samedi 24 juin 2017

"Jean est son nom."


Au lendemain de la Solennité du Sacré Coeur de Jésus, la liturgie prévoit la mémoire facultative du Coeur immaculé de Marie, et on comprend pourquoi: les deux sont comme un seul Coeur dans la dédicace totale à la volonté du Père. Mais pour cette année, nous sommes le 24 juin: solennité de la Nativité de saint Jean Baptiste, si bien que pour le centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima, pas de Coeur immaculé de Marie, mais la figure de saint Jean Baptiste! Et nous sautent alors aux yeux les analogies entre saint Jean Baptiste et Lucie, la troisième voyante de Fatima ou plutôt l'aînée des trois pastoureaux. Tandis que saint François et sainte Jacinthe ont mis en pratique la dévotion au Coeur immaculé de Marie, par la contemplation en réparation et le sacrifice en intercession, Lucie est restée presque cent ans pour promouvoir, expliquer et répandre cette dévotion que Dieu veut établir dans le monde afin de le préserver des plus terribles châtiments.


vendredi 23 juin 2017

Solennité du Sacré Coeur de Jésus

"Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples."


La dévotion au Sacré Coeur de Jésus est essentiellement réparatrice: il ne s'agit pas seulement de l'amour infini de Dieu pour nous, mais d'un amour qui va jusqu'à désirer notre amour en retour et nous donne dans le Christ les moyens de lui répondre en Esprit et en Vérité. Ce qui reste caché encore aujourd'hui au plus grand nombre, était évident pour des enfants il y a cent ans: consoler le Coeur de Dieu, offrir des sacrifices en réparation, intercéder pour la conversion des pauvres pécheurs, c'est la charité trinitaire dans l'âme des saints François et Jacinthe Marto de Fatima.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 22 juin 2017

"Que ta volonté soit faite."


Aujourd'hui, fête des saints Jean Fisher et Thomas More. Thomas More est le patron des parlementaires, grand témoin du primat de la conscience sur les pouvoirs publics. La dignité de la conscience n'est pas son arbitraire, mais sa capacité de reconnaître la vérité et de lui soumettre sa vie. Qu'en est-il alors de nos sociétés modernes et ultracontemporaines? Que reste-t-il de l'objection de conscience? Quelle idée même avons-nous de notre propre dignité? Reste-t-il une parole d'honneur?
Saint Jean Paul II dans son encyclique "Evangelium Vitae" avait montré le piège par lequel le libéralisme se meut en ennemi de la liberté et la démocratie en tyrannie des plus forts contre les plus faibles. Nous y sommes désormais sans l'ombre d'un doute. Le piège qui ne s'appelle pas libéralisme pour rien, se réamorce à chaque fois tout en et produisant un phénomène de cliquet: il suffit de dire le mot de liberté, et la moindre revendication individuelle devient un impératif qui s'impose à tous les autres; et lorsqu'il y a quelque tentative de revenir au bien commun, tout combat est neutralisé encore par le simple mot de liberté. C'est ainsi que nous nous abîmons dans une tyrannie de plus en plus serrée, en une spirale infernale, c'est le cas de le dire. Et nul ne semble à même de conjurer l'enfermement, sinon à casser la spirale elle-même, en faisant précéder le mot de liberté, par celui de vérité. La vérité est la première valeur de la Doctrine Sociale de l'Eglise, parce que sinon tout le reste est faux!


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 21 juin 2017

"Ton Père est présent au plus secret."


Aujourd'hui, fête de saint Louis de Gonzague.
Tant la figure du saint que les lectures de la messe, nous invite à tourner le regard de notre foi vers le Père, au plus intime. La vie chrétienne est trinitaire: le Christ est venu en ce monde, il est mort et ressuscité pour nous, il a répandu le Saint Esprit, afin que nous puissions par lui, avec lui et en lui, nous tourner vers le sein du Père. Et de la charité authentiquement divine procède aussi l'amour du prochain et toute générosité dans la surabondance de la miséricorde.




Sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise, les 40 ans du Puy du Fou:


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 20 juin 2017

"Vous donc vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait."


C'est aujourd'hui la Journée internationale des réfugiés, et notre Saint Père le Pape François ne pouvait manquer de s'y associer dans le mouvement qu'il voudrait imprimer à toute l'Eglise d'une conversion radicale à la miséricorde de l'Evangile: dont cette oeuvre de miséricorde corporelle d'accueillir l'étranger, mentionnée dans la parabole du Jugement dernier. Or les lectures de la messe de ce jour, dans une sorte de coïncidence, orientent vers la source transcendante de la générosité chrétienne: Dieu lui-même, premier servi et fin ultime de tout engagement évangélique. Ce qui jaillit précisément du plus intime de la conscience de chacun, comme sainteté qu'il reçoit de la charité même qu'il exerce et qui le traverse, venant de Dieu et allant à Dieu, par Jésus Christ.
Du coup, il est incontournable de reprendre quelques vérités trop méconnues ou plutôt soigneusement occultées, à commencer par celle-ci: le prochain en vérité est toujours au singulier; au-delà on n'est plus dans la charité mais dans la justice, et les impératifs moraux ou évangéliques ne sont plus du tout les mêmes, ni les protagonistes non plus. Et encore cette autre: les réfugiés sont au plus près de leur pays dévasté, et ils y sont avec femme et enfants; ce ne sont pas de jeunes hommes célibataires en âge de travailler ou de combattre à des milliers de kilomètres de chez eux.
La propagande à laquelle nous sommes soumis depuis des années concerne donc de tout autres sujets. Que le trafic de drogue soit même délaissé par les grandes sociétés du Crime, pour le trafic des êtres humains tant dénoncé par le Saint Père, et autrement plus lucratif, devrait suffire à nous ouvrir les yeux. En même temps qu'un gros examen de conscience avec repentir et réparation urgente, sur la façon dont nous avons aidé jusqu'ici l'ensemble de la famille humaine dans son développement intégral: économique, culturel, spirituel et chrétien.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire: avant le droit à partir, il y a le droit à demeurer chez soi; il n'y a pas d'autre nom donné aux hommes que le Nom de Jésus pour être sauvé.


Sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise:


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 19 juin 2017

"Si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l'autre."


Presque spontanément, nous repoussons les instructions du Seigneur Jésus dans le Discours sur la montagne, comme des façons de s'exprimer, ou comme irréalisables dans le monde et dans nos vies telles qu'elles sont devenues. Et nous avons tort. Car la conversion basique qui nous est demandée, est de nous installer dans la plénitude de Dieu, à nous communiquée dans la grâce du Christ. C'est ce que la première lecture de la messe de ce jour permet de comprendre: saint Paul décrit son ministère en toute simplicité, comme la vie chrétienne elle-même, avec le Christ en Dieu, et comme en surabondance dans son service. La victoire sur le monde, c'est notre foi.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 18 juin 2017

Solennité du Corps et du Sang du Seigneur

"Celui qui me mange vivra par moi."


Nous pensons chanter les alleluia et les hosannah, participer déjà à la Liturgie qui se célèbre devant la face de Dieu sur l'autel du Ciel. Mais nous sommes devant notre viatique auquel il faut nous cramponner pour la traversée d'ici-bas: puisque le Corps du Christ a la capacité de nous faire entrer jusque dans la mort afin de ressusciter au Dernier Jour, et d'avoir la lumière de la gloire éternelle dans notre âme dès l'instant de notre mort si nous persévérons dans la paix du Christ et de l'Eglise. Saint Jean Paul II entrevoyait déjà la gravité des temps: si nous délaissons l'Eucharistie, comment porterons-nous remède à notre indigence? La dévotion eucharistique ne peut être aujourd'hui que réparatrice, que Dieu ne nous livre pas à nos péchés, ne nous abandonne pas à notre iniquité. Et là une fois encore, saints François et Jacinthe Marto de Fatima sont nos maîtres, reprenant la prière de l'ange:
Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très saint Coeur et du Coeur immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs.