samedi 26 août 2017

"N'agissez pas d'après leurs actes car ils disent et ne font pas."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de la Vierge Marie, Secours des Chrétiens. Les peuples d'Europe se sentent de plus en plus abandonnés par leurs élites, livrés pieds et poings liés aux plus terribles dangers, dont la barbarie de l'Etat Islamique est sans doute le plus ostentatoire mais peut-être pas le plus angoissant. Or la coïncidence liturgique nous donne dans les lectures: d'une part "l'élection" des peuples païens au même héritage et à la même promesse, afin que nous ne doutions pas de l'amour de Dieu; d'autre part, la dénonciation de la mondanité spirituelle et l'orgueil qui nous rend toute conversion impossible. Mais telle est notre prière: Seigneur, si nous avons péché, pardonne-nous; ne nous livre pas à nos péchés; ne nous abandonne pas à notre iniquité; fais-nous revenir et nous reviendrons.


vendredi 25 août 2017

Fête de saint Louis

"Vous donc soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait."


Saint Louis de France, patron secondaire de la France, patron du Diocèse aux Armées Françaises. son exemple et intercession soignent la plaie des catholiques de France: la schizophrénie intellectuelle et spirituelle que leur a imposé le laïcisme et la sécularisation. Or il s'agit de servir Dieu pour mieux servir ses frères, et servir ses frères au nom de Dieu. Tel est aussi l'enseignement du Concile Vatican II au moment où dans les années 60 du siècle dernier, le monde s'orientait dans un sens qui n'était pas le bon: la consécration du monde par les activités séculières ces prêtres prophètes et rois de la nouvelle Alliance que sont les Baptisés.


jeudi 24 août 2017

Fête de saint Barthélemy, apôtre

"Jésus est le Christ, le Fils de Dieu."


La fête de l'apôtre saint Barthélemy nous trace le parcours de la foi apostolique. Celui qu'ont du faire ces Juifs pour devenir les apôtres du Christ, les fondations de l'Eglise une sainte catholique et apostolique; et celui que nous devons faire nous-mêmes et garder jusqu'à notre entrée dans la vision bienheureuse. Il faut croire en Jésus, vrai homme dans la trame de l'histoire du genre humain. Il faut croire qu'il est le Messie, autrement le Christ annoncé par les Prophètes. Il faut croire qu'il est Dieu le Fils, deuxième Personne de la Sainte Trinité, envoyé par le Père, et avec lui l'unique Source de l'Esprit Saint.


mercredi 23 août 2017

"Allez à ma vigne vous aussi."


Aujourd'hui, messe votive en l'honneur de saint Joseph.
Une fois de plus nous découvrons dans l'Evangile de la messe de ce jour que les paraboles de Jésus sont d'une signification infinie. Si la parabole des ouvriers de la onzième heure met en scène le passage de l'ancienne à la Nouvelle Alliance, les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers, on peut y voir aussi la miséricorde envers les chômeurs de notre temps, ou encore le cours de notre propre vie: persévérance depuis notre Baptême, patience du Seigneur qui revient toujours à nous pour nous appeler, espérance de la vie éternelle qui surpasse tout ce qu'on peut demander ou même imaginer.


mardi 22 août 2017

La Vierge Marie Reine

"Pour les hommes c'est impossible, mais pour Dieu tout est possible."


Le titre de la Vierge Marie Reine, signifie aussi sa qualité de médiatrice dans l'unique médiation du Christ. Reprenant cet enseignement, le Vatican II en fonde la consistance en produisant deux analogies: Dieu l'Etre infini donne aux créatures non seulement d'exister, mais d'exercer entre elles la causalité seconde qui n'offusque pas la Cause première mais en manifeste la puissance; le Christ Prêtre donne le pouvoir sacré à ceux qui dans sa Personne même exercent au bénéfice de leurs frères les tâches du Ministère. Ainsi en est-il de la Vierge Marie médiatrice de toutes grâces, dans sa participation au Mystère du Christ, puisque par elle, sa Mère, nous vient l'auteur même de la Grâce.


lundi 21 août 2017

"Viens suis-moi."


Aujourd'hui, fête de saint Pie X. Nous en retiendrons sa devise: tout instaurer dans le Christ, véritable déclaration de guerre au modernisme, au laïcisme et à la sécularisation dont il pressentait qu'ils seraient la catastrophe du XX° siècle qui s'ouvrait. Ce fut aussi l'âme de l'apostolat des laïcs jusqu'aux exhortations du Concile Vatican II. Depuis, l’expression a peu à peu déserté la prédication commune et ne réapparaît plus que pour dénoncer des rêves de retour aux temps de Chrétienté. Chacun pourra juger des fruits et de son engagement éventuel. Les lectures de la messe de ce jour, nous propose en tout cas la perspective de la vie éternelle et le renoncement aux choses éphémères, avec cette grande loi de l'histoire humaine que nous trouvons au début du Livre des Juges: avec le Seigneur ce sont les bénédictions, sans le Seigneur et contre lui, ce sont les malheurs et le danger de la perdition.


dimanche 20 août 2017

Dimanche XX dans l'Année

"Les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres."


Les miettes, la table d'un festin, les petits chiens, enfin un peu de douceur dans ce monde de brutes. Nous sommes reçus au festin eucharistique sans distinction de races, de langues, de peuples, et si nous sommes baptisés et en état de grâce, nous nous attablons comme enfants du Roi au banquet où Dieu se donne en nourriture. Pourquoi baptisés et en état de grâce? Saint Paul l'explique dans la deuxième lecture: tous les hommes sont enfermés dans la désobéissance et seul Jésus leur permet de trouver miséricorde, parce qu'il s'est offert pour eux. Il faut donc s'être voué au Christ et s'efforcer de vivre de son Evangile pour s'approcher de cette table sainte: car c'est au nom du Christ que nous y sommes reçus.
Parlons donc de ces petits chiens. Nous ne prenons pas garde qu'en faisant ainsi miséricorde à tous, le Christ a tué la haine. Il a abolit entre les hommes la cause la plus féroce de toutes les guerres, dont nous voyons encore de nos jours ces dernières semaines, ces tout derniers jours, combien elle peut être meurtrière. Dans l'Antiquité il n'y avait que les Juifs à connaître la révélation de Dieu, tous les autres n'étaient que des païens, des chiens de païens sans Loi, sans héritage, sans espérance.  Mais les Juifs n'ont pas reconnus le Messie, ils ont rejeté le Christ. Alors les Apôtres se sont tournés vers les païens, leur annonçant la Bonne  Nouvelle du salut en Jésus Christ, qu'ils ont accueillie avec joie: appelés au même héritage, aux mêmes promesses, par la foi.
En Jésus Christ il n'y a donc plus de chiens d'infidèles, ni de mécréants, il n'y a plus que des frères, appelés à la gloire, compagnons d'éternité s'il est possible. Ce n'est qu'en se tournant vers l'Evangile du Christ et en acceptant Jésus comme seul Seigneur que l'humanité trouvera la paix.