samedi 30 mai 2015

Sainte Jeanne d'Arc, patronne secondaire de la France

"Je montrerai ma valeur dans l'assemblée du peuple, et ma bravoure à la guerre."


Aujourd'hui, fête de sainte Jeanne d'Arc, patronne secondaire de la France. Un risque que personne ne la fête dans l'Eglise de France. Le Samedi, en général, on célèbre des messes anticipées du Dimanche, et rares sont les messes du Samedi matin. Moi-même je célébrais la messe pour un mariage, et ce n'est pas moi qui prêchais. Pourtant une grande neuvaine est en cours pour la France, et nous avons un réel besoin de l'intercession de celle qui n'a pas hésité à prendre les armes sur la Parole de Dieu, afin de sauver la France. Fort à parier que ce n'est pas précisément cela qui aurait fait l'objet des homélies que n'avons pas prononcées. Du moins lui sera-t-il épargné de nouveaux reniements en sus du procès de l'évêque Cauchon. Mais elle fut réhabilitée quelques années après: elle n'était ni hérétique ni schismatique, et c'est une sainte que nous avons brûlée. Qui osera dire, et avant cela même penser, que l'essentiel de sa mission divine était de se battre pour remettre le roi sur le trône et le faire consacrer à Reims afin qu'il fut affermi? Les conséquences dans l'histoire de France en sont incalculables, à commencer par son maintien dans la communion de la sainte Eglise catholique romaine.

Prière pour la France
Le 14 novembre 1945, Jésus dit à Van: Petit enfant de mon amour, écoute, je vais te dicter une prière et cette prière, je veux que les Français me la récitent:
Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans la ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que remplie d'amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester à jamais fidèles et de travailler d'un coeur ardent à répandre ton règne dans ton l'univers. Amen
Ô mon enfant, dis aux Français que cette prière est celle-là même que je veux entendre de leur bouche.

Le roman de Jeanne d'Arc
(Philippe de Villiers)


vendredi 29 mai 2015

"Le figuier était desséché jusqu'aux racines."


Avec le temps Ordinaire, nous retrouvons la possibilité que nous donne la liturgie de célébrer le Vendredi la messe en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus. Et nous prenons les oraisons qui ont pour thème celui de l'Imitation de Jésus Christ. Après tout, c'est à la fois la grâce et la conversion de notre Baptême. Providentiellement, l'Evangile de la messe de ce jour a un goût de temps pascal, et même baptismal. On entend dans l'Evangile selon saint Jean, à propos du même épisode des vendeurs chassés du temple: détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Mais dans l'Evangile selon saint Marc, la clé est dans ce figuier desséché jusqu'aux racines le troisième jour. 



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 28 mai 2015

"Fils de David, Jésus, prends pitié de moi."


Aujourd'hui, célébration de l'Onction des Malades. 
La Providence liturgique a voulu que ce jour même, à la Messe, nous entendions le récit de la guérison de Bar Timée, l'aveugle. Tandis que tout se ligue pour le décourager, il ne cesse de crier à l'aide pour que Jésus l'entende. Alors Jésus l'appelle et le sauve. Telle doit être notre foi, qu'elle découvre, comme l'enseignait mystiquement saint Jean Paul II, du sein même de la souffrance, Jésus qui dit: suis-moi, si tu veux. Par ce sacrement de l'Onction, Jésus visite le malade et le rassure en se montrant vrai Berger. Il le soulage, le relève, et le guérit aussi dans son corps, restaurant en lui la dignité et la liberté d'enfant de Dieu. Il pardonne les péchés qu'il n'aurait pas su ou pas pu confesser. Il lui donne enfin de s'offrir soi-même en union à sa Passion rédemptrice, pour la gloire de Dieu, l'édification de l'Eglise, la déroute de l'adversaire, et notre joie.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 27 mai 2015

"Jésus marchait devant eux; ils étaient saisis de frayeur."


Aujourd'hui, comme la liturgie nous en donne la possibilité, messe en l'honneur de saint Joseph.
Dans les semaines et les mois qui viennent, nous sommes un peu comme les apôtres qui suivent Jésus et sont saisis de frayeur: nous pressentons bien qu'il va y avoir des événements terribles, mais nous ne savons pas quoi. Or l'Evangile nous annonce ce qui va arriver: c'est la Passion du Seigneur, sa Mort et sa Résurrection le troisième jour. Et cela est une Bonne Nouvelle. Nous ne sommes pas seuls aux mains du Mal: ce qui va arriver c'est la manifestation de la Miséricorde glorieuse. Le Seigneur n'a pas choisi arbitrairement ces moyens redoutables: c'est l'homme qui s'est mis lui-même dans une situation misérable, et c'est là que Jésus vient maintenant encore le chercher.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 26 mai 2015

"Voici que nous avons tout quitté pour te suivre."


Après les sommets du Temps Pascal, et en particulier ce qui devrait être le point d'orgue de la Pentecôte, ouvrant sur le grand dynamisme du temps de l'Eglise, nous ressentons une sorte d'affaissement en retrouvant le temps ordinaire. En fait la Liturgie négocie elle-même l’atterrissage, avec Dimanche prochain la Solennité de la Sainte Trinité, le Corps et le Sang du Seigneur le Dimanche suivant, et enfin la Solennité du Sacré Coeur de Jésus: c'est probablement une fois dans ce Coeur que nous pourrons traverser sans encombre l'étape qui nous est proposée. Et nous pouvons donc recueillir la leçon que représente, comme nous y fait penser l'Evangile de la messe de ce jour, la vie de ceux qui au milieu de nous, ont tout quitté pour Dieu et pour leurs frères. Nous sommes en effet encore pour quelques mois dans l'Année de la Vie consacrée.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 25 mai 2015

"Jésus posa son regard sur lui, et il l'aima."


Aujourd'hui, pèlerinage du Lundi de Pentecôte à Notre Dame de la Paix (Saint Pierre d'Entremont). 
Rappelons les trois grands axes du pélerinage:
  • en action de grâces, pour avoir été préservé de l'avance nazie pendant la deuxième guerre mondiale;
  • en intercession pour les sacrements de l'Initiation chrétienne reçue au cours du Temps pascal;
  • en hommage au travail de nos aînés.

La Parole de Dieu vient providentiellement nous rappeler les deux versants de notre fidélité à la foi: lorsque nous avons péché, nous demandons pardon et nous essayons loyalement de ne plus recommencer; lorsque nous observons les Commandements, nous remercions le Seigneur pour son aide. Entre les deux, comme en trait d'union, les Sacrements du Christ et de l'Eglise, qui nous donnent la grâce et le salut.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 24 mai 2015

Solennité de la Pentecôte

"L'Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître."


Aujourd'hui, Seigneur, par le mystère de la Pentecôte, tu sanctifies ton Eglise chez tous les peuples et dans toutes les nations; répands les dons du Saint Esprit sur l'immensité du monde, et continue dans les coeurs des croyants l'oeuvre d'amour que tu as entreprise au début de la prédication évangélique.
Trois réflexions à partir de chacune des lectures de la messe de ce jour:
  • le Saint Esprit est Quelqu'Un, troisième Personne de la Sainte Trinité, à qui l'on peut s'adresser comme on s'adresse au Père ou au Christ;
  • il y a un combat spirituel, la vraie liberté est dans la fidélité à l'Esprit, il n'y a pas de loi qui puisse nous interdire de porter les fruits de la charité;
  • la Pentecôte est l'anti-Babel, la seule possibilité pour la famille humaine de recomposer son unité est la communion du Père et du Fils et du Saint Esprit dans la sainte Eglise catholique.



Fin du Temps pascal:
Bénissons le Seigneur, alleluia, alleluia!
Nous rendons grâce à Dieu, alleluia, alleluia!