samedi 10 septembre 2016

"Il a posé les fondations sur le roc."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de Notre Dame du bon conseil. Les lectures de la messe de ce jour nous invitent clairement à vérifier notre choix pour le Seigneur. Oui, bien sûr, l'Evangile le dit: vous m'appelez Seigneur, Seigneur, mais est-ce que vous faites la volonté du Père? Et saint Paul est plus incisif encore: si nous ne sommes pas résolument dans l'Eucharistie du Seigneur, nous risquons en dernière analyse de relever du diable. Le choix pour la Foi doit donc toujours s'accompagner du renoncement à tout ce qui n'est pas Dieu et d'abord à nous-même. Un véritable dépouillement ici-bas, mais pour tout retrouver là-haut en Dieu: purifié, élevé, sanctifié, divinisé.


vendredi 9 septembre 2016

"Pour en sauver à tout prix quelques uns."


A l'évidence, les lectures de la messe de ce jour nous invitent à une petite réflexion sur l'évangélisation et la nouvelle évangélisation dont nous sommes tous les protagonistes. Or depuis le Concile Vatican II les catholiques sont empêtrés dans les problèmes de l'évangélisation alors qu'elle est LA solution à tous les problèmes du monde. Le plus difficile vient des alibis qui se nichent jusque dans la Parole de Dieu elle-même: justement dans l'Evangile d'aujourd'hui, la paille et la poutre, un aveugle guidant un autre aveugle. Comment dans ces conditions oser interpeller la liberté des autres?




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jeudi 8 septembre 2016

Nativité de la Vierge Marie

"Ne crains pas de prendre chez toi Marie."


La Nativité de la Vierge Marie est plus que "l'anniversaire de la Maman": c'est l'occasion dans la foi de goûter la médiation maternelle de Marie dans ce qu'elle a de plus évident. Mais ne nous trompons pas. L'Evangile énumère toutes les générations, qui par elles-mêmes ne feront jamais rien de plus que les précédentes. Qui dit Nativité de la Vierge Marie, dit avant: Immaculée Conception... par une grâce venant déjà de la Croix de son Fils. C'est parce que nous avons Jésus qu'il y a aussi sa Mère: de sa plénitude nous avons tous reçu, et elle plus que tous. C'est ce qu'explique aussi l'Apôtre dans la première lecture de la Lettre aux Romains: avant la création du monde Dieu nous a aimés dans le Christ et c'est là, en lui et dans son Corps mystique l'Eglise, que nous avons la grâce, l'honneur et la responsabilité de notre place.




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mercredi 7 septembre 2016

"Il passe, ce monde tel que nous le voyons."


La première lecture est d'une limpidité cristalline, et se passe de tout commentaire sinon celui-ci, qui est d'ailleurs au centre de la lecture: frères, je dois vous le dire, le temps est limité. Cela fait 2000 ans.. donc on n'a jamais été aussi proche de la fin, c'est mathématique; mais c'est peut-être aussi théologique, eschatologique et spirituel. D'emblée, voilà redimensionné les débats autour du synode extraordinaire, puis du synode ordinaire sur la famille, puis sur l'exhortation apostolique post-synodale "amoris laetitia": je pense que le célibat est une chose bonne. Si cependant tu te maries, ce n'est pas un péché; mais ceux qui font ce choix y trouveront les épreuves correspondantes. Or, le temps est limité, et certainement plus urgent encore qu'on ne le pense malgré des signes avant-coureurs et des convergences aveuglantes: que ceux qui ont une femme soient comme s'ils n'avaient pas de femme, ceux qui pleurent, comme s'ils ne pleuraient pas, ceux qui ont de la joie, comme s'ils n'en avaient pas, ceux qui font des achats, comme s'ils ne possédaient rien, ceux qui profitent de ce monde, comme s'ils n'en profitaient pas vraiment. Car il passe, ce monde tel que nous le voyons.
Anything else?
Le Juge est à nos portes.


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mardi 6 septembre 2016

"C'est déjà un échec pour vous d'avoir des litiges entre vous."


Aujourd'hui, comme la liturgie nous en donne la possibilité, messe pour l'évangélisation des peuples. Les derniers Papes ont encouragé de toutes manières la nouvelle évangélisation, dont l'urgence croît avec l'avancée de la sécularisation. Mais celle-ci est aussi un handicap de la nouvelle évangélisation, parce que nous-mêmes, catholiques, sommes gagnés par cette mentalité qui voudrait que les choses du monde se traitent avec les moyens du monde et les choses de Dieu avec les grâces de Dieu: mais l'Evangile du Christ doit transformer toute la vie humaine qu'il sauve, comme personnes, et comme sociétés. La première lecture de la messe de ce jour est donc accablante: lorsque l'un d'entre vous a un désaccord avec un autre, comment ose-t-il aller en procès devant des juges païens plutôt que devant les fidèles? Ce que nous oublions? C'est que le Baptême nous a sanctifiés, a fait de nous des frères en éternité: et c'est à partir de ces sommets, toujours en vainqueurs, qu'il nous faut assumer encore les servitudes d'ici-bas, jusqu'à l'heure de notre délivrance.




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lundi 5 septembre 2016

Fête de sainte Mère Teresa

"Notre agneau pascal a été immolé: c'est le Christ."


Pour la première fois, nous célébrons la fête de sainte Mère Teresa, comme nous autorise le Saint Père à encore l'appeler. Comment a-t-elle pu faire tout ce qu'elle a fait? Elle répondait à l'appel de Jésus et agissait sur sa Parole: la vocation dans la vocation qui l'envoyait, déjà religieuse, vers les plus pauvres d'entre les pauvres. C'est aussi le Christ qu'elle servait dans les plus humbles, revêtus ainsi à ses yeux d'une immense dignité. Quelle lumière intérieure, pensons-nous? Las, elle vécu des dizaines d'années dans la nuit de la foi. Ce ne serait donc finalement pas par la charité qu'elle serait la sainte pour notre temps ultra contemporain, mais par la vérité de la foi la plus pure, la plus dépouillée, espérant contre toute espérance: en intercession puissante pour un monde qui traverse une crise de foi telle que des pans entiers de l'Eglise elle-même en sont ruinés.




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dimanche 4 septembre 2016

Dimanche XXIII dans l'Année

"Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple."


L'Evangile de ce Dimanche comporte une sorte de pédagogie divine: le Seigneur Jésus parle d'abord de le préférer à tout, et après avoir invité à réfléchir, il affirme qu'il faut renoncer à tout pour lui. Entre les deux se situe l'arc de notre carrière terrestre, du Baptême aux Funérailles, qui se célèbrent avec les mêmes rites dans la sainte Eglise: l'eau jaillissant pour la vie éternelle, l'entrée dans le Royaume de Dieu.