samedi 17 septembre 2016

"Le semeur sortit pour semer la semence."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de la Vierge Marie, Porte du Ciel. Nous sommes ainsi tournés vers l'Espérance bienheureuse, pour laquelle saint Paul dans la première Lettre aux Corinthiens essaie de montrer qu'elle n'est pas l'arbitraire d'un potentat mais l'aboutissement d'un plan d'amour dont les premiers éléments sont dans l'acte créateur. Ce rapprochement du thème de la semence avec l'Evangile nous permet de comprendre la parabole non pas d'abord au plan moral de notre attitude, mais au plan métaphysique et surnaturel de la gloire, enracinée en nous par la grâce, elle-même soutenue par la nature.


vendredi 16 septembre 2016

"Jésus proclamait et annonçait la bonne Nouvelle du règne de Dieu."


Aujourd'hui, fête des saints Corneille et Cyprien. Nous prions particulièrement pour l'Eglise d'Afrique du Nord dont saint Cyprien, évêque de Carthage et martyr est le patron: si l'Eglise catholique a promesse d'être là pour le Retour du Christ, ce n'est pas nécessairement le cas de chaque église particulière.
Du reste, la première lecture de la messe de ce jour nous montre comme on tourne en rond lorsqu'on n'a pas la foi en la résurrection des morts, foi fondée dans la résurrection de Jésus, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis. Car la Résurrection du Christ est une brèche dans l'immanence intramondaine, et les chrétiens sont dans la brèche: à la fois parce qu'ils sont promis à la résurrection bienheureuse, et en même temps parce que leur seule présence empêche la brèche de se refermer sur la sécularisation de plus en plus agressive.


jeudi 15 septembre 2016

Notre Dame des Douleurs

"Voici ta mère."


On ne sait s'il faut contempler la Compassion de Marie, ou admirer le mystère de la Communion des saints, ou renouveler notre consécration à Marie: à moins qu'il ne s'agisse justement de la même chose. Ce que Marie vit de façon toute particulière et unique, est la réalisation la plus haute de ce qui est aussi le mystère de la vie chrétienne de chacun d'entre nous depuis notre Baptême: participer au Mystère du Christ.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 14 septembre 2016

Fête de la Croix glorieuse

"Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique."


Pourquoi donc la Croix est-elle glorieuse? Elle est glorieuse d'abord par la personne de Celui qui est cloué dessus. Elle est glorieuse ensuite par les bienfaits que nous en avons obtenu. Elle est glorieuse enfin parce que après le temps de la Miséricorde, elle fera la vérité du Jugement.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 13 septembre 2016

"Dieu a visité son peuple."


Le coeur de la foi chrétienne est la Résurrection du Christ. Rien de ce qui est dans le monde ne porte à cela: il n'y a donc rien de vraiment décisif dans le monde, en ce qui nous concerne. En revanche, c'est à partir de la résurrection promise que nous jugeons de tout et de tous. On comprend alors la l'image du corps ecclésial utilisée par saint Paul: ce n'est pas une simple comparaison, mais bien la réalité de notre participation à la résurrection de Jésus lui-même dont il s'agit dans l'Eglise. Dont l'Eucharistie est le gage.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 12 septembre 2016

Fête du saint nom de Marie

"Dis une parole et que mon serviteur soit guéri."


Aujourd'hui, fête du saint nom de Marie, Vierge et Mère. L'Eglise recommande, parce qu'elle l'expérimente, de se confier à l'intercession maternelle de Marie, qui élevée dans la gloire du Ciel, collabore à l'enfantement et à l'éducation de tous ceux qui deviennent enfants de Dieu par la foi et le Baptême. Nous retrouvons alors les lectures de la messe de ce jour: en matière d'Eucharistie, il nous faut toujours faire un effort, car l'humilité des signes sacramentels risque toujours de nous amener à rabaisser le Seigneur à notre niveau, alors qu'il vient à nous pour nous élever jusqu'à lui.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 11 septembre 2016

Dimanche XXIV dans l'Année

"Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi."


Ce Dimanche est certainement l'un des sommets du Jubilé extraordinaire puisque nous entendons les trois paraboles de la miséricorde en saint Luc. De la miséricorde et du pardon, on parle beaucoup, on s'interroge, on se demande, on ne comprend pas, et la justice, et la vérité, etc. Tout cela est inquiétant: cela montre que nous sommes très loin d'être conscient de la misère extrême et nous nous trouvons, et pire encore, totalement étranger à l'amour de Dieu pour nous, pourtant annoncé depuis 2000 ans chez nous. Sinon, au lieu de discuter, nous nous précipiterions sur le Seigneur afin d'être sauvés. Rappelons tout de même trois choses qui doivent déblayer la piste:
premièrement: le pardon ne s'oppose pas à la justice mais à la vengeance. On décide de ne pas se venger, de ne pas rendre le mal pour le mal: c'est cela pardonner;
deuxièmement: le Christ a tout pris sur lui, tout pardonné, tout expié, tout réparé et répond de tout et de tous. Par conséquent tout pécheur doit savoir, quels que soient ses crimes, même les plus immenses, que s'il revient: sa faute est enlevée, la peine éternelle est supprimée, et une partie des peines temporelles également. Il lui restera, par amour et miséricorde, une partie des peines temporelles qui lui permettront de mettre en oeuvre sa nouvelle vie en disant toute sa gratitude pour un tel salut. Nous ne devons pas regarder les pécheurs, autrement que dans cette lumière;
troisièmement: la Sainte Trinité nous aime infiniment. C'est-à-dire que son amour ne finit jamais, qui que nous soyons et quoi que nous fassions. Dans ce sens nul n'est étranger à Dieu mais on n'échappe pas non plus à Dieu. Contrairement à ce que l'on dit quelquefois, et en dépit du bon sens: on ne fait pas échec à l'amour de Dieu, c'est nous qui devenons perdant en combattant contre lui, mais lui-même est toujours gagnant.


(audio tronqué après la première partie)