Pour nous retrouver dans la Foi, mise en ligne d'homélies et textes audio, chronique spirituelle et théologique, partage de nouvelles. في سبيل المشاركة في الإيمان و التضامن الأخوي
Messe en l'honneur de la Vierge Marie, Notre Dame de la Providence, Notre Dame du Bon Secours.
Laissez venir à moi les enfants, ne les empêchez pas: car le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent. Donc tout ce qu'on fait pour les enfants nous rapproche du Royaume, tout ce qu'on fait contre eux nous en éloigne. Trois points de conversion nous sont alors indiqués par les enfants:
"Je crois en Jésus Christ, qui a souffert sous Ponce Pilate."
On ne peut s'empêcher de sourire, en ces temps de mariage pour tous, d'entendre Jésus lui-meme énumérer toutes ces catégories de personnes qui n'accéderont pas au mariage. Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas: en deça de la plaie du divorce, l'expression stigmatise la contraception: de l'abîme qui s'est ouvert entre la sexualité et la fécondité, sont nés toutes ces horreurs de notre temps. Après avoir séparé la sexualité de la fécondité, on a séparé la sexualité de l'identité: ce n'est plus en se regardant dans une glace que l'on peut savoir qui on est, d'après l'idéologie du genre. Mais on sépare aussi maintenant la fécondité de la parentalité: comme l'affirmait doctement une ministre "ce n'est pas parce qu'on porte un enfant qu'on est une mère". On comprend alors qu'il ne s'agit plus de discuter, mais de mettre au plus tôt hors d'état de nuire de tels prédateurs.
"Je crois en Jésus Christ, qui est né de la Vierge Marie."
Solennité de l'Assomption. Marie Reine de France. Déployant la force de son bras il disperse les superbes; il renverse les puissants de leurs trônes; il élève les humbles.
"Je crois en Jésus Christ, qui a été conçu du Saint Esprit."
La fête de saint Maximilien-Marie Kolbe débouche liturgiquement sur la solennité de l'Assomption de la Vierge Marie au ciel, en corps et en âme. Cela nous éclaire grandement sur la joie de la foi. En effet, nous qui ne sommes pas encore des saints, comme Dieu n'a pas vaincu le péché et triomphé de la mort de la manière que nous aurions souhaitée, c'est-à-dire par un coup de baguette magique, alors nous sommes tristes et nous oublions de nous réjouir d'être sauvés. Les lectures de la Messe de la Veille du 15 août nous indique alors d'abord la joie pour l'Incarnation de Notre Seigneur, que rien ni personne ne nous enlèvera; ensuite la joie du mystère pascal, source de la rédemption; enfin la joie de toute la vie chrétienne, à l'écoute de la Parole de Dieu: la joie de croire.
En préparation du 15 août, fête nationale, Messe pour le pays où Dieu nous a donné de vivre.
La parabole de la brebis perdue, habituellement située parmi les paraboles de la miséricorde, est aujourd'hui proposée par Jésus pour conforter la dignité des petits: le bon berger va les chercher et les relève. Dieu est le garant de la dignité de toute personne humaine, même les plus humbles aux yeux du monde: ils sont faits pour étreindre le Dieu vivant dans l'éternité, et pour cela il les a créés à son image; malgré le péché, il leur confirme en Jésus Christ leur vocation divine.
"Je crois en Jésus Christ, le Fils unique de Dieu."
Fête de sainte Jeanne Françoise de Chantal, qui a subi récemment un transfert liturgique du 12 décembre au 12 août: d'abord mère de famille, puis veuve, elle est fondatrice avec S. François de Sales de l'ordre de la Visitation qui a bénéficié entre autres grâces insignes, des apparitions du Sacré Coeur de Jésus à la Visitation de Paray le Monial. Le fait que la Visitation évoque pieusement deux femmes enceintes, dont la Vierge Marie: on comprend l'intercession puissante que l'on en attend à nos intentions.
La parole de Dieu nous rappelle providentiellement à la messe, que Jésus s'est mis au rang des pécheurs pour nous sauver: par sa passion, sa mort et sa résurrection, et par les sacrements qui nous y plongent, il nous a restaurés dans la dignité et la liberté des enfants de Dieu. Rien ne nous séparera de l'amour du Christ, toujours avec nous comme il l'a promis.
"Je crois en Dieu, Créateur du ciel et de la terre."
Comment ne pas avoir l'impression que le Seigneur lui-même nous ouvre les profondeurs de ce qui se passe sous nos yeux: la marche des Veilleurs commence au moment où les lectures du Dimanche nous propose le parcours du peuple de Dieu à travers l'histoire sous l'ancienne puis la nouvelle alliance, dans la Pâque de Jésus et jusqu'à la Patrie bienheureuse? Puissent-ils, au cours de leurs réflexions, comprendre l'appel pressant du Souverain Pontife: pour rendre nos villes de nouveau humaines, il faut que leur fondation soit Dieu lui-même et le Christ la pierre de faît. Si on ne brise pas le piège du laïcisme, en ne rejetant pas ce postulat que pour vivre ensemble il faut faire comme si Dieu n'existait pas: alors nous tomberons de Caribe en Scylla. Que Dieu nous en préserve.
