samedi 21 janvier 2017

"Il a perdu la tête."


Le 21 janvier est dans l'Eglise universelle la fête de sainte Agnès, vierge et martyre de l'Eglise romaine dans l'antiquité. Mais c'est aussi chez nous l'anniversaire de l'assassinat de Louis XVI "en haine de la foi et par esprit de fureur contre les dogmes catholiques" (Pie VI). Ses derniers mots ont été pour pardonner à ses ennemis et prier Dieu que son sang ne retombe pas sur la France. Il semble pourtant qu'il y ait une Justice immanente, à en juger par l'état où nous ont rabaissés peu à peu les régimes qui ont suivi.
Nous poursuivons nos méditations de la Semaine mondiale de prière pour l'Unité des chrétiens, avec l'oecuménisme des martyrs, l'oecuménisme du sang: éclairé dans la première lecture de la messe de ce jour, par le sacrifice que Jésus fait de lui-même, fondant en sa Personne le culte nouveau, en Esprit et en Vérité.


vendredi 20 janvier 2017

"Il en institua douze."


Poursuivant nos méditations pour la Semaine mondiale de prière pour l'Unité des chrétiens, nous sommes guidés par la Parole de Dieu, qui nous invite à considérer nos relations avec les églises dites orthodoxes, et nos relations avec les Juifs. On ne sait pas toujours en effet, que les relations avec le Judaïsme sont abordés à la Curie romaine dans le cadre plus large de l'unité des Chrétiens: c'est qu'il s'agit avec le judaïsme, de la révélation et du plan de salut, commencés avec l'appel d'Abraham puis le don de la Loi à Moïse, et qui trouvent leur accomplissement dans l'Incarnation du Christ, sa mort et sa résurrection et l'effusion pascale de l'Esprit.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 19 janvier 2017

"Il était nécessaire que notre grand prêtre ait, lui aussi, quelque chose à offrir."


Poursuivant notre méditation pour la Semaine mondiale de prière pour l'Unité des chrétiens, nous nous rendons compte que l'Ecriture elle-même encourage le culte de la Vierge Marie de générations en générations: elle le prophétise dans son cantique d'action de grâces "toutes les générations me diront bienheureuse". C'est encore l'Ecriture qui proclame l'Eglise comme colonne et soutien de la vérité, parce qu'elle ne peut pas s'interpréter elle-même de façon authentique en dehors de la Tradition vivante et du Magistère; et c'est même elle, l'Eglise, qui a fixé le canon des Ecritures. Enfin, si la foi répond à la Révélation divine, qu'est-ce qui accueille et répond aux oeuvres que Dieu fait pour nous, sinon les Sacrements?




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 18 janvier 2017

Semaine mondiale de prière pour l'Unité des chrétiens

"Tu es prêtre de l'ordre de Melkisédek pour l'éternité."


La providence liturgique a voulu que pour le premier jour de la Semaine mondiale de prière pour l'Unité des chrétiens, la Lettre aux Hébreux nous replace devant la figure de Jésus Christ grand prêtre, seul médiateur entre Dieu et les hommes. Les chrétiens retrouvent alors la source de leur unité, au sens propre: plongés dans le même Baptême, ils sont avec le Christ comme une seule personne mystique. Jésus est ressuscité: son unité ne peut pas être détruite; de même l'unité de son Corps mystique, la sainte Eglise, ne peut pas être perdue. En revanche chacun peut déchoir de cette unité: c'est le cas par exemple de nos péchés graves, jusqu'à ce que nous soyons confessés, pardonnés par Dieu et réconciliés.. avec l'Eglise. Loin de tout relativisme, comme on le voit trop un peu partout, cette Semaine attend de chaque chrétien qu'il se livre de nouveau au Christ et réponde à sa grâce par tous les moyens qui lui sont accessibles, jusqu'à pouvoir retrouver la pleine manifestation aussi visible de l'Unité.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 17 janvier 2017

"Le Fils de l'homme est maître même du sabbat."


Aujourd'hui, fête de saint Antoine, père des moines: très attaqué par le démon qui sentait bien que s'il n'arrivait pas à le faire tomber, il y aurait dans l'Eglise l'immense arbre du monachisme déployant une telle diversité et fécondité jusqu'à nos jours. Mais aussi un tel dépouillement, une telle austérité, au regard de laquelle la coïncidence liturgique nous propose des Lectures qui soulignent la richesse spirituelle du chrétien, ancré, c'est le cas de le dire, dans la parole de Dieu, et promis à la vie éternelle si nous persévérons, aussi sûrement qu'en enroulant la chaîne on amène le bateau à l'à pic de l'ancre.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 16 janvier 2017

"Tant qu'ils ont l'Epoux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner."


La Parole de Dieu aborde aujourd'hui un thème cher à Benoît XVI et très important pour la vie chrétienne: c'est le culte nouveau en Esprit et en Vérité. Dieu est Amour et la religion est la grâce de lui rendre amour pour amour: non plus par procuration en sacrifiant des animaux, mais dans le don de soi comme lui-même s'est d'abord donné.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 15 janvier 2017

"Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde."


Journée mondiale des Migrants, pour laquelle le Saint Père a donné un message intitulé "migrants mineurs, vulnérables et sans voix." Or la providence liturgique nous fait entendre ce Dimanche un Evangile encore dans l'universalisme de la fête de Noël et du mystère de l'Incarnation. Nous devons redire souvent qu'annoncer Jésus Christ aux hommes n'est pas leur faire violence, mais les rappeler au plus intime de leur être, à la vérité de l'amour de Dieu pour eux. Comme le dit saint Paul dans la deuxième lecture: appelés à être saints avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, leur Seigneur et le nôtre.