samedi 18 juin 2016

"Ce que vous avez fait aux plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait."


Aujourd'hui, messe de la Saint Bernard de Menthon, patron des Troupes de Montagnes.
La montagne est un lieu qui concentre et manifeste les grands fondamentaux de notre vie. Elle manifeste la puissance et la splendeur de Dieu dans l'acte de la Création. Elle est un lieu dangereux, elle tue, parce que le mal et la mort sont entrés par le péché. Elle est le lieu de l'entraide et de la charité: c'est là que nous retrouvons saint Bernard et humblement nous-même: Dieu a besoin de saints pour relayer son action dans le monde et au milieu des hommes. Lieu de vérité, la montagne accule très vite chacun au meilleur de lui-même, lui révèle ces abîmes qu'il ne saurait même regarder sinon dans le regard de Jésus miséricordieux.


vendredi 17 juin 2016

"Là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur."


Aujourd'hui, messe en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus.
Les lectures de la messe de ce jour nous retrouvent dans ce que nous vivons pour éclairer notre foi et soutenir notre chemin. Avec la mort d'Athalie, digne fille de l'horrible Jézabel, et la restauration de la royauté, la première lecture nous rappelle opportunément que la politique est aussi dans les mains de Dieu: une alliance entre le Seigneur, le roi et le peuple, aux antipodes de nos malheurs présents. Mais c'est surtout l'Evangile qui nous invite à mettre notre trésor dans le coeur de Dieu. Les vers et les mites et les voleurs ne sont pas pour nous des compagnons, mais bien les saints et les anges, dans la cour céleste.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 16 juin 2016

"Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens."


La première lecture nous indique dans quel esprit il faut recevoir la leçon que donne le Seigneur en apprenant aux disciples le Notre Père: Toi qui fus préparé pour la fin des temps, ainsi qu'il est écrit, afin d'apaiser la colère avant qu'elle n'éclate. Il y aura de toutes façons au moins la fin de mon monde, à l'heure de ma mort, et cela est vrai aussi de la marche des nations. Du coup, c'est la fin du Notre Père qui nous touche davantage: ne nous livre pas à nos tentations, arrache-nous au malheur de nos péchés. Sans ton secours nous ne pouvons que nous abîmer dans les ténèbres. Par pitié, délivre-nous de satan, de son horrible emprise que nous avons pourtant mille fois méritée. Par miséricorde, viens enfin faire justice.




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mercredi 15 juin 2016

"Ton Père qui voit au plus secret te le rendra."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de saint Joseph.
L'Evangile insiste sur l'intériorité de notre vie spirituelle. Nous devons, par les temps qui courent, apprendre d'urgence à retrouver le Seigneur au-dedans de nous-même: là où rien ni personne ne peut nous ôter sa sainte et douce présence souveraine. Dieu est toujours avec nous à plusieurs titres: au titre de l'acte de création continue, au titre de notre vocation divine, au titre de notre réponse à cette vocation par Jésus Christ et dans l'Esprit.




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mardi 14 juin 2016

"Il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes."


Aujourd'hui, messe "pour demander le pardon des péchés".
Comme nous y invite la Parole de Dieu et le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde. Les lectures de la messe de ce jour se complètent magnifiquement. Ne croyons pas qu'il soit indifférent de faire le bien ou de faire le mal. Dieu n'est pas ami du mal, et il punit le mal. Déjà par la Justice immanente: pensons-nous que les malheurs des temps soient une fatalité? Que nenni: c'est le résultat, et le juste salaire de l'iniquité universelle à laquelle nous consentons encore. Mais qu'est-ce que ce sera lorsque le Seigneur déclarera son hostilité à tous ces péchés en même temps que sa seigneurie sur toute chair?




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 13 juin 2016

"A qui te demande, donne."


Aujourd'hui, fête de saint Antoine de Padoue, providence des pauvres, qu'on ne prie pas en vain pour retrouver les objets perdus. Il semble bien qu'il y ait une connexion entre le service des pauvres et la sainteté, comme on peut le constater dans toute l'histoire de l'Eglise, et comme y insiste le Souverain Pontife à temps et à contre-temps. Le lien est en réalité théologique: la charité envers le prochain nous sanctifie parce qu'elle vient de Dieu; et vice versa la proximité de Dieu nous ouvre plus largement encore au prochain. On comprend alors que l'ensemble des énormes problèmes de notre époque ultra contemporaine vient du refus de Dieu, de la proscription du nom du Christ, de la sécularisation même de pans entiers de l'Eglise. Mais il se pourrait bien que les circonstances et les événements nous rattrapent, remettant au premier plan notre solidarité dans la simple humanité et notre imploration des secours divins.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 12 juin 2016

Onzième Dimanche dans l'Année

"Celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour."


Aujourd'hui, Jubilé des Malades avec le Saint Père.
Le plus authentique de notre prière est de prier humblement et concrètement pour leur guérison. Mais cette prière est d'autant plus vraie qu'elle nous ouvre à l'horizon de la volonté de Dieu qui fait une brèche dans tous nos enfermements. Surtout, elle nous permet d'expérimenter que toutes les grâces du Christ nous viennent de son Coeur ouvert sur la Croix. Alors nous sommes indiciblement entraînés dans ce redoutable mystère: ce qui manque à la passion du Christ je l'accomplis dans ma chair pour son Corps qui est l'Eglise. Or la coïncidence liturgique nous fait entendre un Evangile qui rappelle que la racine de la souffrance dans le monde est le péché originel et les péchés personnels. Il est possible que les événements nous rattrapent: alors nous comprendrons qu'il s'agit en tout cela non pas de convictions théologiques, mais de réalités existentielles, de vie et de mort, de sauvetage temporel et de salut éternel.