samedi 12 décembre 2015

"Elie va venir pour remettre toute chose à sa place."


Aujourd'hui, fête de Notre Dame de Guadaloupe, patronne des peuples d'Amérique latine.
Pourquoi t'inquiéter, disait-elle à saint Jean Diego, ne suis-je pas là avec toi, ne suis-je pas ta mère? Le Saint Père propose que nous entendions ces paroles aussi pour la Sainte Eglise, aussi pour chacun d'entre nous. Encore la conversion à la simplicité de la foi. Par les temps qui courent, c'est presque lamentable de voir les chrétiens s'inquiéter ou avoir peur: le Seigneur Jésus n'est-il pas toujours avec nous comme il l'a promis? La Vierge Marie n'est-elle pas auprès de nous plus terrible qu'une armée rangée pour la bataille? N'allons-nous pas vers les Cieux, notre demeure éternelle et bienheureuse?


vendredi 11 décembre 2015

"La sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu'elle fait."


Que fait donc la sagesse de Dieu? Elle fait le Verbe incarné: l'union de la divinité et de l'humanité dans la Personne du Christ. Quel contraste entre la simplicité et la joie de Dieu a être avec nous, au milieu de nous et l'un d'entre nous, glouton et ivrogne, ami des publicains et des pécheurs; et l'indifférence condescendante et vite agacée des gens dans le monde. La première lecture nous appelle à la conversion: nous occuper des choses de Dieu. Ne différons pas indéfiniment le temps de faire attention à la Parole du Seigneur, car le temps est court, bien plus court qu'on ne le pense. Voici qu'il vient, le Seigneur notre Dieu.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 10 décembre 2015

"Le royaume des Cieux souffre violence et seuls les violents s'en emparent."


On nous annonce pour le Jubile extraordinaire de la Miséricorde, l'expérience de la tendresse de Dieu: Jacob, faible vermisseau, je viens à ton secours, moi ton Créateur. Ne nous y méprenons pas: cette tendresse de Dieu est celle qui soutient les plus forts combats. La Miséricorde jaillit du Sacré Coeur de Jésus, transpercé par la lance d'un soldat. C'est à cela aussi que le grand Jubilé doit nous préparer. En effet, après avoir donné sa Vie, son Corps et son Sang, sa Mère, son Esprit, il reste encore à Jésus de livrer sa sainte Eglise, afin que les plus grands pécheurs puissent se convertir et être sauvés.




Ce jour aussi, messe votive de saint Ambroise, patron des services administratifs:




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 9 décembre 2015

"Mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger."


Aujourd'hui, fête de saint Juan Diego, indien du XVI° siècle qui a vu Notre Dame de Guadaloupe. Le signe des fleurs en plein mois de décembre, et surtout l'image miraculeusement imprimée sur son tablier, ont quelque chose de profondément consolant. D'autant plus que Notre Dame y est enceinte, magnifique espérance pour la défense, l'accueil et le respect de la vie humaine en nos temps d'horreur.
Mais c'est la double coïncidence avec les lectures de la messe de ce jour, qui souligne aussi avec quelle foi il nous faut aller à Jésus. Celui qui nous invite à trouver près de lui le repos, celui qui refait nos âmes, c'est le Seigneur qui dans l'Ancien Testament, revendiquait d'être le plus fort: tandis que les garçons se fatiguent et se lassent, les jeunes gens ne cessent de trébucher, ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles. 
Ne nous trompons pas, dès le début du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde: la tendresse et l'amour de Dieu dont on nous annonce la manifestation, ne se reconnaît que par la foi. Ce n'est pas pour continuer à nous enfoncer dans le mal, mais pour revenir à Dieu en retrouvant dans sa Parole une lampe pour notre route. Que notre volonté nous aide à vaincre notre défiance réflexe, pour reprendre confiance en Dieu. Juan Diego est devenu saint par l'humilité et la constance que lui enseignait Notre Dame: que le Seigneur nous accorde par son intercession, d'accomplir toujours sa volonté en suivant les exhortations de notre Mère du ciel (oraison du Missel romain pour la fête de saint Juan Diego).


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 8 décembre 2015

Jubilé extraordinaire de la Miséricorde: 8 déc 2015 - 20 nov 2016

"Car rien n'est impossible à Dieu."


Aujourd'hui, solennité de l'Immaculée Conception et Ouverture du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde.
De fait, les lectures de la messe de ce jour nous ouvrent le mystère de l'Immaculée Conception, mais ils révèlent aussi ce qu'est la Miséricorde. Tout d'abord, le fait qu'on ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas de péché. Le péché nous change en pire. Or Dieu continue d'être avec nous: première miséricorde au livre de la Genèse. Mais il va aussi nous libérer de nos péchés et nous revêtir de sa sainteté, par un recommencement absolu de notre humanité: deuxième miséricorde au récit de l'Annonciation. Puisqu'il nous faut être "Miséricordieux comme le Père": à notre tour d'être toujours avec nos frères même pécheurs, méchants et laids; à nous de trouver au fond de nous-mêmes de nouvelles ressources pour reprendre toujours la vie fraternelle. Où et quand? Dans les Sacrements qui sont la source de la grâce du Christ ici-bas: le Baptême, la Pénitence, l'Eucharistie.




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lundi 7 décembre 2015

"Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul?"


Aujourd'hui, fête de saint Ambroise, l'une des plus grandes figures de l'Antiquité chrétienne, quelque peu éclipsée par un catéchumène qu'il baptisa, le futur saint Augustin. Saint Ambroise, dont l'exégèse allégorique nourrissait les esprits les plus exigeants, a laissé aussi une liturgie qui porte son nom, des mélodies et des cantiques. Pasteur courageux il savait aussi s'opposer aux pouvoirs publics: l'empereur est dans l'Eglise! Avons-nous ce même courage aujourd'hui, comme le supplie l'oraison de cette messe? Un exemple: aujourd'hui, les pharisiens et docteurs de la loi ne disent plus "Dieu seul pardonne les péchés" mais "il n'y a pas de péché, il est interdit d'interdire". Il nous faudra sans doute aller jusqu'à la Croix, comme Jésus, pour que retentisse encore la parole libératrice "Tes péchés te sont pardonnés".




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dimanche 6 décembre 2015

Deuxième Dimanche de l'Avent

"Voix de celui qui crie dans le désert: préparez le chemin du Seigneur."


On remarque l'insistance de saint Luc à situer le mystère du Christ dans la trame de l'histoire générale de l'humanité. Sans doute pour souligner le réalisme de l'Incarnation. Mais certainement aussi parce que l'une de ses joies les plus explicites dans son Evangile comme dans les Actes des Apôtres, c'est que les païens ont part au même héritage que les Juifs, en Jésus Christ. Or c'est précisément sur ce terrain de l'histoire que se noue le malentendu entre les Juifs et les Chrétiens, entre Israël et l'Eglise. Un malentendu qui a conduit à la condamnation de Jésus lui-même par le Sanhédrin, et qui marque encore le dialogue judéo-chrétien après cinquante années du Concile Vatican II. Ce que nous lison comme accomplissement des promesses divines dans la personne de Jésus, les Juifs, l'interprètent, surtout à la lumière du Talmud, comme concernant Israël. La figure de saint Jean Baptiste, est ici décisive: il désigne en Jésus, le Christ, l'Agneau de Dieu.