mercredi 18 mai 2016

"Si le Seigneur le veut bien."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de saint Joseph, qui vivait toujours dans la présence de la Vierge Marie et de l'Enfant Jésus: nous attendons de sa puissante intercession la même simplicité dans la foi, et un attachement particulier à la sainte Enfance de Jésus, dont l'humilité nous permettra de traverser l'étape qui s'ouvre à nous, bien mieux que la superbe de notre propre industrie. La Lettre de saint Jacques vient providentiellement nous répéter qu'il faut dire toujours "si le Seigneur le veut bien, nous ferons ceci ou cela". Le mot n'est pas d'abord aux musulmans, mais bien aux enfants de Dieu qui vivent sous son regard et dans sa main paternelle.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 17 mai 2016

"Ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand."


En lisant la Lettre de saint Jacques, on croirait entendre le Pape François: ne savez-vous pas que l'amour pour le monde rend ennemi de Dieu? Donc celui qui veut être ami du monde se pose en ennemi de Dieu. Quand aurons-nous le courage de confesser cela: oui, Seigneur, c'est vrai, prends pitié de nous, fais-nous revenir à toi et nous serons sauvés d'une perte éternelle. Il n'y a pas d'autre voie que celle de la Croix de Jésus: que cela nous rentre bien dans la tête et habite toujours notre coeur. Aimons ce que la Passion de Jésus Christ nous a mérité, et demeurons en Esprit là où lui-même demeure, dans le sein du Père. Voilà pourquoi le grand remède pour notre temps particulièrement, est de nous tourner vers les enfants. Rien d'enfantin, encore moins cet horrible jeunisme qui gangrène tout: mais l'adoration du vrai Dieu, le seul Dieu, le Dieu vivant, créateur et sauveur, auquel renvoient les enfants sans même s'en rendre compte. C'est d'ailleurs pourquoi ils ne lui font pas écran, comme le font les grandes personnes, sans s'en rendre compte non plus. Par leur humanité même, comme sortie de ses mains; par leur besoin d'être accompagnés, précédés et suivis afin de devenir eux-mêmes.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 16 mai 2016

Lundi de Pentecôte

"Je crois: viens au secours de mon manque de foi."


Nous célébrons aujourd'hui la messe votive du Saint Esprit avec le formulaire de la messe de la Veille de Pentecôte qui est très belle. La réforme liturgique voulue par Vatican II et promulguée par Paul VI a supprimé l'octave de Pentecôte, parce qu'en fait, c'est tout le reste de l'année liturgique, qui est le temps de l'Eglise et de la manifestation du Saint Esprit. Providentiellement, les lectures de ce Lundi de la VII° semaine du Temps dans l'Année, insiste sur la foi par laquelle nous est ouvert l'accès au mystère du Christ et au Don de Dieu. A mettre en oeuvre par la prière.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 15 mai 2016

Solennité de la Pentecôte

"Un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous."


A la solennité de Pentecôte, nous avons l'invincible impression de passage de relais. Jésus n'est plus visiblement sur terre depuis l'Ascension, et c'est seulement lors de sa manifestation glorieuse à la fin des temps que tous le verront, même ceux qui l'ont transpercé. C'est pourquoi il a promis: je prierai le Père et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. La Pentecôte est la mission visible du Saint Esprit, troisième Personne de la Trinité, c'est à dire son entrée dans l'histoire, par analogie à la mission visible du Verbe, le Fils de Dieu, deuxième Personne de la Trinité, lors de son Incarnation. Mais si Jésus agissait à la face du monde, le Saint Esprit doit intérioriser le mystère du Christ au fond des coeurs et au centre des âmes. En réalité, ce n'est pas exactement un passage de relais, car dans leur Distinction personnelle, les Personnes divines agissent toujours l'une avec l'autre et l'une par l'autre: Jésus est le Christ, c'est à dire celui qui a reçu l'onction de la plénitude de l'Esprit; et l'Esprit ne parle pas de lui-même, mais il puise dans ce qui est au Fils pour nous le faire souvenir.Qu'en est-il alors du Troisième, ou plutôt du Premier? C'est le Père qui a envoyé le Fils et le Saint Esprit dans le monde, en réponse aux péchés des hommes, pour rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés et les ramener à la Maison bienheureuse.