samedi 23 janvier 2016

"J'ai le coeur serré à cause de toi, mon frère."


Aujourd'hui Samedi, comme la liturgie nous en donne la possibilité, messe en l'honneur de Marie mère de l'unité:
Seigneur, Père très saint,source de l'unité, principe de l'union des coeurs, nous t'en prions: par l'intercession de la Vierge Marie, mère des hommes, que toutes les familles des peuples se rassemblent pour former l'unique peuple de l'Alliance nouvelle. Par Jésus Christ.


vendredi 22 janvier 2016

"Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu'il voulait."


Nous continuons la célébration de la Semaine mondiale de prière pour l'unité des Chrétiens, et nous avons dans l'Evangile de la messe de ce jour, l'appel des Douze. La voici l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique, constituée par Jésus dès le début de son ministère public, consacrée dans sa Mort et sa Résurrection, manifestée dans l'Effusion de l'Esprit Saint au jour de la Pentecôte. Si nous gardions toujours le sens de la mission: annoncer l'Evangile et chasser les démons, nous verrions dans les autres chrétiens des frères précieux pour une oeuvre divine qui les dépasse autant qu'elle nous dépasse, tout en nous traversant. Nous retrouverions l'enthousiasme de notre Dieu, et le monde saurait qu'il l'aime encore et le sauve.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 21 janvier 2016

"Il ne lui manque plus que la royauté."


La tête de sainte Agnès nous permet de célébrer dans la couleur rouge des martyrs et d'implorer leur puissante intercession. Mais en France, nous pensons invinciblement le 21 janvier à la mort de Louis XVI, tué non pour ce qu'il avait fait, mais pour ce qu'il était et ce qu'il représentait. Avec pour effet, entre autre, la sécularisation inexorable de la vie politique et de la vie publique, avec ses conséquences de plus en plus monstrueuses en France, dans le monde, et jusque dans l'Eglise elle-même. C'est qu'en effet, mettre à la tête de l'Etat un individu au lieu d'une famille, c'est en changer profondément la nature: car l'individu est une idée, alors que la famille est continuellement créée par Dieu à son image et à sa ressemblance. Certes, il y a eu "le ralliement" demandé par Léon XIII, et la condamnation de l'Action Française par Pie XI: malgré la levée des condamnations par Pie XII dès son élection au trône de Pierre, le mal était fait. L'Eglise ne privilégie aucun régime particulier: mais elle juge les arbres à leurs fruits. Le dernier document du Magistère en la matière, est la Note doctrinale de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 2002 sur la participation des Catholiques à la vie politique: le Cardinal Ratzinger y expose les points négociables qui doivent nous faire entrer en dissidence. Ne pensons-nous jamais que le Juge universel nous demandera compte d'avoir supporter si longtemps un régime aussi ouvertement contraire au bien commun, contre la dignité de la personne humaine et l'honneur de Dieu?




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mercredi 20 janvier 2016

"La fronde à la main, il s'avança vers le philistin."


Tandis que nous continuons la célébration de la semaine mondiale de prière pour l'unité des Chrétiens, la première lecture de la messe de ce jour nous fait entendre le combat de David contre Goliath. Et c'est bien l'impression que l'on peut avoir, en affrontant la cause sacrée de la restauration de l'unité visible des Chrétiens. Première espérance qui s'approfondit en ce que Goliath est aussi le symbole de l'ennemi, du péché et de tous ces fruits amers qui gâtent la vie chrétienne. Et là, espérance contre toute espérance, au coeur du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde: la division vient des péchés, et donc nous devons revenir aux sources de notre Baptême, la vie divine en nous, et la sainteté de Jésus. Pour cela, arme imparable et incomparablement féconde: la fronde de David, c'est-à-dire le chapelet!





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mardi 19 janvier 2016

"Le sabbat a été fait pour l'homme et non pas l'homme pour le sabbat."


La phrase par laquelle Jésus conclut la page d'évangile que nous venons d'entendre est typique de celles qui pourraient encourager le relativisme progressiste, surtout en ambiance de semaine oecuménique: les rites, les vérités, les dogmes sont relatifs, ce qui compte c'est le coeur; en fait la subjectivité individuelle. Alors qu'en réalité, le Seigneur Jésus soutient ici notre conversion décisive et toujours à reprendre: les rites, les vérités, les dogmes sont donnés pour nous permettre de nous tourner vers le Seigneur, de chercher sa face, de désirer ardemment son règne sur la terre comme au ciel. Tout le contraire de la subjectivité individuelle, l'objectivité de l'amour de Dieu et notre amour en retour, union intime avec Dieu seul espérance d'unité pour le genre humain.




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lundi 18 janvier 2016

Semaine mondiale de prière pour l'unité des Chrétiens

"A vin nouveau, outres neuves."


C'est aujourd'hui le premier jour de la Semaine mondiale de prière pour l'unité des Chrétiens. Nous célébrons néanmoins la messe en l'honneur de la Sainte Trinité, comme nous le faisons le Lundi lorsque la liturgie nous en donne la possibilité. De fait, on semble tomber de plus en plus, en faisant tache d'huile sur l'inter-religieux, dans le registre "moral", où l'on est sommé de déclarer qu'on est en paix et qu'on se respecte. Comme si nous étions en guerre et que dans une année de massacres réciproques, nous nous imposions une semaine de trêve, en réponse commune aux injonctions insistantes des pouvoirs publics. Alors que le Souffle profond de l'oecuménisme est de nous plonger dans ce qui est la substance même de la vie chrétienne, inaugurée en chacun au jour de son Baptême: la communion du Père et du Fils dans l'effusion de l'Esprit Saint.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 17 janvier 2016

Journée mondiale du migrant et du réfugié. Jubilé des migrants

"Ils n'ont pas de vin."


"Les réfugiés et les migrants nous interpellent. La réponse de l'Evangile de la Miséricorde." Tel est le titre du Message de Sa Sainteté le Pape François pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié. On pouvait craindre le pire: ce fut le meilleur. Très éloigné des clichés que veulent nous imposer les medias même catholiques, le Saint Père rappelle les devoirs des migrants envers les pays et les cultures d'accueil; le droit des populations à savoir ce qui se passe et pourquoi; le droit surtout à ne pas émigrer et à rester chez soi pour travailler au développement de son pays. Le problème de l'identité est de première importance: de la rencontre nul ne sort indemne, ni les migrants qui doivent s'adapter, ni nous qui sommes renvoyés à notre conversion là où on ne l'attend pas. Et le Pape d'expliquer que nous ne devons pas être complices des trafiquants de personnes humaines les vouant à la mort et à l'esclavage, mais bien infléchir les politiques qui remédie aux causes dans les pays d'origine afin d'éviter les flux délétères. Dans la bulle d'indiction du Jubilé, il avait déjà interpellé directement les corrompus au plus haut niveau, et les financiers qui sont la proie d'une terrible illusion: l'argent qui fait couler le sang innocent ne rend ni heureux ni immortel. Pour votre bien, je vous adjure de changer de vie; ouvrez-vous à la miséricorde tant qu'il est encore temps, après viendra le Jugement.