, nous avons provoqué toutes les catastrophes de l'histoire du genre humain, contestant les décrets du Seigneur, critiquant ce qui se passe, cherchant jusque dans la prière à lui imposer nos vues.


vendredi 19 février 2016

"Tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier sou."


La clé de l'Evangile de la messe de ce jour se trouve dans le dernier verset: tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier sou. Le Christ a tout payé et infiniment plus: en régime chrétien les calculs de la Justice ne sauraient être désormais déterminant. La Rédemption est l'effusion que Dieu fait de lui-même: sur horizon d'infini ce qui devient déterminant c'est d'être avec le Seigneur ou sans le Seigneur ou contre lui. Ainsi s'explique la Miséricorde qui est la Justice de Dieu qui nous justifie. Telle est la conversion, l'acte de foi qui nous sauve.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 18 février 2016

"Frappez, on vous ouvrira."


Aujourd'hui, fête de sainte Bernadette.
L'Evangile de la messe de ce jour annonce l'un des aspects les plus beaux du mystère chrétien. La charité envers le prochain nous ouvre l'accès à l'amour de Dieu, en une sorte de va et vient où celui qui donne de soi-même reçoit Dieu lui-même. Pensons à sainte Bernadette à l'infirmerie, tantôt se dévouant tout en délicatesse auprès des soeurs malades, tantôt regrettant de tant leur peser lorsqu'elle même était malade. C'est là aussi le coeur de la prédication du Pape François pour le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, qu'il vient de mettre en oeuvre de façon poignante lors de la célébration dans la cour de la prison au Mexique: après avoir exhorté les prisonniers, il a prié avec eux, leur faisant découvrir les pardons qu'ils peuvent accorder, afin d'ouvrir leurs coeurs au pardon du Seigneur.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 17 février 2016

"Hommes et bêtes, gros et petit bétail ne goûteront à rien."


Assurément le Seigneur n'a pu être que profondément touché de voir hommes et bêtes, gros et petit bétail faire pénitence et supplier sa pitié. A nous d'imiter cette simplicité dans la pénitence, alors que nous nous évertuons la plupart du temps à nous justifier, à faire que cela soit à peu près potable. Mais non: cela déplaît au Seigneur, il faut changer de vie! Le Saint Père nous y invite dans la bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde: chaque office de la Liturgie des Heures commence par le cri "Dieu viens à mon aide, Seigneur viens vite à mon secours".




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 16 février 2016

"Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens."

Le Stromboli

Le rapprochement des deux lectures de la messe de ce jour, nous aide à mieux comprendre ce que c'est que l'efficacité de la prière. Non pas une sorte de comptabilité que nous tenons spontanément entre ce que nous avons demandé et ce que nous avons reçu. Mais comme la Parole de Dieu, ainsi la prière. Nous ne prenons pas garde que la prière est divine, tout simplement. Les paroles sont des paroles inspirées: le Notre Père est tiré de l'Evangile, le Je vous Salue Marie également, les psaumes sont tirés de l'Ancien Testament. C'est le Fils qui nous enseigne à prier. Il nous donne non seulement les paroles mais aussi l'Esprit Saint pour prier. Et de fait nous prions, au titre de notre consécration baptismale, prêtres, prophètes et rois de la Nouvelle Alliance. L'efficacité de la prière est donc tout simplement de rendre Dieu Un et Trine, le Père et le Fils et le Saint Esprit, présent dans le monde par chacune de nos âmes quand nous prions.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 15 février 2016

"Venez, les bénis de mon Père."


La parabole dite du Jugement dernier comporte un message de Miséricorde et un message de Justice. En Dieu la Miséricorde est la Justice et son Amour et son Être même. Miséricorde en ce qu'il se penche sur les petits jusqu'à s'identifier à eux, Miséricorde envers ceux qu'il transpercent de sa propre charité auprès des petits, et ainsi les sauve puisque la charité couvre une multitude de péchés. Justice parce que si l'on peut se fermer à l'amour de Dieu et repousser même cette ultime planche de salut qu'est la miséricorde envers le prochain: quant à la possibilité réelle de cette funeste destinée, Jésus s'est incarné et il a comme rempli l'humanité de sa Présence, afin de nous arracher à la damnation éternelle, si du moins nous voulons le saisir par la foi.




Interview de Jean Marie Le Mené sur tvlibertes.com

dimanche 14 février 2016

Premier Dimanche de Carême

"Quand ce temps fut écoulé, il eut faim."


Jésus est venu détruire les oeuvres du diable. Cette mission est passée aux Apôtres et à toute l'Eglise: par les Sacrements, les sacramentaux, la foi, l'espérance et la charité. Si notre indigence marque notre vulnérabilité à la tentation, elle est pourtant le moment de notre force, pour reprendre saint Paul: c'est en effet dans ces moments-là que notre appel au secours sera le plus profond. Pour triompher de l'adversaire à la suite de Jésus, il faut absolument prier et adorer: dans la simplicité et la radicalité de la foi. Dieu seul est Dieu, c'est lui seul que nous craignions, à lui seul que nous nous attachons, tout le reste n'a vraiment d'autre importance qu'en fonction de lui et par rapport à lui.