samedi 6 septembre 2014

"Livrés en spectacle au monde entier, aux anges et aux hommes."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de Notre Dame de la Paix. C'est le vocable sous lequel s'est présentée Notre Dame de Fatima, au moment où le XX° siècle était ravagé par l'hécatombe de la première guerre mondiale: elle proposait le chapelet quotidien pour avoir la paix. Vingt ans après succédait une guerre plus terrible encore, puis la guerre dite froide qui épuisa les nations et engendrait par voie de conséquence les problèmes du développement. C'est encore le chapelet quotidien que saint Jean Paul II nous suppliait de réciter à l'aube d'un XXI° siècle qui pourrait bien être pire que le précédent. Nous devons prier avec foi, même s'il nous semble que tant de catholiques ne répondent pas aux appels du Christ et de sa Mère.
La première lecture d'ailleurs nous montre la puissance de Dieu dans la pauvreté des moyens apostoliques: nous semblons l'universel rebut, et pourtant.


vendredi 5 septembre 2014

"L'Epoux est avec eux."



Aujourd'hui, premier Vendredi du mois: Messe en l'honneur du Sacré Coeur.
La Parole de Dieu nous offre à la messe de ce jour, une magnifique leçon de vie spirituelle. Surtout que le Sacré Coeur, souligne encore l'essentiel: Jésus est l'Epoux, et l'Epouse est l'Eglise, et chacune de nos âmes. C'est l'amour de l'Epoux qui se constitue l'Epouse en se donnant continuellement à elle, et c'est lui encore qui suscite continuellement en elle l'amour en retour. On comprend alors ce que dit saint Jean dans la première lecture: les jugements m'importent peu, et je ne me juge même pas moi-même. Pourquoi? On vient de le dire: parce que tout est de Jésus.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 4 septembre 2014

"Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras."


Au moment où nous nous retrouvons après la dispersion de l'été, pour reprendre ensemble la visite de nos frères malades, la Parole de Dieu vient éclairer toute notre année: ne nous laissons ni impressionner ni accabler par nos épreuves où celles de nos frères. Car tout est à nous, et nous sommes au Christ et le Christ est à Dieu. C'est toujours à partir de la plénitude de Dieu, notre héritage dans la bienheureuse espérance que nous abordons même la Croix. De fait l'Evangile de la pêche miraculeuse vient confirmer la puissance du Seigneur qu'il met au service de ceux qui croient. N'oublions alors jamais que la personne humaine est ce qu'il y a de plus digne ici bas, la seule créature sur terre, que Dieu ait voulue pour elle-même, affirme le Concile. Je ferai de toi un pêcheur d'hommes.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 3 septembre 2014

"Il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle."


Lorsque l'Apôtre parle des chrétiens qui sont encore "charnels" nous reconnaissons ce que de son côté le Pape François appelle la mondanité spirituelle. Il évoque d'ailleurs le même thème des divisions entre chrétiens, qu'il appelle une guerre entre nous: qui voulons-nous évangéliser avec de tels comportements, s'exclame-t-il? Il en est de même pour les guérisons que le Seigneur accomplit à profusion: il ne peut pas mieux faire comprendre que ce n'est pas là le coeur de sa mission, puisqu'il se retire tout seul à l'écart, puis s'en va ailleurs. Mais qui voudra rejoindre le Christ au coeur de sa mission: faire la volonté du Père, vivre ainsi dans la lumière de la foi, jusqu'à ce qu'elle s'épanouisse en gloire éternelle?



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 2 septembre 2014

"Il commande avec autorité et puissance aux esprits mauvais."


Dès le début de son ministère, le Seigneur Jésus a fait des exorcismes: il est venu détruire les oeuvres du diable, nous dit saint Jean dans sa première Lettre. En fait, nous nous y arrêtons beaucoup trop peu, alors que les contemporains étaient frappés d'étonnement. Maintenant que la présence chrétienne et spécifiquement eucharistique a reculé, que les bénitiers sont désespérément vides, nous pouvons de nouveau mieux comprendre le besoin que Jésus chasse les démons, car sans lui, ils reviennent. Surtout, nous ne nous rendons plus compte que l'exorcisme représente un bienfait immense pour la personne, car elle souffre terriblement de cette oppression diabolique, même si elle y est pour quelque chose au départ. Délivré, libéré, soulagé, apaisé, éclairé, voici que l'homme revit. Lutter contre la sécularisation, retrouver le goût des choses surnaturelles de la foi, c'est aussi cela.
Nous comprenons alors la première lecture: sans l'Esprit de Dieu, on ne sait même pas que ce monde surnaturel existe, et qu'on peut y avoir part. Alors on est une proie d'autant plus facile pour le diable. Nous réduisant à notre condition naturelle blessée, il pourra nous tyranniser. Comme il est décisif, ce pas du Baptême qui nous introduit dans la part du Christ, nous remplit de son Esprit, et le monde de Dieu devient alors notre monde, notre héritage, il est notre Père. Chrétiens, nous devons, face au monde et devant les adeptes des autres religions, nous exclamer avec fierté, comme saint Paul: mais nous l'avons-nous, nous, la pensée du Christ. C'est d'autant plus remarquable que Dimanche il y a quinze jours, le même saint Paul s'interrogeait: qui a connu la pensée du Seigneur, qui a été son conseiller, qui lui a donné en premier pour mériter de recevoir en retour? Personne, évidemment, Dieu est transcendant; de même que Dieu, personne ne l'a jamais vu. Mais le Fils unique, qui est tourné vers le sein du Père, nous dit saint Jean, lui nous l'a fait connaître.

Pour mémoire: sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi
Place des femmes et sacerdoce masculin

lundi 1 septembre 2014

Entendu ce matin sur Radio Espérance

Du Lundi au Vendredi, le "coucou" du matin sur Radio Espérance à 8h07, est en ligne sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi: c'est en ce moment le commentaire de l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium du Pape François.

"Annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur."


Comme souvent, le Seigneur dans sa bonté, vient nous rejoindre à travers sa Parole exactement où nous en sommes: et au moment où beaucoup font la rentrée, il nous annonce une année de bienfaits. D'entrée de jeu, cela suscite l'hostilité: il est venu chez les siens et les siens ne l'ont pas reçu, affirme saint Jean de son côté. Ne soyons pas surpris, au moment de la Passion, le Seigneur Jésus sera troublé un instant mais proclamera: c'est pour cette Heure que je suis venu. Comme nous l'affirmons dans le Credo: pour nous les hommes et pour notre salut il descendit du ciel, pour réparer dans son obéissance et sa confiance, le soupçon et la désobéissance de tous nos péchés.


dimanche 31 août 2014

Non à la mondanité spirituelle (8/10) : EG 99

Mise en ligne du commentaire d'un numéro de l'Exhortation apostolique Evangelii Gaudium du Pape François contre la mondanité spirituelle, sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise:

"Qui perd sa vie à cause de moi la gardera."


Disons-le d'entrée de jeu: l'esprit moderne et l'Evangile sont diamétralement opposés sur la question de la souffrance et de la mort. Osons cependant regarder avec le recul de quelques dizaines d'années ce que deviennent les sociétés où l'on prétend lutter contre la souffrance, où la mort est occultée: elles sont devenues inhumaines et d'une violence sans précédent. Ceux qui ne sont ni riches ni en bonne santé ni heureux, sont une insulte au progrès et doivent disparaître. En fait de vaincre la souffrance, on supprime ceux qui souffrent. Au contraire, lorsqu'on a la charité surnaturelle, on est poussé par Jésus Bon Samaritain à se rendre proche de celui qui souffre, et on reconnaît encore en lui la dignité de la ressemblance avec le Christ, à l'image de Dieu.