vendredi 23 février 2018

"C'est certain, il vivra, il ne mourra pas."


La clé de l'Evangile de la messe de ce jour se trouve au début et à la fin: entrer dans le royaume de Dieu, sinon avoir à payer jusqu'au dernier sou. Rien à partir d'ici-bas ne saurait obtenir l'accès à Dieu: au contraire il faut commencer par entrer dans son royaume par la foi et le Baptême, et alors tout le bien est à nous et nous n'avons pas d'ennemi. Ce que confirme la prophétie d'Ezéchiel: même perclus de péchés, si nous revenons au Seigneur, il nous sauve, c'est-à-dire qu'il enlève nos péchés et nous sanctifie réellement.




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jeudi 22 février 2018

Fête de la Chaire de Saint Pierre

"Et vous, que dites-vous?"


Aujourd'hui, fête de la Chaire de Saint Pierre, que nous célébrons en nous plongeant dans le mystère de l'Eglise, puisque cette année, le Saint Père nous fait défaut, si l'on ose dire: il est en retraite spirituelle avec la Curie romaine, et il n'y a donc pas de messe pontificale à Saint Pierre qui soit présidée par le Successeur de Pierre. Mais c'est la Sainte Eglise qui a promesse de vie éternelle: tous et chacun ne sont sauvés que s'ils persévèrent en elle, selon leur état de vie et leur fonction dans le grand Corps mystique de Jésus Christ.




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mercredi 21 février 2018

"Il y a ici bien plus que Jonas."


Il faudra bien se demander une fois: qu'est-ce qui autorise notre génération à bafouer chacun des Dix Commandements en se pensant à l'abri de toute justice, en toute impunité? Et la réponse est glaçante de simplicité: rien. Nous allons donc vers un Jugement et un châtiment qui sera à la mesure de l'arrogance de nos crimes. Surtout que nous sommes interpellés non par un prophète d'autrefois, mais par l'Eglise du Christ, en ces temps qui sont les derniers. Sauf que: où sont-ils les prophètes de malheur, proscrits même de la prédication ecclésiastique? Qui aura la charité de susciter pour nous sauver, ce commencement de la sagesse qu'est la crainte?




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mardi 20 février 2018

"Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens."


Ce ces débuts du Carême, Jésus commente brièvement les trois pratiques auxquelles il nous avait lui-même invités le Mercredi des Cendres: le jeûne, l'aumône, et la prière. Or il en ressort les trois fois, un sens de la plénitude chrétienne, qui est celui de la Filiation divine du Christ, et notre adoption baptismale: je vais vers mon Père et votre Père dit-il au matin de Pâques. De sorte que tout découle de ces mots de "Notre Père", ou comme le répète saint Paul sans se lasser: tout est à vous, mais vous êtes au Christ et le Christ est à Dieu; et encore: puisque vous êtes fils, vous êtes héritiers de Dieu, cohéritiers avec le Christ.




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lundi 19 février 2018

"Quand sommes-nous venus jusqu'à toi?"


Perspective consolante que celle du Jugement dernier: le Christ en majesté, c'est lui le Maître et Seigneur, et non pas les autres. Or il révèle que sous la croûte des événements, il est là, immédiatement auprès de tous et de chacun: pour faire du bien ou qu'on lui fasse du bien, c'est à dire dans l'amour.




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dimanche 18 février 2018

Dimanche I de Carême

"Il vivait parmi les bêtes sauvages et les anges le servaient."


Pas de détail de tentation du Christ, mais cette remarque de l'Evangile selon saint Marc: il vivait parmi les bêtes sauvages et les anges le servaient. Ce qui nous ramène pour ainsi dire au temps originel d'avant la faute. Contrairement à la nouvelle traduction du Notre Père, Jésus est poussé par l'Esprit Saint au désert pour y rencontrer pour la première fois son adversaire. Mais il y vient en vainqueur, Christ, Fils de Dieu et Verbe incarné: aucune place ici pour le péché, le prince de ce monde est mis dehors. Mais nous-mêmes, encore trop complices avec les tentations de toutes sortes, ne devons-nous pas aborder aussi le combat spirituel en vainqueurs avec Jésus, par lui et en lui?