samedi 13 juin 2015

Le Coeur immaculé de Marie

"Sa mère gardait dans son coeur tous ces événements."


Le lendemain de la Solennité du Sacré Coeur, l'Eglise célèbre, lorsque la liturgie le permet, le Coeur immaculé de Marie: ces deux coeurs sont pour ainsi dire comme un seul coeur. Et là, on sent quelques scrupules, tout de même, ne confondons pas. Pourtant l'Ecriture elle-même affirme à propos des chrétiens: ils étaient un seul coeur et une seule âme; et de la foi et du Baptême, saint Paul affirme qu'il fait de nous avec Jésus Christ comme une seule personne mystique. Comment ce qui est vrai de n'importe quel chrétien, pauvre pécheur pardonné, ne serait-il pas vrai, éminemment, à propos de la Vierge Marie? Surtout que ce qu'il y a dans ces deux coeurs et qui n'en fait qu'un seul, c'est la volonté du Père: la conversion des pécheurs et le salut des hommes. Jésus est venu parmi nous pour cela; elle est sa Mère pour cela; c'est pour cela qu'elle a tout fait avec lui, elle qui collabore encore, dans la gloire, selon le Concile Vatican II, à l'enfantement et à l'éducation de tous les frères de son Fils, jusqu'au rassemblement du dernier élu dans la Patrie.


Solennité du Sacré Coeur de Jésus

Vendredi 12 juin 2015

"Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé."


On est frappé de la solennité avec laquelle saint Jean relate le coup de lance, alors que Jésus est déjà mort. C'est que cette mort donne la vie au monde: le Sang et l'Eau ont été immédiatement reconnus comme ceux du Baptême et de l'Eucharistie, le grand Sacrement de toute l'Eglise. Une telle fécondité pour la mort de Jésus: qu'en sera-t-il alors de la manifestation glorieuse de sa Résurrection, lorsque le voile retiré, nous le verrons tel qu'il est parce que nous lui serons devenus semblables?



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

vendredi 12 juin 2015

Double pèlerinage à Turin

Jeudi 11 juin 2015

Double pèlerinage de l'aumônerie catholique HIA Desgenettes à Turin:
Ostension solennelle du Saint Suaire;
bicentenaire de la naissance de S. Jean Bosco, patron de la jeunesse.


BICENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE SAINT JEAN BOSCO

Eglise de Marie Auxiliatrice
(Maison Mère des Salésiens)

Saint Jean Bosco est le pasteur de la racaille de Turin, dont il a fait de plusieurs, en quelques mois des saints. Le plus fameux est sans doute saint Dominique Savio, mort en offrant sa vie pour les oeuvres de saint Jean Bosco qui s'étendaient de son vivant déjà aux extrémités du monde, en Patagonie. Sa personnalité si pittoresque attirait les enfants et les jeunes, mais ne nous y trompons pas: vrai saltimbanque, il les voyait surtout dans le regard de Dieu. Sa devise empruntée à Saint François de Sales, d'où le nom de Salesiens pour la congrégation qu'il fonda à partir des voyous qu'il avait recueillis, est en effet: donne-moi les âmes et prends le reste; pour dire, seul m'intéresse leur salut éternel, le reste n'a pas d'importance. Ce qu'il leur proposait était donc de préparer leur première Communion, leur Confirmation, ils apprenaient leurs prières et à mettre en pratique les Commandements: ils découvraient auprès de lui qu'ils n'étaient pas voués au mal, mais faits pour le bien. Cela doit nous faire réfléchir aujourd'hui où nous courtisons les jeunes que nous ne savons plus rejoindre, alors qu'il faudrait oser leur donner Dieu et ils se rassembleraient en foule. La vie de saint Jean Bosco est émaillée de miracles et de prodiges, de son vivant déjà, il a eu également plusieurs visions prémonitoires de son propre apostolat et de la marche de l'Eglise en ces temps troublés de la construction italienne et l'invasion des Etats pontificaux. Notamment un chien gris, Griggio, qui surgissait de nulle part et le défendit plusieurs fois d'agresseur venus l'assassiner: les francs maçons particulièrement agissant à cette époque, ne supportaient plus ce prêtre qui s'était gagné les jeunes, tandis qu'ils cherchaient eux-mêmes à instaurer leur emprise car c'est en pervertissant les nouvelles générations qu'ils tentaient d'opérer les changements de civilisation auxquels ils travaillaient. 
Comment donc a-t-il fait des saints en quelques mois? Il leur disait notamment ceci: de toutes façons, vous devez obéir; mais hélas, vous perdez tout le bénéfice spirituel de votre désobéissance, parce qu'avant d'obéir, vous rouspétez d'abord quelques secondes. Si vous obéissez sans discuter, vous deviendrez de grands saints très rapidement. Et plusieurs croyaient cela, et le sont effectivement devenu. Il avait aussi instauré au Valdocco l'exercice de la bonne mort: les jeunes passaient une journée par mois en faisant tout comme s'ils allaient mourir à 18h ce soir-là. Tant de choses apparaissaient alors sous leur jour véritable, les pardons, les détachements, les générosités, les patiences devenaient comme naturels, et les progrès spirituels étaient spectaculaires.
Cet amuseur de la galerie avait un sens très aigu du sérieux de l'amour de Dieu pour nous. Pour recueillir des fonds afin de nourrir ses enfants et alimenter ses oeuvres, il était obligé de parcourir l'Europe, de paraître dans les salons, de donner des conférences; il est venu plusieurs fois en France et il était chic d'avoir Don Bosco comme invité d'honneur aux dîners que l'on organisait chez soi. Recevant un jour une aumône particulièrement substantielle, il dit à la dame: remerciez-moi, Madame, car je vous débarrasse d'un grand poids; imaginez, avec tout cela comment auriez-vous pu franchir la porte du paradis. Une autre lui demanda de bénir ses quatre enfants, en disant ce que deviendrait chacun par la suite: celui-ci sera avocat comme son père, celui-ci sera médecin comme son oncle; quant à celui-là, il sera prêtre. La mère lâche alors: j'aimerais mieux le voir mort que curé. Prenez garde, Madame, que Dieu n'exauce une telle prière. L'année suivante l'enfant, malgré de nouvelles prière de Don Bosco, était mort. 
Il faut aussi à plusieurs reprises le conseiller du bienheureux Pie IX. Celui-ci était bien décidé à ne pas défendre les Etats pontificaux au prix d'une guerre, car, malgré ce que l'on raconte sur son dos, l'Eglise a horreur du sang; mais l'offre lui était faite par la France, de transférer le Saint Siège et la Curie en Avignon pour y attendre une période moins troublée. Saint Jean Bosco lui fit valoir avec assurance, qu'il valait mieux pour le Successeur de Pierre rester prisonnier au Vatican. C'est finalement ce qui arriva, jusqu'à ce qu'un nouveau Chef, en Italie dans les années 20, garantisse à l'Eglise par les accords du Latran, l'autonomie temporelle d'un petit Etat de 44 hectares, à partir duquel s'exercerait son rayonnement spirituel sur le monde. Saint Jean Bosco avait puisé la puissance de son argument dans la vision qu'il avait eue des trois Blancheurs: sur la mer démontée, dans la tempête déchaînée par les démons, il voyait le grand navire de l'Eglise en difficulté. A la proue se tenait un homme en blanc, notre Saint Père le Pape. Il réussit à arrimer le vaisseau à deux colonnes sorties de la mer, au sommet desquelles il y avait sur l'une une immense et blanche Hostie, et sur l'autre la Vierge Marie Auxiliatrice et son Coeur Immaculé. Solidement amarré ainsi par deux chaînes, le navire ne bougeait plus, et les bateaux des diables et les brûlots des démons qui l'attaquaient encore se brisaient sur sa coque.
La tactique du démon consiste encore à essayer de nous isoler, nous faisant croire qu'il faut nous débrouiller tout seuls dans la tempête. C'est un mensonge, nous ne sommes pas seuls, nous vivons avec le Christ et sa Mère, nous sommes avec la cour céleste et nos frères aînés les saints qui ne nous montrent pas seulement l'exemple mais prient pour nous et nous secourent de leurs mérites. L'Eglise elle-même, arrimée à l'Eucharistie et à Marie auxiliatrice, gouvernée par le Souverain Pontife, est inébranlable.


OSTENSION SOLENNELLE DU SAINT SUAIRE

L'église qui abrite la sainte relique
de la Passion de Jésus Christ et de sa Résurrection

Au moment où nous allons passer quelques minutes en présence du Saint Suaire, il importe de faire le point des découvertes les plus récentes concernant cet objet que saint Jean Paul II avait confié à l'étude des scientifiques spécifiquement après la datation au C14, demandée par le Saint Siège, et qui avait annoncé à grand tapage: "un faux du Moyen Age" en 1988. Quelques semaines plus tard, la dénonciation de plusieurs irrégularités dans les protocoles des trois laboratoires indépendants, et les explications de telles erreurs de datation avaient été produites, sans rencontrer aucun écho dans les media nationaux et internationaux, entretenant dès lors une ambiguité délétère, imposant pratiquement le conditionnel sur tout ce qui serait dit désormais du Saint Suaire. Plusieurs Symposium internationaux ont réuni depuis, les sommités scientifiques de plusieurs disciplines concernées par ce qu'on appelait déjà les faisceaux de convergences probantes. Ceux-ci sont arrivés à une certitude scientifique qu'ils ont formulée à l'unanimité en 1998, en la remettant au Saint Père: aucun scientifique actuellement dans le monde ne met en doute que cet objet est le linceul qui a enveloppé le Corps de Jésus de Nazareth au soir de la la Crucifixion. Ce sont ces linges mêmes que saint Jean l'Evangéliste a vu dans le tombeau le matin de Pâques, le troisième jour, dont il affirme dans son Evangile qu'ils étaient "retombés là à leur place", il vit et il cru.
Rappelons d'abord ces faisceaux de convergences probantes, qui par eux-mêmes invalidaient déjà la datation erronée au C14: le tissage du lin du premier siècle en Palestine; les pollens contenus dans le tissu, et qui retracent l'itinéraire de la relique depuis l'Antiquité tel que le rapporte la pieuse tradition le concernant; l'iconographie qui représente Jésus depuis le début selon un modèle stéréotypé, avec précisément une petite mèche de cheveux sur le front à l'endroit même de cette coulée de sang de la couronne d'épines que l'on voit sur le visage du Saint Suaire; l'attestation de l'existence du Saint Suaire par des récits d'ostensions solennelles et des représentations du Saint Suaire à des époques antérieures à la datation présumée indiquée par le C14; l'image révélée par le négatif photographique seulement au XIX° siècle; l'analyse par la médecine légale qui aboutit au détail prêt à une réplique des la Passion selon les quatre Evangiles, ce pour quoi d'ailleurs on n'a pas hésité à proposer comme explication que des chrétiens auraient martyrisé un anonyme pour produire la macabre "preuve" de la vraie foi; le groupe sanguin découvert au XX° siècle, AB, qui est le même que celui de la Tunique d'Argenteuil - qui fut tirée au sort par les soldats après la mise en croix de Jésus - et du miracle eucharistique de Lanciano; la tridimensionnalité de l'image, révélée par les outils informatiques de la NASA.
Restait le mystère de l'image elle-même. Un laboratoire de Grenoble a finalement réussi à reproduire une image de même couleur et de même texture sur un tissu de lin, par bombardement atomique: l'image n'est ni peinte ni brodée ni imprimée, ni tachée par contact avec le corps, elle est une brûlure superficielle de la tête de chaque brin du tissu produite par une formidable source d'énergie modulée selon l'éloignement des parties du tissu par rapport au corps dont il porte désormais l'image en relief et en creux.
C'est ainsi que nous avons sur le Linceul de Turin, selon les scientifiques unanimes, comme un film de la Passion du Christ comportant aussi l'instantané de sa Résurrection. Nous n'avons donc pas seulement l'image bouleversante de son plus grand amour quand il mourrait pour nous, mais la marque de sa puissance quand il ressuscita: le Corps se dématérialisant dans ce monde, les linges retombaient là à leur place, sans qu'aucun fil n'ait été arraché. Le Visage dont tous étaient saisis par la paix et la majesté, n'est donc pas celui d'un mort: c'est le visage d'un vivant, Celui qui est la Vie, à l'instant où dans un recueillement bienheureux, il reçoit lui-même jusque dans sa chair, la vie glorieuse qu'il communiquera à tous ceux qui croient. Dans sa première Encylique, la Lumière de la Foi, le Pape François invitait à découvrir en Jésus l'amour absolument fiable, parce qu'il nous a aimés jusqu'à mourir pour nous, l'amour absolument fiable parce qu'il a vaincu la mort et qu'il est toujours vivant pour nous aimer encore.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 10 juin 2015

"Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir."


Aujourd'hui Mercredi, messe en l'honneur de saint Joseph.
Une apparente contradiction dans les lectures est toujours un bon début de méditation. Alors, abolie, l'ancienne alliance, ou pas? Deux choses sont clairement affirmées, et donc à prendre en compte dans notre démarche de foi. Premièrement, l'ancienne alliance est surpassée par la nouvelle et éternelle alliance, parce qu'elle n'est était que la préfiguration et la préparation. Quand vient la réalité, la figure s'estompe, quand l'accomplissement survient, la préparation est terminée. Une continuité plutôt qu'une rupture: même si les péripéties de l'histoire font plutôt ressortir le péché que la grâce, celle-ci atteint infailliblement son but. C'est là précisément la deuxième chose: le Christ récapitule tout en lui. Il n'est pas un révolutionnaire qui fait table rase du passé pour recommencer autre chose à zéro, cauchemar prométhéen qui n'est jamais de Dieu. Il est le Rédempteur, celui qui vient chercher ce qui était perdu et racheter ceux qui étaient tombés dans l'esclavage de la mort et du péché. Il n'est rien de ce qui est authentiquement humain qui lui soit étranger. Il a uni notre humanité à sa divinité dans sa Personne même. Toute réalité regarde ainsi vers Jésus Christ, vrai Dieu et vrai Homme, et trouve dans sa Pâque le passage du retour vers Dieu: Jésus dit "Tout est accompli" et inclinant la tête, il transmis l'Esprit.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 9 juin 2015

"Si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur?"


La Parole de Dieu dans les lectures de la messe de ce jour prend de plein fouet la culture du mensonge qui sous-tend toutes les autres transgressions qui nous perdent: oui et non. Alors que Jésus dit ailleurs que votre oui soit un oui, que votre non soit un non, tout le reste vient du démon. D'aucun s'enorgueillissent d'être les fils du "non": nous sommes du Oui. Oui de Dieu à ses promesses en Jésus Christ, oui de notre offrande en retour, par Jésus Christ. Loin de la dialectique qui n'est qu'une construction de l'esprit, la réalité sort d'abord des mains de Dieu qui donne une participation à son être par Création, et elle est rachetée et sauvée en Jésus, Verbe Incarné et Rédempteur, dans l'Effusion pascale de l'Esprit. Nous allons donc de gloire en gloire, selon le mot bienheureux de l'Apôtre. Notre religion est celle des accomplissements et de la plénitude. 
On comprend alors que dans l'Evangile, Jésus ne nous situe pas d'abord au plan moral de notre comportement, mais au plan spirituel et métaphysique de notre participation à son propre mystère. Plus profond que notre fidélité ou que notre désertion. Vient alors le portrait de notre temps: le sel affadit se fait piétiner par les méchants. Mais une ville située sur une montagne ne peut être cachée: malgré tous nos reniements, nous restons ce que nous sommes de par Dieu en Jésus Christ. Une jeune irakienne l'a formulé avec stupeur, réfugiée chez nous: vous ne saurez pas pourquoi vous mourrez, mais ils le savent ceux qui vous tueront. Puissions-nous par un effet de sa miséricorde, produire alors les bonnes oeuvres, conversion, expiation, réparation, qui en nous livrant à Dieu nous rendront à nous mêmes, tandis que nous permettront à d'autres de retrouver à leur tour la lumière de la Vie.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 8 juin 2015

"Le Père plein de tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort."


Le rayonnement de la Solennité du Corps et du Sang du Seigneur, nous permet d'interpréter les lectures de la messe de ce jour, de la façon la plus simple et la plus puissante: nous trouvons en toutes choses notre réconfort, parce que Jésus est toujours au milieu de nous comme il nous l'a promis. Il est donc incroyable de voir qu'en ces temps de galère, comme chacun se plaît à le souligner à son endroit, les église soient la plupart du temps complètement vides, alors que pourtant le Seigneur Jésus s'y tient réellement, substantiellement, personnellement, corporellement: et puis quoi encore, qu'est-ce qu'il nous faudra donc? Mais les Béatitudes s'éclairent aussi dans la foi: puisque Jésus est toujours avec nous comme il l'a promis, qui nous ravira notre joie, dès maintenant; sans parler de son éclosion dans la gloire éternelle. Comment se fait-il que nous n'ayons pas la foi, pauvres de nous?



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 7 juin 2015

Solennité du Corps et du Sang du Seigneur

"Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers."


Après l'Eucharistie, ils partirent pour le mont des Oliviers, c'est à dire que la Passion est déjà commencée et  Jésus va à la mort: l'offrande qu'il vient de faire de son Corps et de son Sang au Cénacle, il va la consommer sur le Calvaire. Comprenons alors que l'Eucharistie est, osons l'expression, plutôt une ration de combat qu'un festin bienheureux, le pain du Voyage, qui nous permet de traverser toutes les épreuves et nous fait passer de ce monde vers le Père. Puisque les lectures cette année insistent sur le Sang du Seigneur, le Sang de l'Alliance, il importe de savoir qu'il ne s'agit pas d'étancher la soif d'une idole sanguinaire. Dans la Bible, le sang appartient à Dieu, parce qu'il représente la vie, et la vie appartient à Dieu qui la donne. On comprend alors dans quelle double direction Jésus est Rédempteur: en versant son Sang, il s'offre lui-même au Père, tandis que nos premiers parents s'étaient refusés à lui dans le cauchemar mensonger d'une autonomie absolue; et lorsque nous buvons son Sang, nous participons à sa propre vie. Et moi, je le ressusciterai au Dernier Jour. Jésus fut neuf mois dans le sein de sa Mère; il sera dans les tabernacles de l'Eglise jusqu'à la fin des temps; il demeurera éternellement dans l'âme des bienheureux.