samedi 10 octobre 2015

"Heureuse la mère qui t'a porté en elle, et dont les seins t'ont nourri."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de la Vierge Marie, rempart de la foi.
Nous continuons ainsi notre prière et notre intercession pour le Synode. Et la Parole de Dieu pour la messe de ce jour vient providentiellement nous rappeler les fondamentaux, dont la profession la contemplation et le témoignage doivent redevenir le coeur de notre vie chrétienne: l'Incarnation du Verbe et l'accomplissement de son Mystère pascal. Tenons-nous donc pour rien que Dieu soit devenu l'un de nous? Qu'il ait marché sur cette terre, accompli les signe du salut par sa salive, ses mains? Par l'offrande surtout de son corps et de la souffrance insondable pour nous de son âme? La Bonne Nouvelle n'est-elle pas essentiellement ce dont nous ne parlons plus guère: le pardon et la réparation des péchés, la justification et la divinisation?


vendredi 9 octobre 2015

"Celui qui n'est pas avec moi, est contre moi."


Aujourd'hui, messe en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus.
Tandis que nous nous réfugions dans le Coeur de Jésus et nous plongeons dans les sources de la Miséricorde divine ici-bas, nous sommes aussi appelés au devoir de réparation, concrètement à nous convertir. Et la Parole de Dieu pour la messe de ce jour l'affirme providentiellement sans aucune ambiguïté: celui qui n'est pas avec moi est contre moi; celui qui n'amasse pas avec moi dissipe. Il n'y a pas de neutralité, si l'on se détourne de Dieu, si l'on repousse le Christ, on passe dans le camp de satan. On n'est pas obligé d'être chrétien, les gens ont le droit de vivre comme ils veulent: une fois admis le principe relativiste, on dérive non pas dans le flou, mais au pouvoir de l'adversaire. Osons-nous encore penser et comprendre que sans le Christ, nous sommes perdus. Et quelles conséquences en tirerons-nous?




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 8 octobre 2015

"Si vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants."


Non pas tant parler de la Famille, que se mettre à son école: l'Evangile vient providentiellement y insister, quel père parmi vous, quand son fils lui demande etc. Si donc vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. Cela fait froid dans le dos. Car nous qui sommes mauvais, nous donnons de très mauvaises choses à nos enfants: la mort pour un enfant sur quatre, ce qui est beaucoup plus que décimer, qui serait seulement un sur dix; nous leur donnons de faux papas et de fausses mamans; nous leur donnons un nouveau collège dont on sait ce qu'il est déjà en train de devenir. En vérité, notre seule espérance est la miséricorde du Père. En deux attitudes: la prière, et la conversion. Car il jugera par le feu: feu de sa Charité devant laquelle nous ne serons pas tous pareils. L'or resplendit dans la fournaise, c'est la gloire éternelle; la paille, brûlera.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 7 octobre 2015

Fête de Notre Dame du Rosaire

"Voici la servante du Seigneur."


Aujourd'hui, fête de Notre Dame du Rosaire.
Venons-en enfin à la récitation du Rosaire, régulièrement, humblement. C'est l'expression la plus puissante et la plus sûre que nous ayons de notre propre foi, espérance et charité. Et que nous faudrait-il d'autre en cette étape que nous abordons? Nous y apprenons en même temps la vérité sur Dieu, la lumière du Verbe incarné qui éclaire tout homme en venant dans ce monde; nous y avons tout tracés les chemins de la nouvelle évangélisation commençant au Baptême et terminant à l'Eucharistie; nous y avons les sources vives de la Rédemption; nous y avons le gage de la gloire éternelle, si nous persévérons. C'est une citadelle imprenable contre l'adversaire. C'est déjà le repos au port désiré, avant même que la traversée soit finie. C'est le nom de Jésus et de Marie toujours sur nos lèvres. C'est la tendresse de la Mère de Dieu et la puissance de la Reine de l'univers. C'est la prière des tout-petits et des agonisants, de tout ceux qui seront encore efficaces lorsque tout semblera perdu.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 6 octobre 2015

"Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée."


Aujourd'hui, fête de saint Bruno, Père des Chartreux.
La fête de saint Bruno vient opportunément nous rappeler que nous sommes encore dans l'Année de la Vie Consacrée, malgré les télescopages récurrents du Synode pour la Famille, le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde. Peut-être pour que nous comprenions que ici et là, la grande vérité c'est: Dieu seul. Comment avons-nous pu pendant des dizaines d'années imaginer qu'en se détournant de Dieu on pourrait durer, alors que le Concile affirmait: enlevez le Créateur, la créature elle-même s'évanouit. Comment avons-nous pu penser que sans le Rédempteur nous pourrions nous sauver, alors que le Concile enseignait: le Christ est la clé, le centre et le but de toute histoire humaine; en dehors de son Evangile, l'énigme de la souffrance et de la mort nous accable.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 5 octobre 2015

"Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle?"


Tandis que nous célébrons, comme chaque Lundi selon les possibilités de la Liturgie, la messe en l'honneur de la Sainte Trinité, le rapport à l'intercession pour le Synode des Evêques sur la vocation et la mission de la Famille dans l'Eglise et dans le monde de ce temps, saute aux yeux. Dieu qui est Amour, a créé l'homme à son image et ressemblance, homme et femme il les créa, par amour et pour l'amour. Mais les lectures de la messe de ce jour pointe vers le mystère de la Miséricorde, dont le Saint Père ne fait pas mystère qu'il considère qu'elle sera le grand mot de l'assemblée synodale. Mais si l'état du Mariage provoque l'inquiétude de l'Eglise, c'est en réalité l'état de chacun des sept Sacrements qui fait frémir: ou plutôt qui interpelle au plus haut point la miséricorde, c'est à dire identiquement aussi notre besoin urgent de conversion au vrai Dieu, au seul Dieu vivant.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 4 octobre 2015

Ouverture du Synode ordinaire des Evêques pour la Famille

"Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas."


Tous ont remarqué l'immense coïncidence liturgique qui fait retentir dans toutes églises du monde la parole de Jésus, au moment où s'ouvre le Synode ordinaire sur les enjeux et la mission de la Famille dans l'Eglise et dans le monde. Tandis que les pharisiens d'aujourd'hui épiloguent sur des cas à prendre en considération, Jésus fait resplendir le mystère de la Famille qu'il a restauré par sa propre Incarnation, avec au centre l'Enfant. Le Saint Père a eu hier au cours de la veillée de prière, cette magnifique parole: les Pères synodaux ne devront pas tant parler de la Famille que se mettre à son école.