samedi 18 mars 2017

"Il était perdu et il est retrouvé."


La lecture de la parabole de l'enfant prodigue coïncide avec les 24 heures pour Dieu, au cours desquelles on est invité partout dans l'Eglise à s'approcher du Sacrement de Pénitence et Réconciliation. Il est très touchant de constater alors que la dévotion au Coeur immaculé de Marie, qui prie pour la conversion des pécheurs nous met non seulement dans la communion du Souverain Pontife à l'origine d'une telle initiative, mais avec le Coeur du Père et l'intention originelle de l'Incarnation rédemptrice. Mais pourquoi donc le Père peut-il ne pas tenir compte des péchés? Parce que le Christ a tout pris sur lui, tout supporté, tout pardonné, tout réparé et infiniment plus que toute iniquité: le Père ne voit plus les péchés, il voit seulement la charité du christ, semblable à la sienne, un seul et même Amour du Père et du Fils dans l'Esprit Saint, qui recouvre tout dans son Effusion pascale.


vendredi 17 mars 2017

"Ils respecteront mon fils."


Jésus parle toujours finalement du lui-même: car il lui faut révéler l'Amour du Père qui l'a envoyé, et son le mystère de sa propre personne comme Fils bien-aimé, Verbe incarné, Sauveur. L'histoire du patriarche Joseph, comme la parabole des vignerons homicides, viennent alors annoncer le mystère pascal: l'abaissement du Seigneur jusqu'à la mort de la Croix, et sa résurrection le troisième jour comme il l'avait dit.




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jeudi 16 mars 2017

"Ils ont Moïse et les Prophètes: qu'ils les écoutent!"


La parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare revient souvent par les temps qui courent. Mais il ne faudrait pas manquer la terrible ruine spirituelle que représente l'apostasie publique de pays anciennement chrétiens: quelqu'un pourra bien ressusciter d'entre les morts: ils ne seront pas convaincus. Avoir connu le Christ et se détourner de lui: il n'y a plus qu'un seul remède en ultime planche de salut, la miséricorde divine secondée ou précédée de la dévotion réparatrice au Coeur immaculé de Marie. Prier pour les pauvres pécheurs pendant qu'il en est encore temps: après quoi l'abîme devient infranchissable à jamais.




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mercredi 15 mars 2017

"Vous ne savez pas ce que vous demandez."


Les militaires peuvent légitimement se reconnaître assez facilement dans le fait de servir et donner sa vie. Mais ce qui fait le propre de Jésus, c'est qu'il donne sa vie en rançon pour la multitude et que sa perspective est essentiellement celle de la vie éternelle qu'il nous mérite par sa Passion. Du coup on comprend que l'essentiel soit l'annonce qu'il fait de son mystère pascal et de sa résurrection le troisième jour. Là est l'enjeu définitif de notre foi: la mort est vaincue, sur lui elle n'a plus aucun pouvoir.




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mardi 14 mars 2017

"Le plus grand parmi vous sera votre serviteur."


Le Seigneur annonce la conversion: celle-ci est donc encore possible. Nous devons croire que le Seigneur peut nous arracher à nos péchés et nous faire revenir à lui pour vivre de lui. Et nous avons la même espérance pour les pauvres pécheurs. Au lieu de nous désoler sur le malheur des temps -trop mérité, hélas- il nous faut entrer généreusement dans la dévotion au Coeur immaculé de Marie, qui nous permet elle-même de mettre à profit la spiritualité de la Miséricorde divine. Prier et offrir des sacrifices en réparation, en intercession; adorer de tout notre coeur et de toute notre âme, afin que Dieu puisse trouver sa complaisance en notre âme et y demeurer. On comprend alors l'humilité enseignée par Jésus: elle n'est pas d'abord morale mais théologique, elle découle simplement du regard porté continuellement sur le Père, et la confession du Christ comme seul Sauveur.


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lundi 13 mars 2017

"Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés."


Le style de prière que fait Daniel dans la première lecture de la messe de ce jour nous est totalement étranger: c'est pourtant d'une terrible actualité chez nous. Et il est grand temps d'en venir à ça. Supplier et demander pardon pour les péchés publics qui se commettent chez nous. Et n'allons pas dire que nous ne les commettons pas et n'y sommes pour rien: car une telle dégradation de la moralité publique, et de tout l'ordre législatif n'a pas été possible sans de terribles péchés par omission des catholiques. Si le peuple de l'ancienne Alliance a mérité l'exil, le massacre, la destruction du Temple lui-même parce qu'il n'était pas fidèle aux Commandements, qu'adviendra-t-il de ceux qui bafouent l'Alliance dans le sang du Christ?




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dimanche 12 mars 2017

Dimanche II de Carême

"Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve ma joie: écoutez-le."


Quand la voix du Père retentit sur la montagne "Celui-ci est mon Fils bien-aimé" nous ne pensons pas toujours qu'en réalité Jésus est le Fils bien-aimé parce que toujours et donc en cet instant où il parle, le Père l'engendre un seul Dieu avec lui. La parole vivante nous introduit au mystère lui-même. Ainsi aussi de l'annonce de l'Evangile par quoi prend corps dans notre existence la grâce qui nous est donnée avant la fondation du monde. Tout autre chose, ce que nous avons dans la société de communication: submergés d'informations qui paradoxalement nous isolent toujours plus. Voilà pourquoi notre foi doit adhérer à la Parole qui nous sauve.