samedi 23 décembre 2017

Dimanche IV de l'Avent

"Comment cela va-t-il se faire?"


Aujourd'hui, messe anticipée du quatrième Dimanche de l'Avent. On est sensible cet année à l'urgence qui réduit la quatrième Semaine de l'Avent à son premier jour, et ce dernier lui-même amputé de ses deuxième Vêpres pour cause de Nativité de Notre Seigneur Jésus Christ. Du coup, nous avons la coïncidence de la naissance du Seigneur avec le récit de l'Annonciation. C'est que le défi de la foi en l'Incarnation est double: à partir de la naissance du Christ, il faut pour ainsi dire remonter de son Humanité à sa Divinité; tandis qu'à l'Annonciation, il faut à partir de sa Divinité rejoindre sa sainte Humanité.


vendredi 22 décembre 2017

"Il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères."


Nous connaissons bien le Magnificat de la Vierge Marie, puisque l'Eglise le chante tous les soirs à Vêpres, s'unissant à l'action de grâce de Marie, ou Marie bien vivante chantant au coeur de l'Eglise les merveilles que le Seigneur fit pour elle. Qui se prolongent jusqu'à nous en 2000 ans de prédication apostolique, étendant à tous les âges la victoire de notre Dieu dès le premier instant de son Incarnation.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 21 décembre 2017

"Heureuse celle qui a cru."


Les Chrétiens n'ont d'autre parole pour répondre à la détresse du monde, que la Parole que Dieu nous donne, d'une joie indicible. Ne restons pas centrés sur nous-mêmes: la joie du Seigneur est notre rempart. La culture de mort nous rend malheureux: la joie du Seigneur est notre rempart. La joie du Seigneur est plus forte que les péchés; elle a aussi vaincu la mort. Rien ni personne ne peut nous l'enlever: depuis le premier instant de l'Incarnation, la Divinité et l'Humanité sont unies dans la Personne de Jésus. Et il est ressuscité, vainqueur.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 20 décembre 2017

"Je te salue, Comblée-de-grâce,  le Seigneur est avec toi."


Sous les dehors de la dévotion, c'est l'impiété que le prophète reproche: le Seigneur lui-même vous donnera un signe. Telle est notre époque, que même les fidèles sont centrés sur eux-mêmes: notre vie spirituelle est à l'envers. Que la grâce de Noël soit de scruter les signes que le Seigneur nous donne, de garder sa Parole, de désirer ardemment son Royaume.




Sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise:


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 19 décembre 2017

"Beaucoup se réjouiront de sa naissance."


A l'approche de Noël, partout des enfants, des enfants, des enfants dans la Parole de Dieu. Qui ne comprendrait pas que Dieu est un Dieu vivant et qui aime la vie. Tel est le cortège de Jésus pour sa Venue parmi nous: pleins d'enfants, les Saints Innocents aussi. Et là nous comprenons qu'il y a un problème.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 18 décembre 2017

"Ne crains pas de prendre chez toi Marie."


L'annonciation à saint Joseph est d'une importance décisive pour nous. Elle montre qu'on peut être rendu participant du mystère du Christ et de sa Mère, et quel en est le chemin: la consécration à Marie. La docilité de saint Joseph lui ouvrira d'exercer l'autorité paternelle sur quelqu'un qui est le Fils de Dieu. Sommets inaccessibles dont pourtant nous sommes aussi: Jésus veut dire "le Seigneur sauve", et encore Emmanuel "Dieu avec nous".




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 17 décembre 2017

Dimanche III de l'Avent

"Il était là pour rendre témoignage à la Lumière."


Aujourd'hui, célébration de l'Entrée en Catéchuménat. Jour de grande joie, qui recoupe le Dimanche "en rose" de l'Avent. Or la Parole de Dieu nous indique de façon splendide le mystère de notre joie. La première lecture en effet, met en continue la joie messianique, avec le texte que Jésus s'appliquera à lui-même dans la synagogue de Nazareth au début de son ministère public; et l'exultation que la Liturgie attribue à la Vierge Marie, la Mère de Dieu. Ce qui nous donne d'emblée le dessein de Dieu dans ses commencements qui sont identiquement sa réalisation éminente: même le mystère pascal, conduisant le Christ et sa Mère à la perfection par la souffrance, ne surpassera pas la plénitude de l'Incarnation, mais instaurera le régime de sa participation à tous les sauvés par cette folie de la prédication. Dès lors, nous comprenons que la joie à laquelle nous exhorte l'Apôtre, tient à ce que nous sommes sanctifiés tout entiers, esprit âme et corps jusqu'à la manifestation glorieuse lors de la Venue du Seigneur. Telle est la bienheureuse espérance. Telle aussi la position du Baptiste et sa joie parfaite: au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas; c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale.