samedi 11 mars 2017

"Vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait."


En quoi consiste cette perfection? Dans la surabondance de la vie divine qui se répand avec générosité du Coeur de Dieu et dans laquelle nous sommes plongés à notre Baptême pour qu'elle devienne aussi en nous source de vie jaillissant pour la vie éternelle. Nous ne devons pas essayer de nous élever de notre monde vers Dieu, mais bien aller de Dieu à notre monde: telle est la conversion fondamentale qu'opère et réclame en nous la foi.


vendredi 10 mars 2017

"Eh bien moi je vous dis."


La conversion est encore possible, c'est pourquoi il faut la mettre en oeuvre sans plus tarder et avec générosité et courage. Du coup on comprend que le pardon soit possible aussi avec le prochain: accessible au repentir, au pardon et à la réparation, c'est en compagnon d'éternité que nous devons toujours le regarder. Il faut alors charité et simplicité pour oser dénoncer le mal qu'il commet et l'aider à persévérer dans le bien. 




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 9 mars 2017

"Cherchez, vous trouverez."


Si vous qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants: le Saint Père rappelait en début d'année les enfants-soldats. Pensons aussi aux petits bourreaux de l'Etat Islamique, garçons de huit ou dix ans qui exécutent les prisonniers comme on le leur a appris. Et que dire des sites pédopornographiques soutenus par l'Education Nationale, la plaie du divorce qui laisse les enfants orphelins de leurs parents vivants, l'avortement qui en tue plus de 200 000 chaque année, sous la V° République, avec une barbarie qui n'a d'égal que le cynisme avec lequel les interventions sont effectuées et remboursées à 100% comme un droit fondamental. Non, nous qui sommes mauvais nous donnons de mauvaises choses à nos enfants, et nous perdons du même coup le dernier rayon de lumière, nous ne pouvons plus retrouver la bonté du Père. Nous sommes complètement perdus. C'est dans ce contexte que nous atteint la bonne nouvelle du Carême: jeûne, prière, aumône, ne sont pas des ornements à rajouter à notre âme parce que dans sa coquetterie spirituelle elle le vaut bien; nous devrions au contraire nous précipiter dessus avec excès, pour demander pardon, pour réparer, pour supplier que Dieu ne nous abandonne pas à nos péchés, nous purge de toutes ces horreurs.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 8 mars 2017

"Il y a ici bien plus que Jonas."


Des signes pour se convertir? En cette année du centenaire de Fatima, la dévotion au Coeur immaculé de Marie vient à notre secours: authentifiée par le miracle du soleil, vu par des dizaines de milliers de gens le 13 octobre 1917; nous promettant à l'heure de la mort les grâces nécessaires à notre salut; annonçant d'avance des malheurs que nous avons eu parce que nous n'avons pas accueilli les demandes. Et encore, tout cela n'est-il que de l'Evangile de Jésus Christ: qui est ressuscité d'entre les morts, laissant en signe le Saint Suaire qui défie encore toutes les sciences les plus ultracontemporaines; et qui reviendra Juger à la fin des temps, peut-être même déjà demander des comptes. On le voit, la réalité est effrayante: en fait, nous ne croyons pas vraiment, et c'est pourquoi nous ne nous convertissons ni ne faisons de sacrifice en réparation.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 7 mars 2017

"Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel."


L'un des gros obstacles qui nous empêche de prier beaucoup, comme nous en rêverions, c'est que nous ne croyons pas vraiment à l'efficacité réelle de la prière, parce que nous n'en voyons pas immédiatement des effets tangibles. Mais le diable avoue lors des exorcismes que seule la prière lui fait lâcher prise: le spectaculaire de ces séances est fait précisément pour distraire l'exorciste de sa prière. La Vierge Marie avait dit qu'un chapelet par jour nous aurait évité la deuxième Guerre mondiale. Et le Notre Père nous établit dans la filiation divine par adoption, héritiers, cohéritiers avec le Christ.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 6 mars 2017

"Je suis le Seigneur."


Retenons déjà de l'Evangile de la messe de ce jour, qu'il y a un châtiment éternel et non pas seulement la vie éternelle pour les justes. Comprenons également à partir du Lévitique, des centaines d'années avant Jésus Christ, que Dieu se fait lui-même le garant de la dignité des pauvres et des petits par ses Commandements. Laissons-nous enfin toucher par la tendresse du Seigneur qui se complaît dans notre pauvre amour en retour. Voilà qui peut motiver notre conversion quadragesimale.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 5 mars 2017

Dimanche I de Carême

"Si tu es Fils de Dieu."


Quelques réflexions à partir des lectures de ce Dimanche. Tout d'abord, le diable dit n'importe quoi et tombe dans le ridicule lorsqu'il tente le Seigneur: rappelons-nous que cela vaut aussi pour nous dans le Christ. Ensuite, la propagation du péché originel est naturelle, mais l'entrée dans l'héritage de Jésus Christ nécessite l'acte libre de la foi pour se plonger en lui. Enfin, notre prière en cette étape que nous franchissons déjà est de supplier que Dieu ne nous abandonne pas à nos péchés, mais nous fasse lui-même revenir pour que nous soyons sauvés.



Samedi 4 mars 2017 

"Il lui dit: suis-moi."


Aujourd'hui, premier Samedi du mois en l'honneur de Notre Dame de Fatima et en réparation des offenses au Coeur immaculé de Marie. L'Evangile de la messe de ce jour nous incite clairement à la prière pour la conversion des pécheurs, le Seigneur annonçant qu'il est lui-même venu pour ceux-là et non pas pour les justes: ce sont les malades qui ont besoin du médecin. Ne comprenons-nous nous pas encore à quel point cette dévotion rejoint le coeur de l'Evangile et de l'engagement chrétien en cette étape cruciale que nous franchissons?