dimanche 15 novembre 2015

"Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier."


Ce Dimanche, exceptionnellement, messe en temps de guerre ou de troubles graves. Nous nous associons au deuil national, et nous prions pour les victimes et leurs familles; nous avons la consolation d'offrir le saint sacrifice de la Messe en suffrage pour le repos de l'âme de ceux qui sont morts. Mais nous prions aussi pour les pouvoirs publics et nous supplions le Seigneur pour la conversion des plus grands criminels. 
Il importe cependant de réaffirmer avec force qu'il est advenu quelque chose d'infiniment plus grave: la Passion et la mise à mort du Fils de Dieu, le Verbe Incarné. Tout l'Amour infini de Dieu repoussé, refusé. Or le Christ a vaincu par une charité plus immense encore, et l'iniquité de l'univers a été engloutie. Il a triomphé de la mort et le troisième jour il est ressuscité comme il l'a promis. Depuis 2000 ans le monde vit donc sous le régime de la Résurrection, et l'Eglise n'est pas autre chose que les hommes qui se sont rangés sous la bannière glorieuse du Seigneur Jésus. Comment alors se fait-il qu'il y ait encore du mal, pourquoi satan trouve-t-il encore des suppôts pour son oeuvre de mort? Le plus grand danger actuellement serait de tomber dans le piège de la cohésion et du rassemblement autour de nos soi-disant valeurs, qui referme le monde où le diable pourrait de nouveau régner en maître. Il n'est pas vrai que les seules forces à s'affronter dans le monde soient celles de la violence et de la haine: il y a aussi et surtout la toute-puissance de la Miséricorde divine, celle qui a vaincu et qui doit vaincre encore. Les événements que nous traversons ne nous invitent pas à nous aligner sur les discours convenus de la sécularisation, mais à la nouvelle évangélisation dont la vérité commence seulement à nous effleurer. Qui donc pourra pardonner de si graves péchés, sinon Jésus seul? Tant qu'ils ne seront pas devenus chrétiens, ils seront une menace pour eux-mêmes et pour nous.


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