samedi 28 novembre 2015

"Restez éveillés et priez en tout temps."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de la Vierge Marie, Notre Dame de l'Espérance. La bienheureuse espérance: enfin la manifestation de la victoire de Jésus Christ. Nous le verrons tel qu'il est parce que nous lui serons devenus semblables. Si les païens sont terrifiés à l'évocation de la fin du monde, nous nous serons debout! Parce que nous sommes les membres de son Corps mystique, nous avons son Esprit et nous vivons de sa vie. Si nous mourons avec lui, avec lui nous vivrons; si nous souffrons avec lui, avec lui nous régnerons.


vendredi 27 novembre 2015

"Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas."


Aujourd'hui, messe en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus. Comme chrétien, nous devons nous attacher résolument à Jésus comme seul Sauveur. Nous y sommes aidés, en ces tout derniers jours de l'année liturgique, par la perspective du Retour glorieux du Seigneur, de la fin du monde et des événements dramatiques qui la précède, et du Jugement Dernier. Les bêtes du Livre de Daniel, le Vieillard, le Fils d'homme, l'adoration des myriades d'anges, se retrouvent aussi dans l'Apocalypse de saint Jean. Quelle différence entre les deux? La différence, c'est qu'entre les deux il y a eu l'Incarnation du Verbe, la mort et la Résurrection du Christ. Le monde est définitivement ouvert à Dieu: cette ouverture est la plaie du Coeur de Jésus.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 26 novembre 2015

"Ceux qui seront à l'intérieur de la ville, qu'ils s'en éloignent."


In coda venenum. La clé du discours eschatologique de Jésus est dans la dernière phrase de l'Evangile de ce jour: quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. C'est la simplicité de la foi, c'est l'espérance bienheureuse, c'est la charité qui va jusqu'au martyre. Lorsque Dieu manifeste sa gloire, la seule façon de tenir, c'est d'être tout à lui; et pour reprendre un terme de la théologie grecque: être divinisé. On ne peut pas ravir la divinité comme une proie: elle se donne et on ne peut que la recevoir en immense action de grâce. Telle est l'existence éternelle du Fils Bien-Aimé, telle est sa manifestation dans notre chair, telle aussi la participation à son mystère qu'il nous donne dans la grâce et la gloire, si nous persévérons jusqu'à la fin. La préfiguration de Daniel dans la fosse au lions confirme ce mystère du triomphe sur le mal par la fidélité à Dieu tout-puissant qui nous partage sans mesure l'Esprit de vérité et de force. Elle est finie la foi "mondaine" comme dit le Pape François: maintenant, c'est la foi vivante, l'expérience de Dieu souverain maître du monde et notre sauveur.


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mercredi 25 novembre 2015

Voyage du Saint Père en Afrique: 25-30 novembre

"On portera la main sur vous et l'on vous persécutera."


Après les guerres et les désordres, le Seigneur Jésus continue le discours eschatologique en annonçant les persécutions des chrétiens. Nous devons le savoir et ne pas en être étonné. Nous devons surtout nous rappeler que le martyre est une grâce, la plus haute des grâces ici-bas depuis l'Antiquité chrétienne, et qu'il nous faut donc prier humblement le Seigneur de nous en rendre digne. Ce n'est pas à force de volonté que l'on tient, mais c'est en nous plongeant toujours plus profondément en Jésus que l'on peut tout traverser jusqu'à sortir de l'exil pour la patrie.
Saint Paul l'affirme: les souffrances d'ici bas sont peu de choses comparées au poids immense de gloire qu'elles nous méritent. En hébreu, la gloire de Dieu se dit son "poids". Le poids de gloire est donc la communion éternellement bienheureuse au Dieu vivant, le seul vrai Dieu. Du coup, on comprend la première lecture de la messe de ce jour: Balthasar a été pesé et il a été trouvé léger. Tous les pouvoirs d'ici-bas ne font pas le poids en face de l'amour de Dieu et de sa puissance. Ne nous laissons pas impressionner. Que l'intention du Coeur de Dieu soit aussi notre unique souci: la conversion des pécheurs et le salut des âmes pour lesquelles Jésus est venu mourir et ressusciter en ce monde, bon berger des sources vives.


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mardi 24 novembre 2015

"Prenez garde de ne pas vous laisser égarer."


Les Martyrs vietnamiens ont préféré souffrir mille tourments et être mis à mort, plutôt que de marcher sur la Croix: et nous, que ferons-nous si cela nous est demandé? Ne trouverons-nous pas plutôt mille bonnes raisons pour justifier de la piétiner? Pour retrouver la simplicité dans la foi, la perspective du Jugement dernier est très pédagogique. Surtout que la vision du colosse aux pieds d'argile dans la première lecture, s'applique à tous les totalitarismes d'ici-bas. Ne nous laissons donc pas impressionner par les puissants de ce siècle: Jésus est plus puissant qu'eux et il nous aime. Tous seront un jour ou l'autre entre ses mains: les uns pour faire resplendir éternellement sa miséricorde, et les autres seulement sa justice.





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lundi 23 novembre 2015

"Elle a mis tout ce qu'elle avait pour vivre."


La dernière semaine de l'Année liturgique tourne nos regards vers la perspective du Retour glorieux du Seigneur Jésus, de la fin du monde et du Jugement dernier. C'est pourquoi nous lisons dans l'Evangile le discours eschatologique de Jésus, qui n'est pas toujours d'interprétation facile: le Seigneur semble mêler son dernier Avènement et le mystère pascal. S'il y a bien une distance chronologique entre les deux Evénements, ils constituent cependant le même mystère. Or Jésus introduit son Discours, par son admiration pour la pauvre veuve mettant dans le Trésor tout son avoir. Comme s'il voulait donner à comprendre que tant dans la perspective du Jugement dernier, que devant le mystère de sa mort et de sa résurrection dans lequel s'enracine toute notre vie chrétienne, la seule attitude qui vaille, c'est l'abandon total entre ses mains et la confiance en sa miséricorde.




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dimanche 22 novembre 2015

Solennité du Christ Roi de l'univers

"Oui, Amen, moi, je suis l'alpha et l'Oméga, dit le Seigneur."


Dans l'Imitation de Jésus Christ, le Seigneur se plaint de la façon dont on sert le monde, et de la façon dont lui-même est servi. En vérité, la comparaison entre ce que Jésus fait pour nous, et ce que nous subissons de la part de ceux qui nous tyrannisent, est confondante. Et pourtant, c'est de lui que l'on se détourne, c'est lui qu'on méprise encore. Retrouvons la simplicité de la foi pour proclamer de façon concrète que Jésus est le seul Sauveur: hier, aujourd'hui et dans l'éternité.