samedi 9 mai 2015

Sur le blog de la Doctrine Sociale de l'Eglise, interview de Jean Claude Empereur par tvlibertes.com sur la politique européenne:

"Passe en Macédoine et viens à notre secours."


La Providence divine et liturgique a voulu que nous entendions, aujourd'hui 9 mai, Journée de l'Europe, les origines de l'évangélisation de notre Continent: tandis qu'une obstruction à l'évangélisation se faisait sentir en Asie mineure, saint Paul voit en songe un macédonien qui m'appelle au secours. Alors, ils passèrent en Europe. Remarquons au passage, que des Eglises d'Asie mineure, champ de la première évangélisation, il ne reste presque plus rien; de même des centaines d'évêchés d'Afrique du Nord: presque plus rien non plus. L'aliénation effrayante que subit notre Continent, dont toute la civilisation est pourtant pétrie de christianisme, est aussi et d'abord un terrible reniement. Selon le mot prémonitoire ou prophétique d'une jeune irakienne réfugiée en France: la persécution islamiste qui nous frappe vous frappera aussi, mais ici les gens ne sauront même pas pourquoi ils mourront!


vendredi 8 mai 2015

"Voici ce que je vous commande: c'est de vous aimer les uns les autres."


Aujourd'hui, nous portons sous le regard de Dieu l'Armistice du 8 mai 1945 qui mit fin à la Seconde Guerre Mondiale en Europe, avec les suites que l'on connaît depuis 70 ans. Avec un discret clin d'oeil à sainte Jeanne d'Arc libérant Orléans.
On dirait dans l'Evangile de la messe de ce jour, que Jésus réduirait son commandement à l'amour du prochain, tandis que nous aimerions plutôt par les temps qui courent, insister sur le premier commandement: Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Surtout que la sécularisation s'est comme engouffrée dans la brèche, avec l'humanitarisme droit-de-l'hommiste de bon ton, dont on peut voir par exemple à la gestion calamiteuse des flux migratoires par les grands décideurs, qu'il est très éloigné de la charité fraternelle et même de la simple dignité de la personne humaine. Rien de tout cela en Jésus, qui porte témoignage, au contraire, que dans la charité fraternelle s'ouvre pour nous une intimité très sainte avec le Dieu vivant.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 7 mai 2015

"Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour."


On se demande, devant la page d'Evangile de la messe de ce jour, comment on a pu pendant des décennies accréditer l'idée que l'on pouvait se passer de toute morale pourvu qu'on ait l'amour! Au contraire, les commandements sont la possibilité miséricordieuse de pouvoir être secouru par Dieu dans notre faiblesse et l'obscurcissement de notre conscience, et bienheureuse de pouvoir lui prouver notre amour en retour. De même depuis le Concile de Jérusalem rapporté dans les Actes des Apôtres, l'Eglise a franchit le pas de l'universalité. Mais non pas du tout dans le sens du relativisme interreligieux dont souffre notre époque: au contraire il s'agit de cette merveille que tous sont appelés à la grâce du Christ pour devenir les pierres vivantes de la sainte Eglise. Ainsi s'accomplit en eux la prophétie d'Amos: je vais relever la hutte branlante de David.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 6 mai 2015

Fiche culte catholique

Fiche de présentation du culte catholique à l'usage des soldats assurant l'opération intérieure "Sentinelle"

LE CULTE CATHOLIQUE

« Ce qui était depuis le commencement,
ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux,
ce que nous avons vu et que nos mains ont touché,
c'est le Verbe, la parole de la vie.
Oui, la vie s'est manifestée,
nous l'avons contemplée, et nous portons témoignage :
nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père
et qui s'est manifestée à nous.
Ce que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu,
nous vous l'annonçons à vous aussi,
pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous.
Et nous, nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
Et c'est nous qui écrivons cela,
afin que nous ayons la plénitude de la joie. »
Première Lettre de saint Jean

La religion chrétienne est l'annonce d'événements historiques advenus en Palestine il y a 2000 ans, et le témoignage de leur impact décisif sur la vie de tous les hommes et de chacun d'entre nous.
Jésus Christ

La pierre roulée, le tombeau est vide
Jésus, de Nazareth en Galilée, a accomplit de très nombreux miracles, qui prouvaient la vérité de la proclamation qu'il faisait de l'amour de Dieu pour tous les hommes, pardonnant les péchés et promettant en sa personne la vie éternelle. Beaucoup ont alors pensé qu'il était le Christ annoncé par les Prophètes. Pourtant, accusé de blasphème, puisqu'il prétendait être Dieu parmi nous, il a été condamné à mort par le grand Prêtre et les autorités du Temple de Jérusalem, qui l'ont livré au procurateur romain Ponce Pilate, de qui ils ont obtenu qu'il soit crucifié. Or Jésus avait d'avance offert sa vie en rançon pour la multitude des hommes, il était venu pour prendre notre place, répondre lui-même de tous nos crimes pour que nous puissions être pardonnés et sauvés. De fait, il est mort en pardonnant à ses bourreaux, un Vendredi vers trois heures de l'après midi. Mais le troisième jour, le Dimanche de Pâques, il s'est montré vivant non pas à tout le peuple, mais seulement aux témoins choisis d'avance, qui ont mangé et bu avec lui après sa résurrection d'entre les morts. Il leur a montré ses mains et ses pieds, la plaie désormais glorieuse de son Coeur. Il leur a donné son Esprit et les a envoyés annoncer à toutes les nations: qu'il peut pardonner tous les péchés, et partager la vie de Dieu, qu'il reçoit du Père, comme Fils bien-aimé. Car il est bien ce qu'il avait prétendu être : sur lui la mort n'a plus aucun pouvoir.
Jésus Christ rejoint donc tout être humain dans sa culpabilité et dans sa mortalité, sans distinction de race, de langue, de culture, d'âge ou de sexe : à chacun il offre de croire en lui et de recevoir par le Baptême le pardon de tous ses péchés et le don de la vie immortelle, car notre âme sera glorifiée si nous persévérons jusqu'à la fin, et même notre corps ressuscitera au Dernier Jour, lors du Jugement.

La mission de l'Eglise
Telles sont les raisons pour lesquelles l’Église Catholique se présente au monde comme le signe et le moyen de l'union intime avec Dieu et de l'unité de tout le genre humain. Par l'annonce de l'Evangile elle proclame le mystère du Christ Sauveur, et par la célébration des Sacrements, surtout le Baptême et l'Eucharistie, elle communique tous les biens spirituels que Jésus a apporté aux hommes. On comprend alors pourquoi il s'agit essentiellement d'une dimension de communion qui représente la seule espérance de paix pour le genre humain : puisque le pardon est donné par Jésus Christ même pour les crimes les plus immenses, on peut donc échapper au mal commis et le réparer, et la fraternité est de nouveau une réalité; la vie éternelle est accessible, nous ne sommes plus réduits à la concurrence pour les biens terrestres, nous pouvons devenir des compagnons d'éternité.

La liberté religieuse
Mosaïque de l'abside (Eglise S. Clément, Rome)

Jésus Christ vient appeler tout homme à la découverte de son mystère, mais personne ne peut savoir quand ni comment quelqu'un va ouvrir son coeur à l'annonce de la Bonne Nouvelle, croire en Lui et demander le Baptême. Jusqu'au dernier souffle, cette option reste ouverte : telle est la dignité de la personne humaine devant Dieu, qu'aucun pouvoir terrestre ne peut violer. Le Christ est donc le seul Juge des hommes, et c'est à lui seul qu'il nous faudra ultimement rendre compte, et de lui seul que nous recevrons notre rétribution éternelle. Le jugement ni la condamnation ne nous appartiennent pas, parce que notre frère peut encore et toujours se convertir, recevoir le pardon de ses péchés, et restaurer en lui la vie éternelle.

L'esprit d'Assise
De façon prémonitoire, saint Jean Paul II, Pape de 1978 à 2005, avait invité les représentants des religions de l'Humanité à se retrouver avec lui dans la ville italienne d'Assise, pour une journée de jeûne et de prière à l'intention de la paix dans le monde. La rencontre avait été un grand succès, tous affirmant que la croyance en Dieu Créateur de tous, permettait aussi de reconnaître les autres comme des frères. Lorsque le monde fut traumatisé par les attentats du 11 septembre 2001, au point de parler de choc des civilisations, le Pape avait toute crédibilité pour promouvoir au contraire la rencontre des cultures et rappeler les religions aux engagements d'Assise : le respect de la dignité de toute personne humaine au nom de Dieu. Son successeur, le Pape Benoît XVI a continué l'usage des anniversaires de cette rencontre d'Assise, en étendant cependant son invitation, outre les représentants des religions, à des représentants du monde de la culture, des sciences et des arts : donnant ainsi à comprendre que c'est dans l'ordre de la raison ouverte à la transcendance, que s'ouvrent les voies de la paix, plutôt que dans la recherche effrénée des biens de consommation et la course aux armements. En effet, contrairement aux bien matériels qui disparaissent par leur usage, les biens spirituels se multiplient quand on les partage.

Basilique de la Nativité (Bethléem)




Pour aller plus loin :
Evangile de Jésus Christ selon saint Luc et Les Actes des Apôtres (Nouveau Testament)
le Catéchisme de l’Église Catholique (Mame)

Les grands mythes de l'histoire (La Nef)